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Le rouge faisait ses devoirs de manière pas réellement concentré. Il n’arrêtait pas de réfléchir à comment aider l’argenté à ne pas retomber dans sa dépendance. Déjà il ne serait plus en possession de consommation donc ça aide beaucoup. Mais le problème c’esy que si l’argenté à finir par craquer c’est qu’il est à nouveau angoissé. Il a besoin de savoir pourquoi, il sait déjà que l’argenté s’inquiète énormément pour lui. Le rouge ne cesse de faire des cauchemars dont il n’a aucun souvenirs mais qui le bouleversés à chaque fois, et cela réveil l’argenté. Il sait que son état de santé inquiète déjà beaucoup Bryce. Il se doute aussi que l’exposé avec le garçon qui a fait tant de mal doit aussi vraiment l’angoisser, rien que le voir et lui parler suffisent à le rendre pâle. Mais il sait que l’argenté n’a pas craqué tout de suite, ça fait une semaine qu’il est avec Lao en exposé, donc ça faisait une semaine qu’il était en possession de ces conneries. Mais si il n’a consommé que la veille, il a dû craquer parce qu’il a dû en avoir envie toute la semaine, surtout en s’inquiétant pour lui chaque nuit sous ses cauchemars et en retrouvant Lao à la bibliothèque dans la semaine pour travailler. Le rouge n’était pas loin dans ses moment là avec  sa propre collègue de groupe pour pouvoir être là si besoin. Mais il avait vu l’argenté monté en pression jusqu’à la veille, moment où il a finit par fumer.

Je devr-

Bryce : Tu es en colère ?

Le rouge penché sur son cahier, la tête dans sa main, se fait couper de ses pensées par la petite voix de l’argenté. Timide, gêné et un brin apeuré de sa réponse. Le rouge fait pivoter le fauteuil pour se retrouver face à lui. L’argenté est assis, les jambes croisées en dessous de la couette, le coussin serré par ses bras contre lui. Il venait sans doute de se réveiller, il s’est rendormi immédiatement en rentrant.

Claude : Pourquoi je serais en colère ?

Bryce : T-tu as honte ?

Le rouge soupir et se lève, puis vient s’assoir à côté de lui.

Claude : Non plus. En vérité je suis fier de toi.

L’argenté le regarde comme ci le rouge se moquait de lui, c’esy vrai que pour le contexte ça peux vite se croire.

Claude : Tu as lutté toute une semaine, ça montre comme tu ne voulais pas.

Bryce : Mais j’ai fumé.

Claude : Ice, tu es humain, tout t’y poussais, mon état, Lao, et l’angoisse que tu portait . Et puis tu sais, je ne me rappelle de rien mais mon corps en porte les marques, moi aussi j’ai du vraiment craquer tu sais. Je serais mal placé pour t’en vouloir.

L’argenté baisse la tête ;

Claude : Je suis fier de toi parce que tu as lutté, et que même si tu as craqué, tu as regretté et tu n’as pas attendu longtemps pour demander de l’aide. Et ça me rend fier de toi.

Il voit les yeux de l’argenté s’embuer d’émotion et le rouge vient prendre son visage dans ses mains :

Claude : Ton passé c’est ton passé, moi je t’ai aimé dans tout mes présents. Aujourd’hui encore je t’aime, et je compte bien t’aimer demain et le restant de mes jours. Parce que moi je connais le vrai Bryce, celui qui a eu mal et qui n’a jamais réellement voulu se faire autant de mal à lui ou à son entourage. Je vois un Bryce qui se bat au quotidien pour m’aider, pour aider ses amis, Jordan, Xavier. Un Bryce qui se bat pour trouver des solutions à tout les problème. C’est ce Bryce là que j’aime et devine quoi ? Bah c’est toi.

Les larmes de soulagement débordent sur les joues de l’argenté qui murmure :

Bryce : Comment j’ai pu mériter un copain aussi incroyable ?

Claude : Bon un copain qui paie pas de mine mais qui s’inspire de l’homme qu’il aime. On trouvera une solution, comme on l’a toujours fait. Je t’aime renardeau tu m’entend ? Et plus j’en apprend plus j’al conscience de ton amour et ça me touche vraiment. Je t’aime profondément.

Bryce : M-moi aussi, M-merci, merci, merci.

Claude sourit et le essuie ses larmes :

Claude : Aller ne pleure plus, tu va redevenir marmotte et moi j’aimerais bien profiter de la présence de mon copain.

Il obtient un petit rire tremblant de l’argenté.

Bryce : Je suis même plus fatigué

Le rouge rigole :

Claude : Tu dis ça à chaque fois, mais chez toi c’est comme ça pleurer est égal à dormir en quelques secondes.

Bryce sourit enfin doucement ;

Bryce : Même pas vrai.

Le rouge sourit et ébouriffe ses cheveux :

Claude : Haaa qu’est ce que j’aime te voir sourire !

L’argenté rougit et cache sa tête dans son cou faisait sourire d’avantage le rouge qui le ressert contre lui.

Bryce: Dis Lion ?

Claude: Oui renardeau.

Bryce: Est ce que tu es content ?

Claude: Oui je crois oui.

Bryce: Tu crois ?

Claude: Oui je crois.

L'argenté hoche la tête et ne dit rien de plus, avant son amnésie le rouge avait du mal à comprendre ce qu'il aimait en dehors de lui, ni ses sentiments de joies. Il avaient même fait une liste. Après son amnésie le rouge avait forcément gardé la vision des ressentis qu'il avait au collège.

Mais c'est un je crois.

Parce qu'une part de lui est toujours traumatisé et que le rouge avait déjà avoué qu'il ne savait plus exactement qui il était. Mais il est content que ce soit un " Je crois" et non pas un " Peut être" ou " Je ne sais pas".

Bryce: Dis.

Le rouge sourit à ce nouveau "Dis".

Claude: Oui ?

Bryce: Tu es sous les affects de joies ou de tristesses ?

Le rouge le regarde surpris et l'argenté lève donc le regard.

Claude: Tu lis Spinoza ?

Bryce: Ha ha tu tenais un carnet à ton retour et on en a lu un bout ensemble.

Le rouge le regarde songeur, il sait qu'il a des carnets qu'il n'a pas osé ouvrir malgré sa curiosité. Par peur de ce qu'il avait dû y écrire.

Claude: Honnêtement je ne sais pas, je ne crois pas avoir envie de renoncer à vivre mais...

Bryce: C'est compliqué

Claude: C'est ça, les affects de joie c'est un réel désir de vivre Ice. J'aimerais déjà comprendre qui je suis devenu.

L'argenté sourit et se re pose à nouveau contre lui.

Bryce : Je suis fier de toi, et je suis sûr que tu te retrouvera.

Claude: Mais du moment que tu es là ça me suffit.

L'argenté sourit:

Bryce: Moi aussi.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant