chapitre 38

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Pov de Kenneth Cole

Je m'étire, je viens de me réveiller mais je n'ouvre pas tout de suite les yeux, c'est sûr que Tessa n'est plus dans mes bras. Je me sens toujours aussi vide quand je me réveille sans sa main sur ma poitrine, je me sens comme le gamin que j'étais il y a des années. Ce gamin réapparaît à chaque fois qu'elle s'éloigne de moi, il réapparaît et me fait faire des choses stupide .

  J'ouvre finalement les yeux. Il ne fait pas encore jour. Je ramasse mon jogging que j'enfile avant d'aller la chercher. Si elle n'est nul part ici, c'est qu'elle doit être enfermée dans la douche comme à son habitude. Je prend une de ses épingles à cheveux puis je vais crocheter la serrure.

_ oh Tessa... soufflais je

Elle était recroquevillée sur elle même, toute nue sur le carrelage que je devinais très froide. Je m'approche et doucement je la prend dans mes bras en faisant bien attention à ne pas la réveiller. Je la conduite dans la chambre et je l'allonge sur le lit. Elle bouge mais ne se réveille pas. Après l'avoir bien couvert des draps, je vais monter le chauffage puis je reviens vers elle.

Elle est si belle endormie comme ça. J'adore ses beaux yeux verts mais la haine que j'y vois à chaque fois qu'elle les pose sur moi me fait préféré qu'ils soient fermé. Doucement je lui caresse les cheveux, puis la joue. Elle à dû tellement pleurer, encore une fois je ne m'étais pas contrôlé et je lui ai fais mal. Elle me fait toujours perdre tout mes moyens.

Je soupire et pose mes lèvres sur son front.

_ Ma vie est tellement plus belle  avec toi Tess...je ne peux pas risquer de te perdre soufflais je contre son front

Ensuite je vais m'assoire dans le living fumé une cigarette pour me détendre.

Pov de Tessa Lautner

J'ouvre les yeux et la première chose que je vois c'est un bouquet de fleurs de lys. Je me redresse, elles sentent très bon, on se croirait presque dans un jardin.

  Tiens, ce n'est pas la déco de la salle de bain ça dis donc, ca à changer depuis hier soir.

   Qui m'a ramené dans la chambre ? Question stupide, qui d'autre que mon Cher mari.

_ bonjour mon amour

Quand on parle du loup... pour lui je dirais plutôt quand on parle du vampire...

Je me redresse doucement. L'horloge murale affichait 12h, j'ai dormi très longtemps moi tiens. Ken se rapproche de moi , je recule. Il était torse nu, dans son jogging.

_ tu a bien dormi ?

Non mais qu'est ce que j'aimerais lui faire bouffer ces fleurs, qui dort bien après s'être fait abuser ? Je me retiens cependant de lui en faire la réflexion, je ne veux vraiment pas l'énerver. Je veux pouvoir passer un instant tranquille sans qu'il ne me regarde de ses yeux sombres.

Il soupire et se rapproche malgré que je reculais. Il monte sur le lit et pose sa main sur ma taille pour m'empêcher de reculer à nouveau. Un frisson me traverse tout le corps quand je sens sa main sur ma peau nue. Je le repousse.

_ je suis désolé pour hier mon Ange dit il en me regardant comme si c'était vrai. le sexe devrait toujours être bon pour tous les deux. Je n'aurais pas du te faire mal de cette façon

Tu ne devrais me faire mal d'aucune façon salopard malade, fou de mes deux

_ je..je me suis encore emporté et j'ai fais n'importe quoi , pardonne moi souffle t'il en me regardant tristement

Il lève la main pour me toucher le visage mais j'esquive.

_ tu me pardonnes ? Demande t'il en se rapprochant un peu de moi

Je fais oui de la tête sans le regarder. A quoi bon me battre ?

  _ merci beaucoup mon amour, je t'aime, je t'aime, je t'aime, je t'aime répète t'il. Viens là dit il en me calant contre lui  , ca ne se reproduira plus jamais je te le promets.

Il me garde là pendant un moment, moment pendant le quel je n'arrivais pas à réprimer les frissons désagréable qui me parcouraient.

Je me rappelle d'un truc auquel j'avais pensé quand j'étais allongée sur le sol froid de la douche hier, d'ailleurs essayer, ca ouvre l'esprit de dormir dans la douche.

_ j'ai besoin d'aller chez le médecin dis je doucement

Je crois entre un petit gémissement qu'il émet quand il entend enfin ma voix.

_ pourquoi ? Demande t'il avec inquiétude, tu...tu est blessé ?

Il devait surement parler d'une blessure dû à son manque de délicatesse et à sa violence inouïe de la veille. Mais non, même si j'aurais bien aimé que ce soit ça, au moin ca l'aurait torturé un moment.

_ non, c'est... c'est pour la contraception dis je toujours doucement

Maintenant qu'il avait prit goût à me violer, je suppose que j'allais en avoir droit très souvent donc vos mieux prendre des précautions maintenant parce qu'il est hors de question que je tombe enceinte. Au fond de moi je continue de nourrir l'espoir qu'il finisse par se lasser maintenant qu'il avait mon corps et donc qu'il me relâche. Spoil : n'y comptez pas trop, laissez moi dans mon déni.

Il soupire puis me tourne vers lui puisqu'on était en cuillère.

_ ah, pour éviter que tu tombe enceinte..... tu ne veux pas de bébé ? Demande t'il en me regardant

Je fais doucement non de la tête.

_ moi je n'y ai jamais réfléchi dit il en laissant ses yeux circuler dans le vide comme si c'était maintenant qu'il réfléchissait à la question.

Je le regarde faire. Il fronce les sourcils, puis les défronce avant de plonger ses yeux dans les miens à nouveau.

_ tu a des yeux magnifiques dit il doucement en me regardant de plus prêt

Je suis en quelques sorte fascinée par à quel point il peut faire preuve de violence inouïe mais en même temps d'une infinie douceur.

_ si on avait un bébé il aurait peut être tes yeux. Ce serait un peu de toi et un peu de moi dans un minuscule corps, plus minuscule que le tien rigole t'il en entrelacant nos doigts

Attendez, était il entrain de me faire comprendre qu'il serait favorable à l'idée d'avoir des enfants là ? Ce n'était pourtant pas là le sujet.

_ je crois même que je pourrais l'aimer continue t'il

Ah, parce qu'il y avait un doute en plus.

_ peut être pas autant que je t'aime toi mais je crois que je ferai un excellent papa, mon père m'a bien montré tout ce qu'il ne fallait pas faire à son enfant

C'était la première fois qu'il parlait de son père comme ça. Je repense aux cicatrices que m'a montré Mia, je n'imagine même pas ce qu'on à lui faire subir à lui. Il a dû vivre des choses horribles de la part de son propre père. Je le regarde un peu attristé par sa situation.

_ tu n'a pas d'autre famille ? Demandais je en le regardant

Il baisse les yeux sur moi, toujours en jouant avec mes doigts.

_ si, je t'ai toi maintenant murmure t'il avant de me serrer un peu plus

J'ai un peu de peine pour lui d'un coup. Si ca se trouve il est juste très malade, si ca se trouve l'obssessionnel compulsif  à qui j'ai fais face jusqu'a maintenant ce n'est pas vraiment lui, qui sait, peut être que le vrai lui c'est celui qui était entrain de me caresser doucement les cheveux là en ce moment, si ca se trouve il a juste besoin d'aide.

  Ensuite il ne dit plus rien pendant très longtemps. Sa respiration se fait beaucoup plus légère. Il s'était endormi. J'essaie doucement de retirer mes doigts et de partir prendre un bain mais il me retient fort puis pose ma main sur son torse.
  Je finis par m'endormir moi aussi.

Morbidly obsessed Où les histoires vivent. Découvrez maintenant