Le rouge l’avait fait s’allonger dans le lit puis l’avait rejoins et doucement serré dans ses bras fragiles. L’argenté avait sangloter dans son cou longtemps, très très longtemps jusqu’à ce que ses larmes se tarissent. Ensuite ils étaient restés silencieux pendant un long moment. Le rouge avait peur, très peur, est ce que l’argenté se faisait maltraiter par des camarades ? Il dit alors doucement :Claude : Est-ce que tu souhaite en parler ?
Bryce secoue la tête, non, et il n’a pas envie de mentir au rouge. Il n’a pas envie de l’inquiéter, il murmure :
Bryce : Qu’as-tu fait de beau aujourd’hui ?
Le rouge prend du temps à répondre, il comprend que l’argenté veux parler et penser à autre chose. Il lui caresse les cheveux doucement :
Claude : J’ai rangé la salle de jeu, j’ai joué à la consol, j’ai écrit un peu, je me suis posé dans le jardin un long moment puis je suis revenu écrit et jouer en t’attendant.
L’argenté lève son regard encore un peu rougis vers le rouge et l’observe. Il a prit l’habitude d’écrire dans son carnet quand les souvenirs le hantent, qu’il a mal, est angoissé ou proche d’une crise. Car le procès étant le weekend prochain, le rouge stresse de plus en plus, même si il se force à boire au moins la moitié de ses shakers. Et il sait que les journées seul sont très compliqué pour le rouge.
Bryce : Lina était là ?
Claude : Elle avait quelques rendez vous, Jake s’occupait des corvées. Mais quand elle était là elle se posait dans le jardin avec moi.
Bryce : Comment tu te sens ?
Le rouge ne sait pas, en faite il fuit la douleur. Il en a conscience, il ne sait pas si c’est une bonne chose mais en quelque sorte, comme ça il a l’impression d’aller mieux, que c’est plus facile de vivre.
Claude : Je crois que… ça va à peu près. Des fois il y’a des moment où… mais ça va.
L’argenté comprend ce trou dans sa phrase et hoche la tête. C’est aussi devenu facile la communication, parfois le rouge n’avait pas besoin de finir sa phrase que l’argenté comprenais, ça lui évite de parler de choses qui peuvent le plonger dans le mal profond. Il sait qu’un jour il devra raconter à son copain, même si les vidéo ne serons pas visionnés car contenu trop sensible, les audio eux seront peut être passés. Il sait qu’il devrait raconter, il sait l’argenté doit se sentir mal de ne pas savoir pour essayer de l’aider. Mais il ne peux rien, rien y faire. En pensant à cela le rouge commence à plonger dans ses pensées angoissantes. Si il ne raconte pas, l’argenté entendra les audios, il ne veux pas, il pourrait se méprendre, ne pas comprendre. L’argenté voit sont regarde se perdre peu à peu dans le vide, comme souvent avant de se reprendre mais l’argenté lui, il voudrait voir, voir pour essayer de comprendre. Lorsque il sent le rouge trembler légèrement il prend sa main :
Bryce : Lion ?
Le rouge sursaute, et le regarde les yeux brillants, embués. Sa douleur fulgurante est réapparu dans ses yeux comme assez souvent quand il est prit au piège par ses pensées, ou la nuit après un flash en cauchemars violent.
Bryce : Je suis là Li-
Claude : M-mais aussi au procès
Il le regarde comme apeuré. L’argenté ne comprend pas, le rouge lui pose t il l’a question de l’accompagnera t il au procès pour ne pas qu’il soit seul ? Il prend un de ses mains dans un des sienne et la presse tendrement :
Bryce : Ne t’inquietes pas Lion, je serais là, Xavier , Jordan et Lina. D’accord ? Tu ne sera pas tout seul.
Mais ça ne suffit pas du tout à rassurer le rouge, cela semble même l’agité un peu plus, il tremble un peu plus fort les larmes débordent.
Claude : N-non t-tu va entendre l-les, J-je veux pas, Je veux pas !
L’argenté reconnaît un début de crise, cela fait trois jours qu’il n’en avait pas eu en pleines journée, mais plus le procès approchait et plus il repartait dans ses angoisses. L’argenté le fait s’assoir doucement, pas très compliqué vu le poids du rouge tremblant. L’argenté prend ses deux mains dans les siennes mais ne sait pas quoi dire. Le rouge aura besoin de lui, il le sait, mais il y’a quelque chose qu’il ne veux pas qu’il entende, comme ci, comme ci il avait fait autre chose, forcé ou non.
Bryce : Li-
Claude : J-je voulais pas, J-je te jure j-j ’avais pas le choix, j-j’étais o-obligé…
Il sanglote en ce balançant légèrement d’avant en arrière. Le rouge repli les jambes contre son torse et les entoure de ses bras en lâchant les mains de l’argenté. Il fixe un point sur le lit comme ci c’était une fenêtre et qu’il pouvait y voir ses souvenir.
Claude : C-c’est si s-sale, t-tout, je voulais pas… JE VOULAIS PAS !!!
Il ferme fort les yeux comme ci quelque chose d’invisible allait le frapper. Il tremble, il sanglote, ses épaules rentrées, le dos voûté. L’argenté se lève, s’ouvre grand les rideaux et ouvre la fenêtre, c’est le couché de soleil et un petit air frai entre courir dans la pièce. L’argenté revient aux côtés de Claude :
Bryce : Tu n’a rien voulu de tout ça Lion, même partir. Je sais que tu ne voulais pas.
Le rouge lève ses yeux plein de larmes le regard plein de souffrances diverses.
Bryce : Ce que tu a vécu là bas c’est l’enfer de A à Z. Et personne ne veux vivre l’enfer, mais tout le monde veux vivre. Ce que tu a fait Lion, quoi que ce soit, tu ne le voulais pas mais tu voulais survivre pour qu’un jour tu puisse vivre.
Le rouge le fixe toujours, des alarmes silencieuse sur ses joues. L’argenté se rapproche un peu plus lentement .
Bryce : Et tu a survécu Lion, tu est un survivant. Tu a survécu et tu a l’opportunité de vivre. Et moi je te ferais vivre, et pas trois ans mais aussi longtemps qu’on sera là l’un pour l’autre, et je compte bien passer le reste de ma vie avec toi.
Le rouge cesse de trembler et prudemment l’argenté se rapproche un tout petit peu :
Bryce : Alors oui, j’entendrais sûrement des choses pas faciles Lion, mais je sais que quelque que soit la douleur que j’éprouverais à l’entendre, ce ne sera rien face à la douleur que tu a subit et supporté. Alors je serais là, pour toi, juste derrière, quoi que j’entende parce que moi, je connais le vrai Claude Beacons, je connais l’homme que j’aime. Tu as mal, tu as peur, je le sais , et je serais toujours là
La douleur dans le regard du rouge semble légèrement diminué.
Bryce : Et ce que je peux me rapprocher te prendre dans mes br-
Le rouge s’y est déjà abrité, comme quoi il ne fallait pas lui demander deux fois. L’argenté le serre contre lui et caresse ses cheveux. Le rouge murmure :
Claude : Je t’aime.
Bryce : Moi aussi je t’aime mon Lion.
Le rouge cache son visage dans le cou de son copain, il a toujours peur mais quand il entend son copain parlé ainsi, et qu’il est dans ses bras, sa peur et ses doutes n’ont alors plus grandes importance.
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Qu'est ce que trois face à toute une vie ?
Fiksi PenggemarContenue sensible, peut heurter la sensibilité des lecteurs. Mention: TS, TCA...