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La nuit même, un nouveau cri du rouge déchira l’orphelinat. Les plus grands déjà bien habitué allèrent rassuré les petits comme à leur habitude en leur disant de se rendormir. Mais difficile avec la série de crie du rouge. Dans la chambre il se tapait à nouveau l’arrière du crâne contre le mur écrasant a nouveau la main de l’argenté qui le protégeait de la collision.  Le rouge n’hurlait aucun mots cette fois ci, mais hurlait d’horreur et de douleur. Il se frottait les poignets, parfois cachant ses oreilles, d’autres fois grattant ses avant bras ou se frappant les cuisses. Bryce pleurait en essayant de lui parler, le voir s’auto détruire comme ça le brisait en mille morceaux. Même en arrivant à l’orphelinat il n’avait jamais fais de crises pareil. Finalement le rouge arrêta ses coup contre le murs haletant, car remuer autant ne pouvait pas lui faire de bien , Bryce s’écarta doucement pour lui laisser de l’espace et rouvrit la fenêtre. Un courant d’air atteignit le rouge qui se calma bien que tremblant, et sanglotant. L’argenté s’approcha doucement de e la table de nuit du rouge et le rouge sursauta.

Bryce : Tout va bien, je ne te veux pas de mal. Aucun mal.

Le rouge se protégeait à nouveau de ses avants bras. L’argenté ouvrit doucement le dernier tiroir et sortit le voir de ficelle.

 
Bryce : Tiens.

 
Le rouge haletant jeta un coup d’œil entre ses bras. Il les baissa craintif , regarda l’argenté et prit rapidement la ficelle de ses mains avant de se reculer. Bryce s’éloigne à nouveau et le regarde, Claude alterne des coup d’œil entre l’argenté et la ficelle faisant le lien. Bryce se rappelle, le rouge avait chapardé un feuille, un stylo et de la ficelle dans la maison de la balafre, une  fois dans le cachot il lui avait écrit un lettre l’appelant à l’aide, son tyran avait brulé sa lettre il ne lui restait que ce bout de ficelle qu’il avait gardé précieusement. Le rouge inspire légèrement comme surpris met Bryce sourit. Le rouge se renfrogne immédiatement et le regarde méfiant. Bryce murmure :

Bryce : Tu m’a dit que dans cette lettre tu disais que tu avais mal, que tu te sentais seul et que tu avais besoin d’aide.

Le rouge l’observe.

 
Bryce : Tu as mal je le sais, mais certaines choses on changées, tu n’es plus seul, et je t’aiderai.

 
Le rouge reprend doucement sa respiration et ses tremblements cessent peu à peu mais il ne semble pas le moindre monde rassuré par ses paroles car il continue de le regarder méfiant. Finalement il met la ficelle sous l’oreille, le collier dans sa poche et envoie la lettre au sol puis se couche sous sa couette et se remet en boule, les bras devant son visage. L’argenté se recoucher et l’observe, il finit par entendre sa respiration devenir régulière.

Il doit dormir.

 
L’argenté se couche alors et prie pour que le rouge se rappelle très vite de ses avancées.

**

 
Le lendemain lorsque l’argenté émerge il prend du temps avant d’ouvrir les yeux .

 
Je me suis encore réveillé avant que mon réveil sonne .

Il regarde l’heure et c’est effectivement le cas. Il tourne la tête, le rouge est déjà réveillé et ne l’a pas remarqué. Bryce l’observe, le rouge tiens dans sa main gauche la ficelle qu’il observe, il a enfilé le collier et le sert de l’autre. La lettre est posée sur le lit un peu plus loin. Bryce ne peux s’empêcher de sourire, le rouge se questionne. Il ne semble pas avoir de douleur de tête, l’argenté est presque persuadé que vu la violence de ses crises il s’est rappelé de tout d’un coup. À l’époque il était déjà noyé dans l’enfer et en sortait mais il était habitué donc tristement ses crises étaient moins violente. Mais l’amnésie c’était ci il n’avait jamais vécu tout ça, il a dû tout se reprendre violemment. Tout comme l’envie qu’il avait d’en finir à l’époque. Il décide de se lever mais pour ça il préfère faire semblant de commencer à se réveiller histoire de ne pas apeuré le rouge si il voit qu’il est déjà réveillé à l’observe. Il ferme les yeux et bouge pour que le rouge remarque qu’il se réveil. L’argenté entend des mouvements du rouge puis ouvre doucement les yeux, le rouge ne tient plus le bout de ficelle, la lettre n’est plus sur le lit et il semble avoir fait passé le collier sous son t-shirt. L’argenté sourit et le rouge le fixe.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant