24

50 4 28
                                    

Claude : Non

Lina : Claude s’il te plaît !

Claude : J’ai dis non !

Il envoie valser les médicaments et le carnet des mains du rouge.

Bryce : Lion c’est important po-

Claude : J’AI DIS NON QUAND EST-CE QUE VOUS ALLEZ ME LACHER BORDEL ?!

Bryce : On veux ju-

Claude : J’EN AI RIEN À FOUTRE QUE VOUS VOUS INQUIETEZ PUTAIN ! SI TU T’INQUIETAIS TU ARRETERAIS DE ME LACHER SI SOUVENT !

Il sort en claquant la porte. L’argenté se laisse tomber parterre et sanglote.
Comment en étaient-ils arrivés là ? Le rouge avait fait des progrès incroyable jusqu’à il y’a une semaine. Lina avait dû le convoquer dans le bureau et lui avait remit son courrier. Un procès allait bien avoir lieu, et revoir la Balafre semblait le pire cauchemar du rouge. Cela l’avait faut replonger profondément. Lui qui avait sembler aller mieux que jamais ces derniers jours, il avait suffit d’une annonce pour qu’il replonge. Et c’était un mélange de tout, crises d’angoisses, sautes d’humeur violentes avec paroles blessantes, puis grand silences. Il s’accrochait aussi beaucoup l’argenté qui s’en prenait plein la tronche lors de ses sautes d’humeurs violentes que je le rouge ne pouvait contrôle. Un fois juste après une violente sautes d’humeur l’argenté ne l’avait pas supporter, ses paroles même sous l’incontrôlé, l’avaient profondément blessé, il avait prit son manteau et étaient partir de l’orphelinat même en l’entendant pleurer et l’appeler sur la porte d’entrée. Il savait que dans tout les cas il pouvait aussi s’appuyer sur Xavier et Jordan.
L’argenté était épuisé, profondément épuisé de tout. Malgré qu’il s’inquiète pour lui, malgré qu’il l’aime. Il était souvent obliger de prendre une pause avec le rouge, de le confier à Xavier ou a Jordan et juste de partir, se vide la tête, se dire que les paroles blessantes du rouge n’était pas vra qu’il ne le pensais pas. Tout comme il savait qu’en rentrant le rouge lui demanderais pardon en s’abritant dans ses bras et qu’il lui dira sûrement que ce n’est pas grave. Parfois l’argenté s’en veux de son comportement. Mais il fait les shakers presque 2 chaque fois, est obligé de surveiller ou de faire prendre ses médicaments au rouge car sinon il ne les prendrais pas, il se précipite dans la chambre après ses cours par peur de savoir dans quel état il va le retrouver, toute la journée au lycée il s’inquiète encore pour lui, toutes les nuits il calme les crises du rouge. L’argenté n’arrive plus vraiment à sourire au lycée, il ne prend plus de plaisir à jouer au foot, il joue même mal tant il est ailleurs. Pour ses amis, surtout Axel et Shawn, il semble se faner doucement. Il a essayé de les rassurer mais lui-même ne se convainc pas. Quand il part changer d’air il culpabilise de laisser Claude qui a besoin de lui, il est presque son seul point d’accroche malgré les deux autres.
Lina vient doucement l’étreindre. Depuis le retour du rouge, le garçons n’avait jamais pleuré devant elle. Quand elle s’inquiétait que ce soit dur pour lui il disait : «  Ne t’inquiète pas Lina, tout va bien, je m’occupe de lui ». Mais il laissait enfin voir l’envers du décor. L’argenté était épuisé, beaucoup de ses professeurs avaient téléphoné inquiet de sa chute brutal, malgré ses notes qui ne descendaient pas en dessous de la moyenne, tout le corps enseignant s’interrogeait sur l’innattention de l’argenté.

Lina : On devrait peut être séparer vos chambre Bryce, c’est peut être mieux que tu ai ta propre chambre, même si je vous met à côté.

L’argenté secoue la tête :

Bryce : I-Il va se sentir abandonné Lina.

Lina : Pas si c’est moi qui le décide. Claude ne va pas bien d’accord ,et c’est normal avec ce qu’il a vécu, mais ce n’est pas une raison pour te faire basculer dans son mal.

Bryce : Non j-

Lina : C’est pas une question Bryce, je vais te changer de chambre pour celle à côté. Au moins le temps que tu puisse te reposer.

L’argenté comprend qu’elle ne lui demande pas son avis, et même si elle croit bien faire, et même si il en aurait effectivement besoin, il n’est pas sur que ce soit bien. Il n’a peur que d’une chose, que ça empire les choses. La porte s’ouvre à la volé sur le petit Joshua :

Joshua : Lina ! Il ne se réveil pas !

Elle se relève alarmée :

Lina : Qui ça Josh’ ?! Qui ça ?!

Joshua : C-Claude I-Il est dans la salles au cabines, y-y’a du Sang.

Le petit sanglote et l’argenté le dépasse et cours vers la salle des douches.

**

Lina est au téléphone, l’argenté la fixe. C’est long. Il n’a que trop contemplé le mur blanc en fasse de lui, il ne connait que trop bien maintenant les traces de peinture écaillés . Il a trop regardé les patients pour tenter de s’occuper l’esprit. Le rouge n’a apparemment rien eu de grave. Il a brisé un miroir du poings et perdu beaucoup de sang. Il est possible qu’il ai eu aussi une perte de mémoire juste avant d’après le témoignage de certains présents au moment des faits. Puis un disfonctionnement de langage, incapable alors de prononcer un mots correctement, ensuite il aurait brisé un second miroir, titubé. On l’aurait assez puis il serait tombé inconscient.
C’est de ma faute.
Avant le repas du soir, Claude lui avait demandé pourquoi l’argenté avait tendance à partir et le laisser seul, l’argenté avait avoué qu’il était fatigué. Le rouge ne lui avait plus parlé de la soirée jusqu’à cette saute d’humeur au moment du repas. Le rouge avait dû prendre son aveux comme un signe d’abandon, il a dû se dire quil lui volait toute son énergie et qu’il en avait marre de lui. Ce qui n’est pas le cas, il n’en a pas marre de lui, seulement parfois il a l’impression que malgré tout le rouge ne veut pas s’en sortir. Et il se demande alors en quoi il peut bien être utile
Lina raccroche, elle était au téléphone avec Stan, le second adulte de l'orphelinat qui la rassurait sur le fait qu'il avait ou calmer tout le monde et qu'ils étaient passés à table.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant