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Lina : Claude !

Le rouge avait balancé son shaker. Comme après chaque retour de psy, le rouge est difficilement vivable et ses sautes d’humeurs empirent, lorsque ses médicaments devraient les réguler. Le rouge la fixe un lueur de colère dans les yeux.

Lina : C’est important pour ta santé si tu veux enlever cette sonde !

Le rouge frappe du poings sur le bureau faisant sursauter l’argenté. Le rouge semble en avoir assez et je pas changer d’avis pour ce soir.

Bryce : Lina s’il te plaît, il est épuisé, arrête de le forcer. Je vais nettoyer ne t’inquiètes pas.

La verte soupir et part après un merci. Le rouge s’assoit sur son lit et fixe la fenêtre. L’argenté nettoie doucement le désastre. Le rouge avait refusé de boire son shaker, Lina n’a pas insisté là-dessus car elle pensait que l’argenté le convaincrait, mais Claude n’a pas voulu prendre ses médicaments pour la première fois. Pourtant ça l’aiderait dans ses sautes d’humeurs.

Non, ça ne l’aide pas.

L’argenté voir que depuis quelque temps cela empire, pourtant aux début il aurait dû avoir d’avantage de sautes d’humeur qu’aujourd’hui.. À moins qu’il ne les prennent pas. Et c’est ce que soupçonne Bryce, car le rouge avait toujours du  mal à les prendre depuis qu’ils lui avaient été prescrit. Mais en ce moment il les prend un peu  trop facilement. Et ça inquiète l’argenté, si il ne les prend pas, cela veut il dire qu’il rechute ? Qu’il ne veut pas essayer de s’en sortir ? Qu’il abandonné ? Pourtant il passe toujours autant de temps avec lui, avec Xavier et Jordan. L’argenté finit de nettoyer et demande :

Bryce : Je peux m’assoir à côté de toi ?

Le rouge tourne la tête et le fixe un moment, rie ne se lit sur son visage, peut être hésite il. Pourtant il finit par hocher la tête. Bryce s’approcher et s’assoit doucement, toujours précautionneux au cas où le rouge change d’avis. Mais ce ne fut pas le cas. Ce dernier fixait maintenant ses pieds. Les jambes toujours repliés contre son torses, entourées de ses bras. Comme ci il cherchait constamment à se protéger. L’argenté laisse une petite temps de silence et l’observe pour essayer de comprendre ce qu’il ressent. Il ne voit que de la colère et de la douleur.

Bryce : Je ne lui dirais pas pour l’instant, mais tu ne prend pas tes médocs hein ?

Le rouge tourne la tête et le fixe.

Bryce : En soit ce ne sont pas eux, le plus important c’est que tu mange. Mais je sais qu’aujourd’hui à l’hôpital ça a vraiment été difficile.

Avant sa crise le rouge avait balancé le pot de crayon à quelques centimètres du visage de la psy et était sortit, tombé sur l’argenté et partit en crise sévère. Il avait du l’emmener dans un chambre vide pour essayer de le calmer.

Bryce : Comment tu te sent ?

Le rouge laisse tomber sa tête entre ses jambes, entre ses bras.

Bryce : Oui tu dois être épuisé. Et ces rendez vous n’aident vraiment pas.

Le rouge se sent toujours compris, l’argenté essai de se mettre à sa place et de le comprendre même si il ne peux pas. Mais ses tentatives font du bien au rouge sans qu’il ne le sache.

Bryce : Est-ce que tu veux me dire quelque chose ?

Le rouge observé les beaux yeux bleu de l’argenté. Il a envie, il a envie de se plaindre, de tout tout raconter. Comme un enfant pleurnichant dans les bras de sa mère. Parce que tout tout tout écrasé ses épaules. Tout. Il sent ses yeux s’embuer et Bryce le remarque.

Bryce : Tu as tellement subit Claude, le silence lui aussi tu le subit.

Les larmes coulent le long des joues du rouge, il sait, il sait. Mais il n’y arrive pas. Bryce sent sent tout au fond de ces yeux, que c’est comme ce soir là, un appel a l’aide chez le rouge.

Bryce : Tu veux écrire ?

Le rouge hoche la tête. L’argenté va donc chercher un carnet et un crayon et lui tend. Le rouge s’en empare et griffonne la main tremblante puis arrache le papier dans la main du garçon et remplit ses doigts dessus.

Bryce : Tu ne veux pas que je le lise tout de suite ?

Claude hoche la tête. L’argenté sourit ;

Bryce ; D’accords alors je le lirais plus tard. Tu a besoin de quelque chose ?

Le rouge pose sa tête contre son épaule, l’argenté comprend et reste ainsi, et sert la main de rouge lorsque celui-ci prend la sienne. Le rouge finit par s’endormir épuisé et l’argenté reste un long moment ainsi sans bouger, écoutant la respirations du rouge. Puis il déplit le papier et lit :

Reste.
Il fait noir, la fenêtre est trop petite.
Le tableau de la dame raiche me fixe quand je dors.
Ma voix sales et salis raisonne partout.
Le fauteuil est trop rouge.
J’ai peur Ice’
Tu me manque.

L’argenté ne comprend pas tout mais il se retrouve profondément bouleversé par ce mots remplit de détresse. Des tas de questions se posent dans sa tête : Quel fenêtre ? Est en rapport avec le fait qu’il fixe tout le temps la fenêtre de la chambre le regard vide ? Quel tableau, quel est son rôle dans ses cauchemars ? Pourquoi il dit que sa voix est sale ? Et salis ? Est-ce pour ça qu’il s’empêche de parler ?
Mais ce qui bouleverse l’argenté c’est que dans son enfer, pendant ses trois ans, le rouge l’appelait à l’aide même en le sachant loin et sans possibilité d’être au courant de quoique ce soit.
L’argenté sert la mains du rouge dans la sienne  murmure alors :

Bryce : Je suis là maintenant Lion, on laissera la fenêtre ouverte autant que tu le souhaitera. Si tu savais comme j’aime le son de ta voix quand tu m’appelle. Toi aussi tu m’a manqué Clô’. Je ferai tout pour toi.

Il ne sait pas si le rouge veut aller mieux, parfois on dirais que oui. Parfois on dirais que rien, ni même la vie n'a d'intérêt. Et dans ces moments-ci, il subit la vie, en silence, las de tout bruit, de tout mouvement, de toute paroles à son égard. Et c'est des moments comme ceux ci qui font mal à l'argenté.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant