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Trois heures après, Lina se garait devant l’orphelinat. Le silence était lourds dans la voiture, Claude dormait. Il avait fait une crise plutôt violente au rendez vous avez la psy, Bryce à dû rentrer dans la pièce pour le calmer, il n’avait pas le droit d’être là pendant la séance et ça avait être tellement violent pour le rouge qu’il n’avait même pas écouté sa méfiance et s’était abriter dans les bras de l’argenté pour la première fois depuis son retour. Lina lui avait dit qu’ils avaient dû re évoquer sa vie pendant ses trois ans pour que la psy puisse étudier ses réactions, mais que cela a fait s’afficher tout ses événements traumatiques. L’argenté avait envie de dire deux mots à cette psy, mais il savait qu’elle n’avait pas du faire cela pour ça et qu’elle ne connaissait pas avant l’ampleur et l’état du rouge. Avant ce rendez vous la il y’avais eu le rendez vous avec le médecin et la nutritionniste ce qui n’était pas du tout agréable pour le rouge qui tremblait déjà comme une feuille. Ils étaient rentraient donc avec du matériel et des médicaments. Mais au derniers rendez vous après sa crise le rouge s’était endormi contre Bryce mettant fin à la séance immédiatement.
Ils rentrent donc en silence et Bryce le porte dans leur chambre. Le rouge se réveil au mouvement de son camarade l’allongeant. L’argenté s’assoit au bord du lit à bonne distance et attend qu’il se réveil. Le rouge émerge désorienté.

Bryce : On est rentré.

Le rouge ne sursaute plus en sa présence et s’assoit puis le regarde confus.

Bryce : Tu as fait une crise chez la psy, elle t’a rappellé des choses pas jolis et je suis rentrée pour te calmer tu t’es endormi contre moi.

Le rouge se souvient immédiatement et se met à trembler elle lui a tout fait revoir en flash et ça recommence maintenant, sa respiration s’accélere.

Bryce : Je suis là Clô, tu es à l’abris, je suis là.

Il lui prend la main et la serre extrêmement fort totalement agité, respirant fort et secouant la tête énergiquement. L’argenté ne sait pas si se sont les souvenirs qu’il chasse ou si il ne croit pas ses paroles.

Bryce : Je serais toujours là.

Le rouge le regarde, les larmes dévalant, les yeux comportant tant de douleur que l’argenté pourrait en sentir sa respiration se couper. Et surtout il voit que le rouge veux dire beaucoup, beaucoup beaucoup de choses mais qu’il respire mal, il ouvre la bouche et la referme mais aucun son ne sort

Bryce : Clô ne te force pas a m-

Claude : I-I…I-Ice

C’est une voix assez grave, une voix un peu rauque mais que connait bien l’argenté qui écarquille les yeux. Le rouge ne dit rien de plus respirant mal et tremblant mais fixant l’argenté qu’il a la surprise de voir se mettre à pleuré.

Bryce : Si tu savais comme je suis heureux que tu m’appelle Clô, tu me manquais tellement.

Le rouge avait lâché ses mots, sans savoir pourquoi. Peut être parce que malgré ce qu’il croyait il voulait avoir moins mal, et qu’avec Bryce il a moins mal. Il n’avait pas encore vu l’argenté pleurer depuis son retour mais savait à chaque fois qu’il le voyait, qu’il avait mal de le voir ainsi. Il avait essayé d’en avoir rien à faire, mais ce que ressent l’argenté l’impact toujours autant. L’argenté acceptait sans rechigner qu’il l’ignore, qu’il claque la porte aux nez des résidents autres que XqvEt Jordan, qu’il rejette ses plateaux, qu’il le repousse parfois dans la peur ou la méfiance. L’argenté malgré ça continuait d’être là et de s’inquiéter. Le rouge lui ressert là main doucement. Se calmant doucement.

Bryce : J-je peux te faire un câlin ?

