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Toute la journée le rouge s’était remit à observer la fenêtre ouverte, Bryce avait dû partir aider les enfants au devoirs. Il espérait que ça aille pour le rouge. Et son absence celui-ci  observa la chambre, se leva et en fit le tour. Il trouva un cadre avec une photo de l’argenté et lui à la tour, assis sur des nappes.

Pique nique

Il pose un doigts sur le visage de l’argenté qui lui souriait. Lorsqu’on toqua la porte il sursauta et se réfugia dans le lit. De l’autre côté de la porte il entendit :

Xav : Bryce t’es là ?

Le rouge balançait le dictionnaire sur la porte pour le faire partir. Il entend Xavier :

Xavier : Désolé Claude je ne voulais pas te faire peur je vais le chercher ailleurs.

Le rouge prend le compas se lève et entrouvre la porte. Il découvre Xavier. Les deux se regardent. Xavier semble extrêmement fatigué, un peu pâle, un peu cerné, comme Jordan plus . Le garçon aux yeux vert ne dit rien, le rouge semble l’observer attentivement. Il remarque le compas, serré très fort dans sa main mais comprenait que cela rassurait le rouge. Finalement celui-ci lui claqua la porte au nez. Malgré lui Xavier sourit, le rouge aurait très bien pu ne pas ouvrir la porte et le laisser partir. Peut être n’a-t-il pas reconnu sa voix et ouvert en pensant que ce soit Bryce ? Il ne sait pas. Mais quelque chose dans ce qui venait de passer lui réchauffa le cœur.

Ironique quand on pense qu’il à balancé un truc à la porte pour me faire partir et claqué la porte au nez

Il parti en rigolant légèrement.

**

Nouvelle nuit, nouvelle crise du rouge. Cette fois ci il tentait de se faire du mal avec le compas, Bryce retenait sans mal sa main malgré les coup de pieds du rouge pour qu’il le lâche et le laisse se faire du mal.

Bryce : Lion ça ne t’aidera pas à t’oublier ! Tu te fera que du mal

Mais le rouge pleure, tremble et se débat, il tente de se retirer de la poigne de l’argenté et lui balance un coup dans les côtes. Bryce grimace mais tiens bon.

Bryce : Je te lâcherais seulement quand tu arrêteras de te faire du mal avec ce compas.

Le rouge balance le compas au sol et lui remet un coup dans les côtes brutalement, l’argenté le lâche alors rassuré que le compa soit a terre. Le rouge avait déjà assez eu le temps de se faire du mal avec avant qu’il intervienne. Le rouge se plaqua contre le dossier du lit en tremblant, attrapant un coussin pour se protéger le tâchant du sang de ses entailles et sanglotant. L’argenté ne fait pas un mouvement mais dit :

Bryce : Je suis désolé je ne voulais pas te faire peur, je t’ai prit le poignet car je ne voulais pas que tu te fasse du mal comme ci.

Le rouge balance un nouveau coup de pied en sanglotant.

Bryce ; Je sais que tu as mal Lion, très mal. Tu as déjà oublié une fois, regarde la vague de douleur que tu t’es prit, ce n’est pas en t’entaillant les bras pour oublier quelques secondes que ça ira mieux. Tu comprend ?

Le rouge cesse ses coups de pieds et remonte ses jambes contre son torse tremblant. Il semble essayer de respirer du mieux qu’il peux.

Bryce : Cherche, ce qui te fait du bien, ce qui a toujours essuyé ta douleur sans te faire oublier. Ce qui t’a fait aller mieux même en te souvenant . Si tu veux allumer la lumière j’allumerais la lumière, si tu veux que je re ouvre la fenêtre j’ouvrirais la fenêtre, je ferais tout d’accord ?

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant