Jordan : C’est génial.
Bryce : Oui c’est un petit progrès.
Xavier : Il aura fallu une semaine mais qu’il veuille rester auprès de toi auprès de lui est une bonne avancé
Jordan : C’est trop mignon !
Bryce : Je suis pas sûr que le balancer un mot de crayon à deux centimètres du visage soit mignon.
Jordan : Mais non pas ça !
Bryce et Xavier se regardent perdu.
Jordan : Tu te rend pas compte ? Quand il est revenu il n’avait plus confiance en personne, il était terrorisé et son amour pour toi était toujours si fort que t’es le premier a qui il a donné sa confiance malgré tout ce qu’il a pu subir. Puis pendant son amnésie pareil alors qu’il avait vu que toi et lui étiez différent de ses souvenirs du collège qui pour lui datait d’hier. Il t’a aimé en sachant tout ce que tu avais vécu et fait quand il était pas là. Et là aussi dans une rechute extrêmement violente revivant son enfer de trois ans d’un coup, il désir que tu reste prêt de lui. Même si il ne sait pas s’exprimer autrement qu’en balançant des trucs pour l’instant. Son amour pour toi est si fort, c’est tellement beau.
L’argenté sourit et Xavier fait la moue faisant rigoler les deux autres et Jordan lui fait un bisou sur le front.
Jordan : Mais oui je sais que tu m'aime incroyablement fort mon ange. Et moi aussi
Xavier : Tant mieux !
Tout les trois rigolèrent. Et Xavier sourit et dit à voix basse.
Xavier : Regardez qui observe par la porte du réfectoire.
L’argenté voir le rouge qui les observait. Leur regards se croisent, le rouge sursaute et part. Bryce se lève :
Bryce : Il a peut être besoin de moi je devrais y aller.
Xavier : Je crois qu’il était curieux de quelque chose. C’est bien la première fois depuis son ressouvenir qu’il sort pour autre chose que son hygiène.
Jordan : Vas y file tu nous raconteras.
L’argenté sourit et débarrasse son plateau
**
L’argenté évite de justesse un nouveau livre.
Bryce : Quoi tu ne veux pas que je bouge ?
Le rouge lui avait envoyé un livre quand il allait de son côté de la chambre et pareil quand il a reculé. Le rouge se tort les mains, toujours les jambes repliées contre son torse .
Bryce : Lion si tu veux quelque chose il faut essayer de me le faire comprendre.
Le rouge le fixe et l’argenté ne comprend pas, il a l’air de vouloir quelque chose tout en ne sachant pas si il le veux.
Bryce : Tu hésite à me dire ce que tu veux ?
Le rouge le fixe toujours.
Bryce : Tu as du mal à me dire ce que tu veux.
Le rouge qui se tordait les main, les épaules voûtées s’immobilise.
Dans le mille.
L’argenté dit d’une voix douce :
Bryce : T’ai-je fais du mal jusqu’à présent ?
Le rouge détourne le regard non pas culpabilisateur mais sachant très bien où l’argenté veux le mener.
Bryce : Tu n’a pas confiance en moi ?
Le rouge le regarde à nouveau, hésitant et perdu.
Bryce : Tu ne me fais pas confiance.
Le rouge pose sa tête sur ses genoux en le fixant. L’argenté demande :
Bryce : Est ce que tu veux que je m’approche ?
C’est la première fois que le rouge semble à nouveau vouloir quelque chose. Son hésitation fait comprendre à Bryce qu’il se demande surtout si c’est bien ou bon. L’argenté sait qu’en se reprenant ces trois ans en pleine poire, il a peur de la proximité avec quiconque. Surtout qu’avec son état physique il ne pourrait se défendre si quelqu’un s’en prenait à lui. Le rouge le fixe, essayant de marquer l’impassibilité mais Bryce le connait assez pour reconnaître son hésitation. L’argenté fait deux pas lentement, le rouge ne réagit pas. Bryce s’assoit prudemment au bout du lit et Claude est encore plus hésitant, un voile de peur dans les yeux.
Bryce : Je m’approche, quand tu veux que je me stop tu te recul d’accord ? Je n’avancerais pas plus je te le promets, si c’est le cas t’as encore un livre à côté de toi à me balancer.
Le rouge le fixe, l’argenté s’approche de quelques centimètres, le rouge sursaute mais ne recul pas. L’argenté continue prudemment jusqu’à la moitié du lit, et le rouge recul à ce niveau ci brusquement contre la tête du lit. Bryce dit d’une voix rassurante en levant les bras.
Bryce : Je m’arrête Lion je ne me rapproche pas plus d’accord ?
Le rouge tremble.
Bryce : Est-ce que tu veux que je me lève ?
Il fait mouvement pour se lève et le rouge lance le livre devant lui. L’argenté sourit et se rassoit.
Bryce : D’accord je reste là
Le rouge tremble plusieurs minutes l’observant méfiant. Plus les minutes passèrent et son regard changea , plus calme, moins agité. Ses tremblement cessèrent peu à peu. Tout deux restant à se fixer. Bryce essayant vainement de savoir ce que le rouge pouvait bien ressentir a cet instant, la peur étant passée. À quoi pensait il ? Que se demandait il. Le rouge fit alors quelque chose surprenant l’argenté, il prit un compas qu’il garda dans sa main, se rapprochant tremblant légèrement et s’allongea à côté de l’argenté assis. Bryce ne dit aucun mouvement, la tête du rouge à côté de ses jambes. Le rouge tremblait et serrait le compas contre lui. Mais il ne bougea plus. L’argenté sentit ses yeux s’embuer d’émotion. Il pensait que se rapprocher serait de trop pour le rouge ce soir, pourtant se dernier est venu se coucher à côté de lui, à l’envers dans le lit mais qu’importe. En position fœtal, tremblant et son « arme » dans la main par peur, mais qu’importe. Il restait la proche de lui tremblant. L’argenté ne fit aucun mouvement ne voulant pas gâcher ce moment, et qu’il ne fasse rien calma le rouge qui devait sentir qu’il l’observait. Le rouge ferma les yeux, gardant le compas contre lui, ses tremblements commencèrent à baisser d’intensité. Ils restèrent silencieux et le rouge finit par s’endormir ainsi. L’argenté sourit et resta longtemps, très longtemps ainsi à profiter du moment, le rouge allongé à côté de lui, étant venu de lui-même. Il est heureux et refoule ses larmes de bonheur. Il ne veux pas qu’elles rendent sa vie floue, il veux continuer de profiter de la scène. La première fois que depuis une semaine, le rouge s’endort sans cacher son visage derrière ses avants bras.
Bryce : Si tu savais comme je t’aime.
Ça va aller lentement, mais l’argenté est rassuré, le rouge n’a pas oublié. Il n’a pas oublié et se bas encore et toujours. Lui montre pour ne pas l’inquiéter. Il finit par lui enlever délicatement le compas et le recouvrir d’un plaid, il posa le compas sur l’étagère « d’armes à balancer » du rouge et part se coucher le cœur bien plus léger après toute sa douleur et crainte de cette semaine de rechute violente du rouge.
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Qu'est ce que trois face à toute une vie ?
FanfictionContenue sensible, peut heurter la sensibilité des lecteurs. Mention: TS, TCA...