Le rouge hésite mais il n’aime pas le voir pleurer. Il hoche la tête, et l’argenté avec son habituelle prévenance s’approche tout doucement en observant qu’il ne le rejette pas et vient le serrer doucement contre lui. Le rouge ne se sent pas capable de l’entourer encore de ses bras, il a peur. Alors il laisse sa tête choir contre son épaule. Ça fait longtemps qu’il n’a pas eu de vrai câlin, et il se rappel comme ceux du garçon ne cessait de l’apaiser à l’époque, comme si il avait un super pouvoir. La douleur pars pendant un moment, il est vulnérable la tout de suite mais bizarrement n’en à pas peur. Il s’endort donc à nouveau contre l’argenté apaisé pour de bon.

**

Jordan : Comment ça s’est passé ?

Il vient faire un câlin à l’argenté avant de l’inviter à s’assoir sur son lit en face de Xavier sur le sien.

Bryce : Le médecin a prévenu que sa situation devenait préoccupante et que si il continuait à ne rien manger il finirais en sonde. Il nous a rediriger vers la nutritionniste et on est ressorti avec du matériel en gros c’est un shaker et des espèces de poudres fruit et légumes. C’est censé être sa nourriture pendant un temps indéterminé jusqu’à ce qu’il reprenne un petit peu de poids et se décide à manger a nouveau des repas dit « normaux ». Il a aussi eu une ordonnance. Ensuite on a eu le rendez vous chez la psy, j’ai attendu dehors mais il a fait une crise vraiment violent, tellement qu-que j’ai crut qu’il n’arriverait plus du tout à respirer. J’ai fini par réussir à le calmer, il s’est endormi donc on a pu partir en pharmacie chercher ses médicaments et rentrer.

Ses deux amis se regardent le regard lourds de tristesse.

Bryce : Ne vous inquiétez pas en rentrant il s’est réveillé, il a failli faire une crise en ce souvenant de ce que la psy lui avait fait rappeler mais j’ai lundajs ses yeux qu’ik voulait parlé, il a essayé avec peine et il a fini par prononcé « ICE » et a accepté un câlin avant de se rendormir contre moi mais il avait l’air un peu mieux.

Les deux ont alors les yeux rond.

Xavier : Il a parlé ?!

Jordan : I-Il a vraiment parlé ?!

Bryce sourit et hoche la tête, à leur grand étonnement car Xavier ne montrait rien, au contraire il les soutenait dans leur moment de faiblesses et était toujours là pour essuyer leur larmes, il virent une larme couler sur sa joue droite.

Xavier : Qu’est ce que-

Puis une deuxième larmes, il les essuya mais rebelote. Bryce le prend par les épaules :

Bryce : Tu as  le droit d’avoir mal Xav, comme tu a le droit d’être soulagé. Tu ne nous a rien montré depuis qu’il est revenu mais on voit que tu a mal, on te connais, je te connais tu es mon frère.

Xavier l’étreint alors comme il le faut rarement de lui-même. Bryce lui rend son étreinte doucement et sent ses larmes mouiller son épaule et il lui caresse le dos. Jordan sourit, il voit le soulagement énorme de son copain qui avait peur que le rouge se laisse mourir éternellement. Mais maintenant ils ont un signe que le rouge comprend qu’il est peut être en sécurité et qu’il veux peut être que la souffrance le quitte.

Jordan : C’est séance larmes pour toi Bryce aujourd’hui hein ?

Xavier attrape un coussin et le balance au visage du vert qui rigole tout comme l’argenté tandis que le rouge essuie s’est larmes.

Bryce : J’aimerais vous demander quelque chose .Vous savez avec Lina vous êtes les seuls qu’il autorise à rentrer dans la chambre parce que je sais qu’il tient à vous. Il a retrouvé des photos de nous quatre et ce n’est pas rare que je le surprend à les regarder. Et si on essayait de jouer par exemple à des jeux de société dans la chambre, sur le toit ou même qu’on essai de le faire se joindre à nous pour des passes. Je pense qu’il aurait besoin de passer du temps avec nous. Il s’appuit sur moi et je serais là pour lui, mais je veux aussi qu’il puisse compter sur vous comme avant

Jordan : Ouiiiiiiiii !

Xavier : C’est une bonne idée Bryce merci.

Jordan : Câlin collectiiiiiif !

Il se jette sur eux les faisant rire.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant