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Le lendemain matin, lorsque l’argenté se réveilla trouva comme chaque matin, le rouge assis sous la fenêtre, les jambes replié contre son torse, observant son morceau de ficelle posé par terre. L’argenté comme tout les matins également observa le rouge pendant un dizaine de minutes en ce demandant comment la journée allait se passer. Puis il s’asseya détournant l’attention du rouge de son bout de ficelle pour le fixé à son tour.

Bryce : Bon matin Clô.

Clô : ‘Matin

L’argenté sursaute et le regarde surpris, le rouge ne dit rien et le fixe, un brin d’hésitation et de peur les yeux. L’argenté lui offre un immense sourire tant son cœur est gonflé de joie de l’entendre essayer de parler réellement. Le rouge le regarde surpris, qu’est ce que l’argenté est beau le matin et en lui souriant ainsi. Les couleurs, depuis longtemps lui sont belles. Elles n’avaient peut être pas totalement disparu finalement. Et alors pour la première fois depuis sont arrivés ici, il y’a maintenant trois mois, le rouge esquisse un toit petit sourire. Mais un sourire qui étincelle aux de l’argenté qui murmures :

Bryce : Ce sourire m’a manqué.

Il touche là à nouveau une corde sensible dans le le cœur du rouge. Il a fait tant de mal à l’argenté en revenant dans cet état. Il se lève et s’approche de l’argenté, sans trop savoir si ce qu’il fait est bien ou mauvais. L’argenté prit au dépourvu ne bouge pas, il a la surprise que le rouge s’arrête devant lui, et de sa main fragile, le rouge caresse ses cheveux. Les yeux de l’argenté s’embuent dès le réveil. Claude lui faisait souvent ça à l’époque, quand il le taquinais, qu’il allait mal ou juste par envie. Il lève les yeux.

Claude : D…d…déso…désolé.

Les mots avaient été difficile, bataille de conscience et éraillement de voix. Mais l’argenté en pleura déjà, il avait comprit. Le rouge s’excusait conscient de l’impact de son état, le rouge s’excuse car si il ne veux pas leur faire de mal c’est parce qu’il les aime toujours comme à l’époque. Le rouge s’excuse de ne pas savoir vivre. L’argenté l’étreint sous l’émotion.

Bryce : Ne t’excuse pas, l’important pour nous c’est que tu sois là, on fera tout pour t’aider, te protéger. Je te le promet Lion.

Le rouge sourit, les couleurs dansent, elle sont belles. Il continue de caresser les cheveux de l’argenté pendant de longues minutes. Pour une fois que c’est lui qui réconforte l’argenté. Ça lui fait de bien de le savoir heureux et rassuré.

**

Bryce : Tu es sûr ?

Le rouge hoche la tête, et ils toquèrent au bureau de Lina.

Lina : Entrez !

Bryce ouvre et ils entrent. La verte est surprise de voir apparaître Claude qui n’était pas encore venue dans son bureau.

Lina : Bonjour les garçon, bien dormi ? Asseyez vous.

Bryce : Bonjour oui merci.

Claude hoche la tête et s’avance lentement, et s’assoit.

Lina : Vous aviez besoin de quelque chose ?

Bryce : Oui Claude à une demande. Il veux savoir si c’est possible de manger de temps en temps sur le toit ou dans le salon.

Cette demande étonné la jeune femme, Claude sort extrêmement peu de sa chambre, pour le toit ce n’est pas une demande étonnante puisqu’ils y passe souvent du temps ensemble, mais pour le salon cela l’étonne. Mais elle sourit, c’est peut être là un signe de progrès.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant