Qu'est ce que trois face à toute une vie ?

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Après avoir fait des examens complet les médecins annoncèrent tout de même une bonne nouvelle . Le rouge ayant recommencé à boire ses shakers, même si pas entiers, et à manger a nouveau un peu de solides, même si ce n’étaient là que les cookies du samedi soir, ils lui enlevèrent la sonde. Néanmoins le médecin prévient qu’à toute rechute au niveau de son alimentation, ce serait le retour de la sonde, cela dit grimacer le rouge, bien heureux d’en être débarrassé. On changea également ses médicaments pour les sautes d’humeur, les pensant inefficaces, bien que l’argenté sache que le rouge ne les prenait juste plus. Les examens finit ils rejoignirent Lina, Xavier et Jordan dans le couloir. Le rouge remarqua le vert endormi, les yeux encore rouge. Son cœur se sert légèrement, il préfère quand le vert sourire et rit en racontant des bêtises quand ils font des cookies. C’est de sa fautes, il les rend tous mal.
Xavier réveilla doucement son copain :

Xavier : Jordy réveille toi, on va pouvoir rentrer.

Lina : Je vais démarrer la voiture, vous m’y rejoignez ?

Ils hochent la tête et elle part donc. Jordan ouvre et se frotte les yeux puis regardent le couloir désorienté.

Xavier : On rentre à la maison, Claude peut sortir.

Le vert porte son regard sur le rouge et ses yeux se voilent se tristesse. Claude hésite, l’argenté voyant qu’il souhaite faire quelque chose lui jette une regard encourageant. Le rouge avance et s’approche du vert puis se stop. Jordan le regarde sans comprendre, le rouge ne vient jamais vers lui comme il peux le faire avec Bryce ou parfois Xavier de temps en temps. Le rouge lève les bras puis hésitant les rebaisse. Xavier sourit en signe d’encouragement, comprenant ce qu’il souhaite faire. Le rouge doucement les bras, invitant le vert à une étreinte. Jordan le regarde surpris.

Xavier : Vas y Jordy.

Jordan ne se le fait pas redire de fois et étreint le rouge. C’est une sensation bizarre pour le rouge, il commence à avoir l’habitude de se réfugier contre Bryce car avec lui les couleurs dansent enfin. Il n’avait pas offert de câlin depuis longtemps. Et il se rappelle, les câlins de Jordan ont toujours été comme un nuage sur lequel on pouvait se poser. Ils ont les couleurs des couchés de soleil ou les langues se délient parfois sous le bien être et la détente du moment. Le rouge referme les bras autour du rouge et sent l’odeur de noix de coco de Jordan, ça n’a pas changé. Petit Jordan venait toujours lui faire des câlins exagéré quand il avait une égratignures et si le rouge faisait semblant de râler à l’époque , il aimait appréciait ses étreintes.
Le vert murmure :

Jordan : Tu m’a manqué Clô

Le rouge hoche la tête, le vert lui a manqué. Ils lui ont tous manqué, il n’a jamais cessé de penser à eux mais pensait ne jamais les retrouver, se pensant mort bien avant. Qui aurait crut qu’il les retrouverais ainsi, il se rend compte que malgré tout il a vraiment eu de la chance. Jordan s’écarte doucement et lui sourit :

Jordan : Et si on rentrait à la maison.

La maison, il n’en a pas vraiment eu pendant trois ans. Est-ce que l’orphelinat est vraiment sa maison ? Il ne sait pas mais là ces trois là irons, il ira. Le rouge hoche la tête.

**
Ce soir là le rouge bu tout son shaker, il n’y avait pas eu à le convaincre. Il avait simplement voulu que ce soit au fruit au lieu de légume, et il le buvait. Mais pas assis sur son lit à fixer la fenêtre comme à son habitude, cette fois il s’était assis avec les trois autres par terre et les écoutait discuter en fixant le sol. Après le choque de la vide, les trois garçons auraient imaginé une rechute de sa part, mais le rouge n’est pas rester seul un moment, à part pour prendre sa douche. Il était toute la journée resté avec au moins un d’entre eux. L’argenté ne savait pas si le rouge voulait éviter ses propres pensées ou sa douleur, ou si juste il se sentait mieux avec l’un d’entre eux. Le rouge ne demandait rien de particulier, généralement quand il était avec l’un d’entre eux, il s’asseyait pas loin et c’est tout, il restait dans ses pensées mais il n’avait pas l’air d’avoir mal. Parfois cela lui arrivait de regarder la fenêtre dix- quinze minutes puis il observait ensuite ses camarades, lire, ou autre à ses côtés.
Deux semaines se passèrent ainsi, ne restant jais seul et toujours silencieux. Il restait toujours avec au moins un de ses trois camarades et buvait au moins la moitié de ses shakers. Tous étaient heureux de ses progrès malgré qu’il gardait des sautes d’humeurs violentes. Mais une chose inquiétait l’argenté, les cauchemars et les crises de plus en plus forte du rouge la nuit. Il recommençait à s’abriter derrière ses bras brutalement quand l’argenté s’approchait et qu’il ne le reconnaissait pas tout de suite. L’argenté finissait quasiment toutes les nuits par dormir avec lui, la seule chose pour que le rouge puisse se remettre à dormir. Le rouge glissait parfois un mot à l’oral en sa présence, et même si rare, c’était aussi une avancée. Une chose ne changeait pas tout de même, le rouge tout les matin était levé avant l’argenté, assis sous la fenêtre à fixer son bout de ficelle. Le rouge restait aussi souvent enfermé dans ses pensées et il leur était pas toujours facile de savoir ce qu’il pouvait bien se passer dans sa tête c’était comme une calme avant une tempête. Une tension silencieuse. L’argenté se demandait souvent pourquoi cette habitude, pourquoi s’asseyait il sous la fenêtre ? Quel valeur avait ce bout de ficelle à ses yeux ? Mais jamais il ne lui posait la question par peur de lui déclencher un mauvais souvenir. Alors l'argenté le regardait, se demandant quel autres horreurs avait il bien pû vivre pendant ces trois années loin d'eux.