Qu'est ce que trois face à toute une vie ?

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Le rouge s’assoit au côtés de l’argenté qui continue de fixer l’arbre pour retenir ses larmes.

Claude : C’est n’est pas de ta faute, tu n’a rien demandé de tout ça.

Bryce : C’est quand même de ma faute parce qu’il s’en prend à Caleb pour m’atteindre.

Claude : Tu n’a jamais demandé à ce que Tsikawa t’aime, c’est de la que ça a commencé. Lao s’en prend à toi juste parce que tu t’es défendu. Rien est de ta faute.

L’argenté sert les points et cligne des yeux pour chasser les larmes comme il peux. C’est vrai que c’est un choc, Caleb est plutôt fort, dans la cours c’est lui qui avait mit une raclé à la bande de Lao, là ils ont forcément du s’y prendre à plusieurs et armés de quelque chose. Ça a dû être très violent pour qu’il soit dans cet état et en béquilles. Le rouge peux donc comprend ce que ressent l’argenré.

Claude : Renardeau regarde moi.

Bryce : Non

Claude : Pourquoi ?

Il prend la main de l’argenté qui ne bouge pas.

Bryce : Parce que sinon je vais pleurer.

Claude : Tu en a le droit Ice.

Bryce : Non je ne lui ferais pas de plaisir.

Claude : En te retenant tu va te faire du mal, c’est comme le laisser t’en faire.

L’argenté ressert sa main et finir par le regarder, les larmes à deux doigts de dégouliner.

Bryce ; Qu-quand est ce qu’on va me laisser tranquille ? Je pensais que ça serait f-finit une fois T-Tsikawa partit M-mais il ne me lâche pas.

Claude : Lina va trouver une solution d’accord ?

Bryce : Lina ne peux rien faire !  Elle n’a pas de preuve et nous non plus, on ne peux pas l’accuser sans.

Le rouge l’attire contre lui :

Claude :Une chose à la foi renardeau, respire et calme toi doucement d’accord ? Tout ça t’a mit un énorme coup d’angoisse, évitons que tu t’évanouisse à nouveau d’accord ?

L’argenté soupir et hoche la tête en mettant sa tête dans le cou du rouge.

Claude : On va bientôt entamer les examens courage, c’est bientôt la fin de l’année.

Bryce : Oui tu as raison.

L’argenté s’écarte de son cou et contemple le visage de son copain dont il aime chaque trait. Ça lui fait du bien parfois de juste avoir ses bras autour de lui, et d’admirer ses traits, réaliser sa chance. Le rouge sourit en le voyant le fixer comme ça ;

Claude ; J’ai quelque chose sur le visage ?

Bryce : De la beauté.

Le rouge rigole :

Claude : Tu dira plus ça quand je reprendrais mon « poids normal »

Bryce ; Si.

Claude : Non

Bryce : Si roooo tait toi

Il l’embrasse tendrement pour le faire faire et le rouge sourit et répondit au baiser en caressant ses joues avec douceur. Quand Claude faisait ça avec tant de douceur, l’argenté avait l’impression d’être un trésors fragile, cette tendresse lui berçait le cœur d’une chaleur agréable. Le rouge s’écarta légèrement et dit :

Claude ; Et si après ce cours là tu sautais l’entraînement ? Tu t’es quand même évanouis en classe.

Brhce’ ; Crois moi ce n’est pas l’envie qui me manque mais je ne vais pas abandonner les gars comme ca.

Claude le regarde soucieux et l’argenté sourit :

Bryce ; Je suis pas en sucre Lion ne t’inquiètes pas.

Claude ; Bon alors je t’attendrais.

Bryce : Non ou alors attend à l’intérieur en vue du personnel, avec Lao je…

Le rouge comprend qu’il a peur que Lao s’en prenne à lui.

Claude : J’attendrais dans la bibliothèque ça te va ?

L’argenté hoche la tête en souriant. Le rouge l’embrassa sur le front en prenant sa main dans la sienne :

Claude : On rejoins les autres ?

La sonnerie se fit entendre :

Bryce : Allons en cours, aller plus qu’une heure !

Ils se sourient et partirent en cours. Toujours bien plus enthousiaste après un moment rien que tout les deux, ayant hâte d’etre à l’orphelinat pour pouvoir être toute la soirée au calme.

**

Claude : Jamais !

Bryce : ha oui ? Alors attaque de bisouuuuus !

Il embrasse tout le visage du rouge le faisant éclater de rire . Il avait refusé de dire qu’il se trouvait beau alors l’argenté et lui se chamaillait. Néanmoins au millieu de son rire il manqua brutalement d’air et la douleur enssera sa poitrine il repousse doucement l’argenté pour ne pas le vexer et aggripa son t-shirt en grimaçant de douleur. L’argenté habitué à ces douleurs soudaine alla rapidement ouvrir la fenêtre et l’aida à s’assoir sur la chaise à côté de la fenêtre. Le rouge était haletant les larmes aux yeux.

Bryce : Tout va bien ne panique pas, respire doucement d’accord ? Il y’a un peu de vent ça sera plus facile.

Le rouge hoche la tête et s’évertue à respirer le plus calmement possible, le geste de l’argenté caressant son dos l’aide énormément à trouver un rythme. Le vent aussi facilité l’affaire, bien qu’il ai toujours extrêmement mal il commence à aller mieux. Il laisse choir sa tête contre le torse de l’argenté debout à ses côtés. Celui-ci caresse doucement ses cheveux.

Bryce : Ça va un peu mieux ?

Le rouge hoche la tête bien qu’il agrippe toujours son t-shirt. L’argenté comprend qu’il a encore bien mal, ils restèrent ainsi plusieurs longues minutes jusqu’à ce qu’il relâche son haut et entouré l’argenté de ses bras.

Bryce : Désolé j’aurais pas dû te faire t’agiter comme ça .

Claude : J’ai juste ris, j’en ai encore le droit hein ?

Bryce : Hum

Claude : Ne t’inquiètes pas il faut juste le temps que les antibiotiques fasses effet. Je n’ai commencé il y’a que deux jours.

Bryce : Moui.

Le rouge sourit et le regarde ;

Claude : Puis c’était une attaque adorable.

Bryce : Nia nia nia

Claude : Tu es à croquer quand tu fais ça

Toujours assis il attire l’argenté debout contre lui. Bryce rougit :

Bryce : D-dis pas n’importe quoi

Claude : Moi dire n’importe quoi ? Jamais

Le rouge prend son poignet et y parsème un bisou faisant rougir d’avantage l’argenté.

Il va me faire perdre la tête

Le rouge lève la tête pour le regarder, le cœur de Bryce s’accelere. Le visage du rouge en dessous de lui,   son regard profond qui le regarde… C’est trop pour lui. Il cache son visage derrière son avant bras. Claude rigole :

Gagné

Il le tire sur ses genoux, tourne son visage vers lui d’une main sur sa joue et l’embrasse avec douceur. L’argenté dont le corps s’était tendu sous la surprise, se détend bien vite, le cœur débordant d’amour  et il répond à son baiser tendrement. Puis tout deux s’écartent et se sourient.

Bryce : Je t’aime

Claude : Moi aussi je t’aime Renardeau.