Chapitre 16

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PDV Harry/Daphné

Quand Harry se réveilla à l'infirmerie, il faisait encore nuit. Il regarda autour de lui, il constata que Weasley était dans le lit du fond. Puis il se souvient des événements de la nuit dernière. Mais alors qu'il se redressé, il senti un poid sûr ses jambes, il remarqua la présence de Daphné et il remarqua que cette dernière lui tenait la main. Il conclu donc quelle avais passé la nuit ici, afin de rester avec lui. Par contre il manqué une personne et c'était pas normal qu'elle pas soit là.
- SIRIUS. Cria Harry.
Son éclat avait réveillé Daphné.
- Amour, tu va bien? Demanda Daphné.
Avant que Harry ne puisse répondre, la porte du bureau de l'infirmière s'ouvrit et madame Pomfresh en sortit avec dans sa main le plus gros morceau de chocolat qu'on puisse imaginer. On aurait dit un véritable rocher.
- Ah mon patient est réveillé. Lança t'elle d'un ton brusque.
Elle posa le chocolat sûr là table de chevets d'Harry et entreprit de le casser en morceaux grâce à un petit marteau.
- Ou es le professeur Rogue? Demanda Harry.
- Il est dans ses appartements en train de se rétablir, soyez sans crainte il survivra. Répondit sombrement madame Pomfresh. Et vous Potter vous allez... par la barbe de merlin que faite vous Potter?
Harry s'était redressé dans son lit. Il remit ses lunettes et prit sa baguette magique.
- Je dois aller voir le directeur, dit-il.
- C'est impossible mon amour. Répondit Daphné.
- Et pourquoi serait-ce impossible? Demanda Harry avec colère.
- Tout va bien Potter. Black à était capturé. Il est enfermés là-haut. Les détraqueurs vont lui donner un baiser d'un moment à l'autre. Dit madame Pomfresh d'un ton apaisant.
- QUOI? Cria Harry.
Harry s'était assis sur le bord de son lit complètement anéanti, Daphné s'est assis à ses côtés pour essayer de lui remonter le moral.
- Vous vous rendez compte qu'ils ont arrêté un innocent? Demanda Harry d'un air incrédule.
- Black innocent? Vous plaisanté Potter. Il a tout de même tué douze moldus et un sorcier. Rétorqua madame Pomfresh comme si Harry lui disait que Dumbledore se balader sûr les mains.
- Madame Pomfresh, Harry à raison. Black est innocent, j'étais la également. Dit Daphné.
Madame Pomfresh leva les mains au ciel, comme pour dire qu'elle abandonné.
- Quoiqu'il en soit Potter, vous n'irai nulle part tant que vous n'aurait pas pris votre chocolat.
Mais avant que Harry ne puisse dire quelque chose la porte de l'infirmerie s'ouvrit pour laisser entrer le directeur.
- Professeur Dumbledore, Sirius Black...
- Pour l'amour du ciel. D'abord monsieur le ministre, maintenant vous monsieur le directeur. C'est une infirmerie ici, pas un moulin. S'exclama madame Pomfresh.
- Toutes mes excuses Pompom, mais j'ai besoin de parler à Mr Potter et Miss Greengrass, répondit Dumbledore, très calme. Je viens juste de parler avec Sirius Black...
- J'imagine qu'il vous a raconté les mêmes histoires qu'il a raconté à Potter et Miss Greengrass. Dit sèchement madame Pomfresh. Comme quoi il est innocent.
- En effet et ainsi que d'autres choses que Black m'a raconté. Admit Dumbledore en regardant l'infirmière à travers ses lunettes en demi lune. Mais quoiqu'ils en soit, je dois parler à Harry et Daphné. Donc Pompom, je vous prie de nous laisser.
- Mais enfin monsieur le directeur, soyez raisonnable. Monsieur Potter a besoin de soins et il a besoin de repos.
- Désolé, mais ça ne peut pas attendre, j'insiste. Répliqua Dumbledore.
Madame Pomfresh eut une moue indigné et retourna dans son bureau, à l'autre bout de la salle, tout en claquant la porte derrière elle.
Une fois, totalement sûr que l'infirmière était bien parti dans son bureau, le professeur Dumbledore se tourna ensuite vers Harry et Daphné.
- Professeur, Black à dit la vérité.
- Pettigrow est vivant, c'est un rat et il s'est enfui quand le professeur Lupin s'est transformé en loup-garou...
Mais Dumbledore leva la main pour les faire taire.
- A vous d'écouter, maintenant, et je voudrai que me laissiez aller jusqu'au bout sans m'interrompre, car nous avons très peu de temps, dit-il avec calme. Il n'y a pas l'ombre d'une preuve qui puisse confirmer l'histoire de Black, à part votre témoignage et malheureusement le témoignage de deux jeunes sorciers de treize ans ne pourra convaincre personne. Hélas dès dizaines de témoins on juré avoir vu Sirius tuer Pettigrow. J'ai moi-même certifié au ministère que Sirius avait été le gardien du secret des Potter, mais je me rends compte de mon erreur.
- Le professeur Lupin où même le professeur Rogue pourrait vous raconter. L'interrompit Harry, incapable de garder le silence.
- Le professeur Lupin se trouve actuellement en plein cœur de la forêt interdite, donc on peut dire qu'il est indisposé. Quand il sera redevenue un être humain, il sera trop tard, Sirius sera pire que mort. De plus les loups-garous inspirent une telle méfiance à la plupart d'entre nous que sa déposition ne comptera pas beaucoup... En plus, Sirius et lui sont de vieux amis...
- Mais... Commença Harry.
- Écoute moi Harry. Il es trop tard tu comprends. Tu dois admettre qu'il y a beaucoup de preuve qui peuvent condamné Sirius. Dit le professeur Dumbledore.
- Avec tout le respect que je vous dois professeur, mon père peut aidé Sirius à s'en sortir. Et puis c'est tout de même un innocent. Dit Daphné d'un ton désespérée.
- Je me dois de vous contredire Miss Greengrass, mais Sirius n'a pas eu le comportement d'un innocent. Il a tout de même attaquer la grosse dame, ensuite il est ensuite entré dans la tour de Gryffondor armé d'un couteau... Donc non et puis sans Pettigrow, Sirius à plus de chances de se faire condamné que d'être innocenté.
- Mais vous, vous nous croyez!
- Oui, je vous crois, dit Dumbledore. Mais je n'es hélas pas le pouvoir de convaincre les autres de la vérité, ni d'annuler les décisions du ministère de la magie...
Harry observa le visage grave de Dumbledore et eut l'impression que le sol se dérobé sous ses pieds. Il avait toujours cru que Dumbledore pouvait résoudre tout les problèmes, il s'était attendu à ce qu'il trouve une solution aussi minime soit-il... Mais leur dernier espoir s'évanouissait. Sentant son trouble Daphné lui pris la main.
- Ce qu'il nous faudrait, poursuivi lentement Dumbledore, c'est d'un peu plus de temps.
Ses yeux bleus se posèrent alternativement sûr Harry et Daphné.
- Mais... commença Daphné. Mais bien sûr. S'exclama t-elle soudain en ouvrant dès yeux rond.
- Maintenant, écoutez moi bien, dit Dumbledore à voix basse en articulant très soigneusement. Sirius est enfermé dans le bureau du professeur Flitwick au septième étage. La treizième fenêtre à droite de la tour ouest. Si tout se passe bien, vous pourrez sauver plus d'un innocent, ce soir. Mais rappelez-vous ceci tout les deux : il ne faut pas que l'on vous voie. Miss Greengrass vous connaissez la loi, vous connaissez l'enjeu. Il ne faut surtout pas que l'on vous voie.
Harry qui ne comprenez strictement rien ne pu que regarder le professeur Dumbledore sortir de l'infirmerie.
- Je vais verrouillé la porte. Il est minuit moins cinq, dit-il en consultant sa montre. Trois tours devrait suffire miss Greengrass. Bonne chance.
- Bonne chance ? Répéta Harry tandis que la porte de l'infirmerie se refermer sur le directeur. Trois tours? Qu'à t'il voulu dire? Daphné tu as compris quelque chose toi ?
Mais Daphné avait passé la main dans le col de sa robe et elle en retira une très longue et très fine chaîne d'or qu'elle portait autour du cou.
- Viens ici Harry, dit-elle précipitamment. Vite amour.
Abasourdi, Harry s'avança vers elle. Daphné tenait la chaîne devant elle. Sur la fameuse chaîne en or se trouvait un petit sablier qui était accroché.
- Viens...
Elle lui passa également la chaîne autour du cou.
- Prêt ? Dit-elle le souffle court.
- Tu veux bien me dire ce qu'on doit faire ? Demanda Harry complètement déboussolé.
Daphné fît tourné le sablier trois fois.
La salle de l'infirmerie s'effaça soudain. Harry eut l'impression qu'il s'était mis à voler en arrière à une vitesse vertigineuse. Il vit un tourbillon de couleur et de formes passé devant ses yeux. Le sang lui battait les oreilles. Il essaya de crier, mais il n'y parvient pas.
Tout à coup, il senti à nouveau le sol sous ses pieds et sa vision redevint normale.
Il se trouvait dans le hall d'entrée, debout à côté de Daphné. L'endroit en lui-même était désert et un flot de lumière inondait le sol dallé. Il regarda Daphné d'un air effaré. La chaîne du sablier s'enfonçait dans la chair de son cou.
- Daphné, qu'est-ce que...?
- Là!
Daphné prit Harry par le bras et l'entraina vers un placard à balais. Elle ouvrit la porte du placard, le poussa à l'intérieur, au milieu des seaux et dès serpillières, et referma la porte derrière elle.
- Daphné, dit moi que tu vas enfin m'expliquer ce qui s'est passé. Demanda Harry d'un ton désespérée.
- On à remonter le temps, murmura Daphné en enlevant là chaîne du cou de Harry. On est revenu trois heures en arrière...
- Mais....
- Chut! Écoute! Quelqu'un vient. Il me semble que c'est nous!
Daphné colla l'oreille contre la porte du placard.
- Dès pas dans le hall... Mais oui c'est vrai on devait faire notre pique-nique.
- Donc, ce que tu es en train de me dire, c'est qu'on est à la fois dans ce placard et dans le hall. Murmura Harry.
- Oui, répondit Daphné. J'en suis totalement convaincu... Il n'y a pas plus de deux personnes.
Elle s'interrompit, l'oreille toujours collée contre la porte.
- On vient de sortir dès cachots.
Daphné vient se blottir contre Harry, qui était malade d'inquiétude et qui avait une foule de questions.
- Ou est-ce que tu as eu ce sablier?
- Ça s'appelle un retourneur de temps, chuchota Daphné. Tu te souviens quand Rogue voulait me voir?
- Il te l'a donné en début d'année, si je comprends bien. J'arrive pas à y croire.
- Amour, ne soit pas en colère contre moi. Je voulais t'en parler mais le professeur Rogue ma fais juré d'en parler à personne. Il fallut qu'il écrive plein de lettres au ministère de la magie pour m'en obtenir un. Il leur à dit que j'étais une élève modèle et que je ne m'en servirais que pour mes études... Chaque fois que je retournait le sablier, je remonter le temps d'une heure et c'est comme ça que je pouvais assister à tout mes cours, tu comprends. Mais je suis vraiment désolé de pas te l'avoir dit.
- Je comprends, mais cette fois plus de secret entre nous. Dit Harry avec tristesse.
- Plus de secret. Promis Daphné en posant ses lèvres sur les siennes. Mais mon amour, je comprends pas ce que Dumbledore attend de nous! Pourquoi nous avoir dit de remonter trois heures en arrière et en quoi ça peut aider Sirius ?
Harry regarda Daphné dont le visage était plongée dans la pénombre.
- Sûrement que quelque chose c'est produit à ce moment là et qu'il veut qu'on le change. Répondit Harry d'un air songeur. Il y a trois heures, on était parti faire notre pique-nique qui avait était écourté... Et Dumbledore nous a dit... il a dit qu'on pourrait sauver plus d'un innocent ce soir.
Daphné compris soudain.
- Harry, sa voudra dire qu'on pourra sauvé Sirius. Commença Daphné.
- Et qu'on pourra l'empêcher de ce faire embrasser par les Détraqueurs. Termina Harry.
- Dumbledore nous a dit ou se trouvait la fenêtre...
La fenêtre du bureau de Flitwick ! Là où il est enfermés, où devrait je dire ou il sera enfermé! On va devoir voler jusqu'à cette fenêtre.
- Sauf que Daphné, on a toujours un petit problème. Dit Harry.
- Lequel? Demanda cet dernière.
- On va faire comment pour voler? Demanda Harry.
- On improvisera. Répondit Daphné. Mais bon sang, si on arrive à faire tout sa sans être vu, sa sera un miracle.
- Ont doit essayer, dit Harry.
Il colla l'oreille contre la porte.
- Je crois qu'il n'y a personne... Viens, on y va...
Harry ouvrit la porte du placard. Le hall d'entrée était désert. Ils sortirent le plus vite possible de leur cachette, sans faire de bruit, puis descendirent les marches qui menaient dans le parc. A nouveau, le rayon du soleil qui annoncé la fin de la journée entouré la cime des arbres de la forêt et les ombres s'allongeaient autour d'eux.
- Si quelqu'un regarde par la fenêtre, on est cuit... dit Daphné d'une petite voix aiguë tout en jetant un coup d'œil à la façade du château.
- On va courir, dit Harry d'un ton décidé. Droit dans la forêt, d'accord? On se cachera derrière un arbre et on regardera ce qui se passe...
- Non, j'ai une idée, on va passer par les serres et ensuite là forêt. Étant donné que la cabane de Hagrid n'est pas trop loin du lac et donc ont pourra surveiller de la. Mais n'oublie pas, il faut absolument pas qu'on nous voit. Dit Daphné.
Après avoir accepté cette idée, Harry s'élanca en direction de la forêt interdite suivi par Daphné. Ils coupèrent par le potager jusqu'au serre, firent une halte en se cachant derrière, puis repartirent à toute vitesse jusqu'à la forêt.
Parvenus à l'abri des arbres, Harry se retourna. Un instant plus tard Daphné arriva à son tour hors d'haleine.
- Bon maintenant on doit attendre qu'on soit tous entré dans le saule cogneur. Dit Daphné le souffle court.
Le temps passa très lentement, seul le bruit du vent et le mouvement des arbres donné un moment de paix au deux jeunes sorciers. Au bout d'un moment, ils virent Ron Weasley sortirent de la cabane de Hagrid avec Pettigrow sous sa forme de rat et virent qu'il prenait la direction du couple d'amoureux qui était prêt du lac.
- Dis moi mon amour, c'était pour sa? Demanda Harry.
- Quoi donc? Demanda Daphné.
- Le pique-nique, c'était pour m'avouer la vérité par rapport au retourneur de temps? Répondit Harry.
- En partie oui, mais pas que. Je voulais passer du temps avec toi. Mais avec tout ses examens et les révisions qui ont pratiquement mis fin à notre couple, c'était dur. Dont je m'excuse d'ailleurs. Dit Daphné avec tristesse.
- Tu n'a pas à t'excuser Daph. Déjà d'une part je t'es déjà pardonner et puis dès dispute dans un couple sa arrive. Répondit Harry en la prenant dans ses bras.
Avant que Daphné ne puisse dire quelque chose, ils entendirent quelqu'un crié.
- Reste tranquille Croutard. Dit Ron Weasley.
- Voilà Séléna et Sirius. Remarqua Harry.
En effet, Séléna était en train de se dirigé vers Weasley et Sirius sous sa forme de chien venait de surgir du saule cogneur, puis attrapé Weasley.
- Ça fait vraiment bizarre de se voir en double et surtout dans cette situation. Dit Harry en regardant Sirius tiré Ron Weasley entre les racines. Tiens regarde, tu es en train d'envoyer un patronus à Rogue.
Les deux amoureux regardèrent se déroulé la situation, jusqu'à que l'arbre s'immobilise. Au bout d'un moment, ils virent apparaître Lupin en premier et beaucoup plus tard le professeur Rogue.
- On es tous entré, on à plus qu'à attendre. Dit Daphné. Amour, t'es sûr que ça va? Tu m'a l'air ailleurs.
- Il s'est passé quelques choses au bord du lac, la nuit où Pettigrow s'est échapper. Répondit Harry.
- Il s'est passé quoi exactement? D'après Corneilus Fudge, les détraqueurs sont retourné à leur poste. Et que Sirius à était envoyé au bureau du professeur Flitwick en attente du baiser du détraqueurs. Dit Daphné.
- Quelqu'un nous à sauvé Sirius et moi. Répondit Harry.
- Et c'est qui? Là personne qui vous a sauvé Sirius et toi dois être vraiment puissante. Remarqua Daphné.
- Il y a qu'une seule chose qui peut repousser les détraqueurs. Un patronus vraiment puissant. Dit Harry.
- Sa je suis bien d'accord, mais qui? Demanda Daphné. Un professeur?
- Non c'était pas un professeur. Répondit Harry.
- Si tu dis que c'est pas un professeur. C'est que t'as du voir la personne. Surtout si le patronus brillé. Dit Daphné avec raison.
- Si tu préfère, je l'ai vu mais sûrement que je l'ai imaginé. J'avais pas l'esprit très clair... Car je me suis évanoui juste après...
- C'était qui à ton avis? Demanda Daphné.
- Je crois...
Harry s'interrompit, car il savait que ce qu'il allait dire était totalement absurde.
- Je crois que c'était mon père, murmura t-il enfin.
Daphné resta bouche bée. Elle le regarda avec un mélange d'inquiétude, d'amour et de compassion.
- Harry, je ne veux pas te faire de la peine. Mais ton père il est mort, dit-elle à voix basse en lui prenant les mains.
- Je le sais, répondit précipitamment Harry.
- Tu crois que tu as vu son fantôme ?
- Je ne sais pas... Non il avait l'air bien vivant.
- Mais alors...
- J'ai sûrement eu une hallucination, dit Harry. Mais d'après ce que j'ai vu... Il lui ressemblait... J'ai dès photos de lui...
Daphné continua de le regarder avec inquiétude.
- Je sais que sa semble dément, reprit Harry.
Il regarda au loin vers le château, mais c'était pas au château voir même à la salle commune qu'il pensait, mais à son père. Son père et ses trois amis... Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue... Serait-il possible que les quatre en même temps s'étaient trouvés dans le parc cette nuit? Queudver avait réapparu alors que tout le monde le croyais mort... Était-il donc impossible que son père ait fait de même? Était ce une vision? Hélas la silhouette était trop lointaine pour la voir distinctement. Pourtant la certitude de le voir était beaucoup trop grande.
La brise agita les feuilles au dessus de leur tête. La lune apparaissait et disparaissait derrière les nuages qui filaient dans le ciel. Daphné attendait, le regard fixé sur le saule cogneur.
Enfin, après plus d'une heure d'attente.
- On arrive! Murmura Daphné.
Ils se relevèrent, ils virent Lupin, Rogue, Pettigrow et Weasley sortirent du saule cogneur malgré les trois premiers eurent beaucoup de mal. Puis Sirius, Daphné et Harry sortirent également de l'arbre. Ils se dirigeaient vers le château.
Le cœur de Harry se mit à battre à tout rompre. Il leva les yeux au ciel. La pleine lune allait apparaître à tout moment.
- Harry, n'y pense même pas. Murmura Daphné comme si elle avait lu dans ses pensées. Nous ne devons surtout pas bouger. Il ne faut pas qu'on nous voit. De toute façon, nous ne pouvons rien faire...
- Alors, on va laisser Pettigrow s'échapper une fois de plus... dit Harry voix basse.
- Je sais que c'est frustrant amour, mais explique moi comment tu ferais pour retrouver un rat dans le noir? On ne peut rien. Si nous sommes revenus c'est pour aider Sirius, rien d'autre. Répondit Daphné.
- D'accord!
Le nuage dévoila la lune. Ils virent les minuscule silhouette s'arrêter au loin.
- Lupin est en train de se transformer, murmura Daphné.
- Daphné! Dit soudain Harry. Nous ne pouvons pas rester ici !
- On ne doit pas bouger, je te le répète.
- À moins que tu veuille servir de Steak spécial loup-garou. On devrait bouger.
Daphné laissa échapper un cri de terreur.
- Vite ! Dit-elle en se mettant à paniqué. Où peut-on se cacher? Les détraqueurs ne vont pas tarder à apparaître...
- On va chez Hagrid! dit Harry. Viens.
Ils coururent à toute vitesse jusqu'à la cabane du garde chasse. Ils entendaient à présent les hurlements du loup-garou.
Au moment où ils arrivèrent à la cabane, Daphné eut une idée. Buck l'hippogriffe était attaché dans le potager de Hagrid.
- Je crois que j'ai une idée pour sauver Sirius amour. Dit Daphné.
- Ne me dis pas que? Demanda Harry avec inquiétude. Ne me dit pas que tu compte faire ce que je pense.
- À moins que t'es un autre moyen, c'est là seul solution. Répondit Daphné.
- Hagrid sera anéanti. Même si je comprends que c'est là seul solution. Dit Harry avec tristesse.
- Je sais et j'en suis désolé. Et puis je pense que Sirius le lui rendra quand il sera innocenté. Répondit Daphné en lui prenant la main.
Après que Harry eut accepté cette idée, ils détachérent Buck et après que Harry se soit incliné devant Buck. Tout les trois se cachèrent pas trop cabane de Hagrid et pas trop loin non plus de la forêt interdite.
Harry regarda vers le lac, même si ils était à côté de la cabane de Hagrid, savoir où ils en étaient serait difficile.
- Je ferai bien d'aller au niveau du lac, dit Harry. D'ici on ne voit rien. Et surtout on risque pas d'arriver à temps.
Daphné le regarda d'un air soupçonneux.
- Je ferai rien qui me fera repérer, dit précipitamment Harry. Mais si nous ne voyons pas ce qui se passe, comment saurons-nous qu'il est temps d'allez chercher Sirius?
- Bon d'accord, j'attends ici avec Buck, mais je t'en supplie amour, fais attention à toi. Surtout avec les détraqueurs. Dit Daphné après l'avoir embrasser.
Harry pris la direction du lac en passant derrière la cabane. Il entendit des aboiements au loin. Cela signifiait que les détraqueur s'approchaient de Sirius. Dans un instant, Daphné et lui allaient se précipiter à son secours.
Cacher derrière un buisson, il regarda en direction du lac, dans l'espoir de voir celui qui avait fait apparaître le patronus.
Pendant un instant, il resta là indécis, devant la cabane de Hagrid. Il ne faut pas qu'on nous voie. Mais il ne voulait pas être vu. C'était lui qui voulait voir... Il fallait qu'il sache...
Les détraqueurs apparurent. Ils arrivaient de partout, surgissant dès ténèbres, glissant le long dès rives du lac... Ils s'éloignaient de l'endroit où se trouvait Harry, en direction de la rive opposés... Il n'aurait pas besoin de s'approcher d'eux.
Harry se mit à courir. Il ne pensait plus à rien d'autre qu'à son père... Si c'était lui... Si vraiment c'était lui... Il fallait qu'il sache à tout prix.
Il se rapprochait du lac, mais il n'y avait personne. Sur la rive d'en face, il voyait de minuscules volutes d'argent : le résultat de ses propres efforts pour créer un patronus.
Harry se cacha derrière un buisson tout au bord de l'eau, scrutant l'obscurité à travers les feuilles. Sur l'autre rive, les lueurs argentées s'étaient brusquement éteintes.
Il sentait en lui un mélange de terreur et d'excitation. D'un moment à l'autre...
- Viens... murmura-t-il, les yeux grands ouverts. Où es-tu? Papa...viens...
Mais personne ne se montra. Harry leva la tête pour voir le cercle des détraqueur qui se refermait de l'autre côté du lac. L'un d'eux relevait sa cagoule. C'était le moment où son sauveur devait apparaître... Mais cette fois, personne ne venait à son secours.
Ce fut à cette instant qu'il comprit. Ce n'était pas son père qu'il avait vu, mais lui-même.
Harry surgit de derrière le buisson et sortit sa baguette magique.
- EXPECTO PATRONUM! hurla-t-il.
De sa baguette jaillit alors non pas un nuage informe, mais un animal argenté qui étincelait d'une lumière aveuglante. Ébloui, il plissa les yeux pour essayer de voir ce que c'était. On aurait dit un cheval qui galopé silencieusement à la surface sombre du lac. Il le vit baisser la tête et charger les détraqueurs qui grouillaient sur la rive. A présent, il galopé tout autour des formes noires allongées par terre et les détraqueurs reculaient, se dispersaient en désordre, disparaissaient dans l'obscurité... Ils étaient partis.
Le patronus fit volte-face. Il revenait vers Harry, galopant à la surface immobile du lac. Ce n'était pas un cheval, ni une licorne. Mais un cerf qui resplendissait à la lumière de la lune...
L'animal s'arrêta sur la rive. Ses sabots ne laissaient aucune trace sur le sol. Il fixa Harry de ses grands yeux d'argent. Puis, lentement, il inclina sa ramure. Et Harry compris...
- Cornedrue, murmura-t-il.
Mais au moment où il tendit une main tremblante vers la créature celle-ci se volatilisa.
Harry resta immobile, la main toujours tendue devant lui. Puis il sursauta en entendant dès bruit de sabots. Il se retourna et vit Daphné qui courrait vers lui en traînant Buck derrière elle.
- HARRY JAMES POTTER, dit-elle avec colère. Qu'est-ce que tu as fabriquer ? Tu as dit que tu allais juste jeter un coup d'œil.
- Je viens de sauvé la vie de Sirius et moi... dit Harry. Viens derrière ce buisson, je vais t'expliquer.
Daphné, les yeux rond mais rempli de fierté, écouta le récit de ce qui venait de se passer.
- Est-ce que quelqu'un t'a vue?
- Bien sûr, tu ne m'as pas écouté ? Je me suis vue moi-même, mais j'ai cru que j'étais mon père !
- Harry, je suis vraiment fier de toi, tu as réussi à créer un patronus corporel. Et c'est pas rien. Dit Daphné.
- Cette fois, je savais que je réussirai à le faire, dit Harry. Tout simplement parce que je l'avais déjà fait...
Est-ce que tu comprends?
- Je ne sais pas... Oh, Harry, regarde Dumbledore.
Ils tournèrent les yeux vers l'autre rive. Dumbledore était descendu vers le lac et à fait apparaître dès brancards pour Harry et Sirius. Un troisième brancard sûr lequel le professeur Rogue était étendu flottait déjà à côté de lui. Puis sa baguette magique tendu devant lui, il fît avancé les brancards en direction du château.
- C'est presque l'heure, dit Daphné la voix inquiéte en regardant la montre sûr le bras d'Harry. Nous avons trois quarts d'heure pour agir avant que Dumbledore nous enferme à l'infirmerie. Nous devons sauver Sirius pour ensuite retourner dans nos lits avant que quelqu'un ne s'aperçoivent de notre absence.
Ils attendirent en regardant les nuages se refléter dans le lac. Buck s'ennuyait. Il était en train de chercher dès vers de terre dans le sol.
- Il est déjà en haut à ton avis? Demanda Harry en consultant sa montre.
Il regarda la façade du château et commença à compter les fenêtres à partir de la tour ouest.
- Regarde! Murmura Daphné. Qui est-ce? Quelqu'un vient de sortir du château !
Harry scruta l'obscurité. L'homme traversait le parc en courant. Quelque chose brillait à sa ceinture.
- Je l'ignore mais il a une chose brillante à sa ceinture. Répondit Harry.
- Sa doit être Macnair le bourreau, ce qui signifie qu'il est allé chercher les détraqueurs. On devrait y aller Harry. Dit Daphné.
