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Lina sert la main de la psy :

Lina : Merci beaucoup d’être venu, je sais que vous demandez le jour même n’est pas correct.

Nika : Ne vous inquiétez pas, au vu de la situation que vous m’avez décrite je peux comprendre votre inquiétude.

Lina : Vous pensez pouvoir établir le contact avec Claude ?

La psychologue passe une mains dans ses long cheveux châtain et ondulés en soupirant :

Nika : Honnêtement je ne saurais vous le dire, si il y’a quoi que ce soit sur place qui puisse me mettre sur la piste pour établir le contact alors oui.

Lina : Un indice ?

Nika : Ça peut être n’importe quoi, un objet qu’il tient dans la main, un regard porté sur une chose de manière insistante…

Lina : Je vois

Elle ne sait pas trop quoi en penser.

Nika : Seulement je me dois de vous prévenir, après un tel événement, lui faire voir une psychologue le lendemain pourrait bien le mettre dans un état de méfiance et de rejet encore pire .

Lina : Ho, déjà qu’il ne veux pas se nourrir, ça pourrait l’obstiner dans cette voix.

Nika : Oui ce n’est donc pas pour voir Claude que je suis venu. Mais Bryce, il a assisté à tout cela n’est pas ?

Lina : Oui mais… il passe une journée à l’orphelinat à l’écart de Claude aujourd’hui. Il avait vraiment besoin de s’en couper un petit moment.

Nika : Je suis désolé j’aurais besoin de lui parler un moment si vous n’y voyez pas d’inconvenient.

La verte hésite, Bryce avait vraiment besoin de se reposer et ne pas trop penser à Claude pour aujourd’hui. Mais elle se dit que c’est peut être mieux qu’il puisse échanger de ses ressentis de cette nuit avec quelqu’un d’adéquat. Peut être que ce qu’il aura a dire sur l’état de Claude pourra aider la psychologue.

Lina : C’est d’accord, venez je vous amène à lui.

**

L’argenté avait raconté en détail la crise du rouge mais aussi comment elle a été déclenché. Bien que gêné de parler de sa vie intime, c’était aussi celle du rouge et il savait que c’était quelque chose d’important qu’elle devait savoir. Il a aussi parlé des dessins mais avait avoué qu’il n’avait pas pu les regarder car Claude le fixait et l’argenté avait voulu éviter tout geste qui pourrait le faire fuir alors avait simplement ramassé les feuilles et mit sur sa table de nuit. D’ailleur le rouge les avait prit contre lui a chaque fois que Bryce passait à côté pour aller a l’étagère. Elle n’avait pas plus mose de question car voyait que le garçon avait besoin de se reposer. Elle était donc partit après l’avoir remercié. L’argenté lui culpabilisait d’avoir passé volontairement sa matiné à l’ecart du rouge.

Faudrait que j’essaie de lui mettre sa poche alimentaire, il n’a pas du toucher à son shaker.

Il a besoin de savoir comment va le rouge malgré tout. Il se leva et partit vers la chambre et toqua, attendit quelques minutes et ouvrit. Le rouge était là, au fond du lit apeuré par les coups à la porte et celle-ci s’ouvrant .

Bryce : Ce n’est que moi Lion.

Mais l’expression du rouge ne bouge pas, l’argenté s’approche doucement et le rouge se plaque contre la tête du lit.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant