chapitre 67

1K 59 9
                                    

Pov de Kenneth Cole

Je suis assis dans mon bureau un verre de whisky à la main , plongeant dans le noir complet de mon esprit.
Tessa ne m'adresse plus aucun mot. C'est à peine si elle me lançait un regard. Je suis complètement mortifié , pourtant j'ai tellement besoin d'elle en ce moment, je sais bien que c'est de ma faute tout ca et que si on à perdu un bébé c'est de ma faute mais cela me tue de l'intérieur. Je passe les journées à m'imaginer ce qu'aurait été notre vie avec cette grossesse. Tout les scénarios que je me suis fait sont tellement plus joyeux que ce que nous vivons.

Chad m'a conseillé qu'il fallait être là pour elle maintenant plusque jamais et que même si elle me repoussait comme la peste, je ne devait pas l'abandonner mais c'est si dure de ne pas pouvoir effleuré sa peau . C'est si dure pour moi de ne pas pouvoir la prendre dans mes bras.

Je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à arranger les choses. Elle semble si malheureuse de jour en jour, je ne le supporte pas, je voudrais la secouer un peu, la forcer à sortir mais Mia me l'interdissait, d'après elle je devais lui laisser du temps. Je suis perdu, tout ce que je veux c'est retrouver Tessa, lui faire comprendre que je me sens minable et que plus jamais je ne lèverai la main ni même la voix sur elle.

   Suite à un accès de rage je fais voler mon verre qui va s'écraser sur le mûr, je détestais l'idée de perdre le contrôle, d'être impuissant face à toute cette situation et surtout j'étais fou de rage après moi même pour ce que j'avais fais à Tessa.

  Je prend mon manteau puis je sors . Je conduis jusqu'à la plage où je me pose pour fumer.

Je reste là, perdue dans mes pensées très longtemps. Je ne rentre que quand il fait nuit noir.

J'étais un peu bourré. Je rentre dans le salon en titubant. Maria me salut. Je lui réponds par un signe de la main, fatigué.

_ euhh monsieur Tess... madame n'a pas touché à son assiette ce soir aussi, cela commence à devenir inquiétant fit elle en me regardant avec un plit soucieux qui barrait son front

_ depuis quand ne mange t'elle pas ?

_ depuis quelques semaines déjà elle se nourrissait déjà très faiblement mais j'ai remarqué qu'hier elle n'avait toucher à aucun de ses plats et aujourd'hui aussi me fit t'elle savoir. Je crois qu'elle est dépressive, il faut faire quelque chose ajoute t'elle visiblement très inquiète

Je ferme les yeux en me sentant encore plus coupable, c'est normal qu'elle fasse une dépression, elle vient de faire une fausse couche, c'est Chad qui avait raison je devrais la soutenir au lieu de passer mes journées à me torcher la gueule.

_ merci Maria fis je en montant les escaliers 4 a 4.

Cela faisait déjà des jours que je n'avais pas tenté de l'approcher, elle pourrait mieux réagir maintenant, je l'espère.

  Quand j'arrive au pas de sa porte, j'attends plusieurs minutes avant d'enfin ouvrir.

Elle était allongée sur le lit comme d'habitude.

_ ca va ? Demandais je en m'approchant avec précaution

Elle détourne le regard.

_ je veux juste savoir comment tu te sens ? Maria m'a dit que tu n'avais rien avalé

_ tu a tué mon bébé comment je me sens à ton avis

Je baisse la tête à sa phrase.

_ c'est vrai tu a raison de me détester je...

_ tu n'a pas à me dire ce que j'ai raison de faire ou non, tout ce que je veux de toi c'est que tu disparaisse. Tu me dégoûte et je..je te déteste.

Je soupire blessé par toute ces paroles.

Morbidly obsessed Où les histoires vivent. Découvrez maintenant