Qu'est ce que trois face à toute une vie ?

120

Lorsque Jordan se réveil Xavier est là prenant ses affaires pour la douche.

Xavier : Désolé de t’avoir réveillé je prend ça et je vais à la douche.

Jordan : Ho…oui…d’accord.

Xavier ne croise pas son regard, prend ses affaires et part.

Au moins il m’a adressé la parole.

Mais pas un regard, pas de bisou du matin ni rien. Les larmes montent des le réveil, il aimerait dormir à nouveau. Le vert se lève et commence à marcher dans la chambre essayant d’évacuer une brusque oppression matinal qui vient lui enserrer le cœur. Agité dès le matin il marche de long en large. Il se sent monter en pression depuis hier, depuis sa dispute avec Xavier. Sans lui sans personne il a l’impression de manquer d’air. D’ailleur sa respiration s’accélère, les paquets dans la poubelle, Bryce à ranger son bazar avant de partir ? Il ne voit pas la boîte. Une hausse de nervosité se fait, de la culpabilité en voyant les paquet vide. Il marche de long en large pendant une dizaine de minutes.

J’ai besoin de respirer

Il ouvre la fenêtre précipitamment et y passe la tête essayant de respirer. Il a l’impression que les gâteaux écrases son estomac et font barrière à l’air dans sa gorge. Il déteste ça, il déteste ça. Xavier revient de sa douche et lâche ses affaires en le voyant haletant penché à la fenêtre.

Xavier : Jordan !

Il se précipite à ses côtés, Jordan halète, ses joues inondées de larmes. Celui-ci agrippe les rebords de la fenêtre.

Pourquoi j’ai mangé tout ça ? Je n’aurais pas dû, je n’aurais pas dû

Xavier : Je suis là Jordy, tout va bien, respire doucement, petit à pet-

Jordan se retourne et se précipite pour prendre la boîte sous son lit, il se lève en tremblant et jette tout dans la poubelle mais finit par faire tomber la poubelle et il tombe à genoux. Xavier vient s’agenouiller à coté de lui.

Xavier : Jordy je suis là, ce n’est rien, je vais t’ai-

Jordan : L-laisse moi

Xavier : On sait tout les deux que ce n’est pas ce que tu veux.

Il l’étreint et le vert frappe son dos en pleurant :

Jordan : Laisse moi ! Laisse moi ! Laisse moi !

Mais Xavier le garde contre lui, les coups du vert s’affaiblisse et il murmure :

Jordan : Laisse moi…

Mais il finit par laisser tomber sa tête contre son épaule et sangloter. Xavier le berce doucement contre lui le cœur serré. Comment le vert avait il pu jouer la comédie aussi longtemps ?Il murmure :

Xavier : Repousse moi autant que tu veux, je ne pourrais pas cesser de t’aimer.

Le vert murmure :

Jordan : Idiot.

Ils ne disent rien de plus, le vert pleure longtemps contre lui et Xavier reste ainsi, ne le lâchant pas. Comment avait il pu vivre ça seul ? Sans demander d’aide alors qu’il en souffre tellement ?

**

Bryce : Bonjour mon Lion.

Le rouge qui réveillait sourit en sentant une main caresser ses cheveux et une voix qu’il aime profondément. Il vient le serrer contre ses bras en baillant.

Bryce : Bien dormi ?

Le rouge hoche la tête et plongeant sa tête dans son cou.

Claude : maudite ….lumière…jour…

Bryce ricanne, il retrouve son habitude de râler contre la lumière le matin ?

Claude : Humm t’es chaud.

L’argenté sourit et le sert contre lui, qu’est ce qu’il est mignon..Il avise un dessin sur la table mais décide de laisser ça de coté pour l’instant.

Claude : Xav’ ?

Bryce : Il est déjà remonté il doit prendre sa douche à cette heure ci

Claude : Hummm

Il bouge là tête dans son cou, geste que le rouge apprécie vraiment ce réveil.

Bryce : Ce soir on dors ensemble hein ? J’ai dormi avec Jordy, mais tu vois mon copain m’a manqué.

Claude : Oui ! Jordy…

Bryce : Moyen, hier je l’ai surpris en crise de nourriture, enfin tu dois être au courant.

Le rouge hoche la tête et s’écarte en se frottant les yeux.

Claude : Aider

Bryce : Oui on va l’aider, maintenant il n’est plus tout seul même si il a essayé de l’être. Bon et mon bisou du matin il est où.

Le rouge sourit, prend son visage entre ses mains et l’embrasse tendrement, l’argenté fond d’amour et répond au baiser, qu’est ce qu’il aime les matins comme ça avec le rouge, au chaud, confortablement installé, sa câlins, et le soleil matinal se faufilant par les rideaux pour éclairer ses beaux cheveux flamboyant et ses magnifiques yeux ambres.

Plus ça va, plus je suis fou de lui.

Le rouge ensuite l'observe et caresse son visage avec tendresse.

Claude: T'es beau.

L'argenté rougit, mais le rouge rêveur continue ses caresses doucement:

Claude: Tes yeux...

Bryce: Qu-qu'est ce qu'ils ont ?

Claude: J'aime

L'argenté rougit encore plus.

Claude: Ta mâchoire...ton...cou... J'aime

Bryce: M-moi aussi je te trouve b-beau

Claude: Je t'aime

Un doux sourire se forme sur les lèvres de l'argenté:

Bryce: Moi aussi je t'aime, éperdument

**

Jordan: C'est bon laisse moi

Le vert s'écarte.

Xavier: Jordy on devrai-

Jordan: Il n'y a rien à dire Xavier d'accord ? Rien.

Le vert se lève laissant son copain encore agenouillé au sol.

Xavier: Donc tu me rejette encore c'est ça ?! Tu va faire ça pendant combien de temps ?

Le vert s'immobilise dos tourné.

Xavier: Punaise quand est-ce que tu vas admettre que tu vas mal et que tu ne peux pas t'en sortir seul ?! Je suis là moi ?! Je suis là !

Jordan: Tais toi, tais toi, tais toi !

Le vert plaque ses mains sur ses oreilles:

Jordan: Tu as vu non ? C'est répugnant, je suis répugnant, on a rien a faire ensemble.

Ces mots frappent Xavier à nouveau, il dit la voix légèrement tremblante:

Xavier: C-c'est ce que tu veux ?

Jordan: On s'en fiche de ce que je veux.

Xavier se lève et le prend par les épaules:

Xavier: Non on ne s'en fiche pas, arrête de te cacher bon sang ! Dis ce que tu veux !

Jordan: Je veux que tu me lâches !

Le vert sort en claquant la porte brutalement laissant Xavier seul.