Harry fît la courte échelle à Daphné pour qu'elle puisse grimper sur Buck. Puis il posa le pied sur une branche du buisson et grimpa devant elle sur l'hippogriffe. Il attacha ensuite l'extrémité de la corde de l'autre côté du collier de L'animal pour former des rênes.
- Prête? Murmura-t-il à Daphné. Tu ferais bien de tenir à moi...
Il donna un petit coup de talon sur les flancs de Buck.
L'hippogriffe s'éleva alors dans la nuit. Harry le serrait entre ses genoux et sentait ses grandes ailes battre puissamment. Daphné s'était cramponnée à la taille de Harry qui l'entendais murmurer :
- Oh, non... Je n'aime pas ça... Mais alors pas du tout...
Ils planaient silencieusement vers les étages supérieurs du château... Harry tira sur le côté gauche de la corde et compta les fenêtres qui défilé devant lui tandis que Buck changeait docilement de direction.
- Holà! Dit Harry en tirant de toute ses forces sûr les rênes.
Buck ralenti et s'immobilisa dans les airs. Par moments, l'hippogriffe perdait peu d'altitude qu'il regagnait aussitôt en accélérant le rythme de ses battements d'ailes.
- Il est là! Dit Harry qui venait de voir Sirius derrière la fenêtre.
Il se pencha, tendit le bras et parvint à taper contre le carreau.
Black leva la tête et Harry le vit ouvrir des yeux ronds. Il se leva d'un bond, se précipita sur la fenêtre et essaya de l'ouvrir mais elle était verrouillée.
- Écartez-vous ! Lui cria Daphné.
Elle sorti sa baguette magique, son autre main toujours cramponnée à la robe de Harry.
- Alohomora!
La fenêtre s'ouvrit aussitôt.
- Comment?... Comment... balbutia Black en regardant l'hippogriffe.
- Vite monte ! On n'a pas beaucoup de temps, dit Harry qui tenait fermement le cou de Buck pour essayer de le maintenir à la bonne hauteur. Il faut sortir d'ici, les détraqueurs arrivent. Macnair est allé les chercher.
Black s'accrocha aux montants de la fenêtre et se hissa sur le rebord. Par chance, il était suffisamment mince pour se glisser à travers l'ouverture. Un instant plus tard, il avait réussi à monter sur le dos de l'hippogriffe, derrière Daphné.
- Vas-y Buck ! Dit Harry en secouant la corde. Monte au sommet de la tour... allez!
L'hippogriffe agita ses ailes puissantes, parvint à prendre de l'altitude et se posa sur les créneaux de la tour ouest. Harry et Daphné mirent aussitôt pieds à terre.
- Il faut partir Sirius, vite ! Dit Harry, la respiration haletante. Ils vont arriver dans le bureau de Flitwick d'un moment à l'autre.
D'une patte, Buck frappait le sol et secoué la tête comme pour exprimer son impatience.
- Qu'est-ce qui est arrivé à l'autre garçon? Ron?
- Je me suis posé la même question Daphné. Renchérit Harry.
- Il va guérir. Il n'a pas repris connaissance car madame Pomfresh l'a endormi, mais elle à dit qu'elle parviendra à le remettre sur pied. Répondit Daphné.
Mais Black continuait de fixer Harry.
- Comment pourrais-je jamais te remercier ?....
- En te cachant et en me donnant des nouvelles sa serait un bon début. Dit Harry. Mais vas-y part.
- Mais...
Allez-y! Crièrent ensemble Harry et Daphné.
- Nous nous reverrons un jour, dit Black. Tu es... tu es le digne fils de ton père. Et toi tu es vraiment la digne fille de Maria, Daphné.
Il serra les flancs de l'hippogriffe entre ses talons. A nouveau, les ailes immenses se mirent en mouvement tandis que Harry et Daphné reculaient d'un pas. Buck s'éleva dans les airs, emportant son cavalier... Harry les regarda s'éloigner. Bientôt leur silhouette ne fut plus qu'un point minuscule dans le ciel, puis un nuage masqua la lune et ils disparurent dans la nuit, tandis que les deux jeunes sorciers reprirent le chemin de l'infirmerie.

Laurier ( Année 1 à 3 )   ( Terminée )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant