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Le rouge observe son copain dormir, endormi depuis déjà une heure , généralement il n’a pas besoin de pleurer toutes larmes de son corps, à peine quelques larmes lui suffisent pour s’endormir une fois posé. Le rouge baisse le volume de la télé lors d’un moment d’action assourdissant. Il sort de sa poche arrière un petit carnet et un crayon. Ça fait quelque temps qu’il se balade avec pour griffonner dedans en attendant l’argenté pendant ses entraînements. Il n’avait pas osé le sortir devant l’argenté, mais il se sentait souvent poussé a dessiner ce qui lui passait par là tête. Et cette fois ci il voulu dessiner son copain, capturer sa beauté et la douceur de son visage endormit, tout comme celle de ses cheveux. Car le rouge fait toujours une fixette sur les œuvres qui arrivent à lui faire ressentir un touché. Le rouge se désintéresse du film dont la tournure ne lui était que trop prévisible. Sa tête se vide en dessinant, la respiration calme de l’argenté participant à la bulle dans laquelle le rouge est plongé concentré. L’argenté se réveil finalement, se sentant bien installé il n’a pas envie de bouger mais ouvre les yeux et sourit.
Ça fait longtemps que je ne l’ai pas vu dessiner devant moi.
Bon il a sûrement dû attendre qu’il dort mais ça ne l’embête pas, le rouge concentré ne semble pas avoir remarqué son réveil. L’argente sourit et l’observe, il est amoureux de chacun de ses traits, c’est dingue comment il peut en être gaga. Il observe ses beaux yeux dorés, ils lui font penser à un beau couché de soleil. Comme celui du pique nique, qu’est ce qu’il avait aimé ce moment, contre le rouge, avec le bruit des du vent agitant les feuilles des arbres, la brise agréable caressant leur joue, la main fraîche du rouge dans la sienne, son baiser tendre et ses yeux pailletés brillant sois le soleil couchant. Le rouge finit par levé la tête et remarque l’argenté le fixé de ses iris bleus et doux. Il pose son carnet et son crayon, se penche sur lui, prend son visage dans ses mains et l’embrasse sur le front.

Claude : bien dormit !

Bryce : Huum oui

Il l’entoure de ses bras en t’attire contre lui faisant sourire le rouge. Bryce ferme les yeux, les mains du rouge sont froides, il ouvre les yeux, leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Claude murmure ;

Claude ; Le cœur qui se réchauffe… J’aime ton visage endormit ou aussi proche du miens.

L’argenté rougit et sourit. Il comprend que c’est important pour le rouge d’énoncer ce qu’il aime et de s’en faire la liste mental. Il remonte sa main dans son dos et le caresse doucement.

Bryce : J’aime t’avoir contre moi, j’aime entendre ta voix si proche.

Un sourire naît sur les lèvres du rouge et l’argenté voit son regard briller doucement. Bryce trouve ça magnifique, les yeux du rouge brillent pour lui. Il l’embrasse doucement et le rouge y répond en caressant ses joues, geste qui contente l’argenté. Il s’éloigne légèrement et murmure :

Bryce : Dommage qu’on soit dans le salon.

Claude rougir brusquement.

Bryce : Si on avait de quoi noter on aurait pu faire une liste de tout ce que tu pense aimer e-

Le rouge incrédule d’abord éclate de rire surprenant l’argenté. Le rouge rit de bon cœur des idées qu’il vient de se faire. L’argenté sent son cœur alléger encore plus le poids qu’il avait eu ces derniers jours sur les épaules. C’est la première fois depuis son arrivé que Claude rit presque au point d’un fou rire. Bryce sent un immense sourire naître sur ses lèvres. Le rouge se calme et remarque son sourire et caresse les lèvres de son copain en disant ;

Claude ; Qu’est ce qui te fait sourire ainsi ?

Bryce : Ton rire franc, ça fait tellement longtemps que je ne l’ai pas entendu, si tu savais comme ça fait du bien.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant