Morbidly obsessed

chapitre 21

Pov de Tessa Lautner

Je suis resté au poste de police jusqu'à la nuit, l'officier à dit qu'il était préférable d'attendre la tombée de la nuit pour partir ainsi, nous serions plus discret. Je ne lui fais pas si confiance que ça mais en réalité je n'ai pas le choix. C'est le seul qui veuille bien m'aider. De toute façon il fait parti des forces de l'ordre non ? Je devrais être en sécurité.

  C'est donc au environ de 23h que nous prenons la route à bord d'une petite fourgonnette.
  J'ai la dalle comme pas deux, je n'ai rien manger depuis ce matin et j'ai beaucoup couru. D'ailleurs ma jambe me lance horriblement, ma cheville est enflée et ca commence un peu à m'inquiéter mais le policier à dit qu'il m'emenerait dans une pharmacie chercher de quoi me la soigner.

_ sommes nous encore loin ? Demandais je en le regardant

_ nous y sommes presque mademoiselle répond t'il sans me regarder

_ demain vous ferez une descente chez mon ravisseurs pas vrai ?

_ Oui mademoiselle, on va faire ça répond t'il en me regardant cette fois avec un drôle de sourire

Je me tais et regarde devant moi, ohh que j'ai faim, je n'ose pas lui demander de me prendre à manger, je considère qu'il en fait déjà assez pour moi. Mais j'espère quand même qu'il y pense .

Après plusieurs minutes à rouler, il s'arrête, enfin sommes nous arrivé ? J'étais entrain de somnoler. J'ouvre les yeux et remarque que nous étions au milieu de nul part.

_ pourquoi nous arrêtons nous ? Demandais je en fronçant les sourcils

_ je dois faire pipi répond t'il en descendant

Il descend puis je le vois s'éloigne par derrière grace au rétroviseurs extérieurs. Je le perd de vu un instant jusqu'à ce qu'une voiture vienne se garer avec ses phares allumées, alors je revois mon policier. Il s'arrête et parle avec la personne qui venait de sortir de la voiture. Je ne pouvais pas la voir parce que le rétroviseur m'offrait une vu limiter.

Je me retourne sur mon siège pour quand même essayer de voir, je ne pouvais pas les entendre mais l'homme qui venait d'arriver sort une grosse liasse de billets qu'il dépose dans les mains du policier.

Ca sent pas bon ça !

  Je couche mon siège pour avoir une meilleure visibilité. Les deux hommes avançaient maintenant vers la fourgonnette. Quand ils arrivent dans les phares de celle ci je reconnus sans difficulté Carlos l'un des hommes de main de Ken.

Mon cœur accélère illico. Je pousse alors la portière et je m'élance pour m'enfuir mais ma cheville ne me permettait pas d'aller bien loin. Carlos me rattrape avant même que je ne fasse deux pas. Je me met alors à crier.

_ AU SECOURS ! À L'AIDE, S'IL VOUS PLAIT AIDEZ MOI criais je de désespoir, je ne veux pas retourner là-bas

Carlos me plaque fermement contre son torse et me soulève, je ne pouvais bouger que mes pieds. Je commence alors à balancer ceux ci.

_ S'IL VOUS PLAIT MONSIEUR ANTONIO, ILS VONT ME FAIRE DU MAL criais je en espérant que le policier change d'avis mais il n'en fit rien, il rigola juste avec une voix pâteuse avant de monter dans la fourgonnette et partir.

Carlos est maintenant mon seul espoir. Alors qu'il me conduisait vers sa voiture, j'essaie de le convaincre de me laisser partir

_ s'il vous plaît Carlos, vous savez très bien qu'il va me tuer, laissez moi partir dis je en pleurant

Il ne s'arrête pourtant pas, il me maintenait juste plus fort pourque j'arrête de bouger

_ je vous reverserai toute mes économies s'il vous plaît, vous... vous pouvez juste me laisser ici ensuite vous irai lui dire que vous ne m'avez pas trouvé le suppliais je encore