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Bryce : Tu fais quoiiiiiii ?

Il enroule ses bras autour de son cou doucement et pose sa tête au dessus de la sienne. Le rouge s’était installé sur la chaise de bureau.

Claude : Je fabrique un collier pour y mettre la pierre que tu m’a offerte.

L’argenté sourit :

Bryce : C’est mignon.

Claude : Peut être mais pratique surtout.

L’argenté sourit fasciné. Le rouge avait réussit à se procurer du faux cuire par un ancien vêtement qu’Isabelle ne voulait plus. Il avait découpé des bandes avec un cutter. L’argenté se dit qu’il a dû demander a Lina l’autorisation pour l’obtenir bien que ça l’étonne qu’elle ai accepté. Le rouge collait ses extrémités de bande avec le pistolet à bande. Il avait pu faire une sorte de coque en cuire pour la pierre laissant un ouverture à l’avant pour qu’on puisse en voir les belles couleurs en tourbillon. L’argenté voit la règles et tout les petits bouts découpé. Dire que le rouge est maintenant capable de tant de minutie et de concentration. Celui-ci ne l’aurait jamais crut à l’époque.

Bryce : Ça a l’air fastidieux à faire.

Claude : Peut être un peu mais c’était important que je l’ai sur moi.

L’argenté sourit, il font d’amour. Le rouge annonce les fait simplement comme ci c’était banale mais ça réchauffe le cœur de l’argenté. Au milieu de son mal, le rouge affirme qu’il l’aime et semble vraiment s’y accrocher. L’argente lui enlève doucement le collier des mains que le rouge scrutait pour voir si tout était bon, il le pose sur le bureau et retourne la chaise du bureau vers lui faisant tourner le rouge qui fronce les sourcils :

Claude : Qu’est ce qu-

L’argenté lui fait plein de bisous partout sur le visage faisant nager le rouge dans l’incompréhension bien qu’il trouve ça agréable.

Claude : Débordemment d’amour ?

L’argenté garde son visage dans ses mains et plante son regards dans le sien :

Bryce : Tu es trop mignoooon !

Le rouge le regarde surpris et devient écarlate en quelques secondes amusant son copain :

Bryce : Tu es tout rouge hé héah !

Le rouge a reculer la chaise faisant tomber Bryce sur lui, un genoux sur le rebords, les mains sur son torse. Claude passe ses bras autour de sa taille et murmure :

Claude : C’est toi qui est mignon

Il l’embrasse alors tendrement et l’argenté y répond avec douceur, mettant son autre genoux pour être à genoux sur lui, le rouge le rapproche pour être sûr qu’il soit monté sur la chaise et caresse son dos doucement. L’argenté rompt le baiser rougissant et dit :

Bryce : C’est pas juste t’arrive toujours à retourner la situation.

En parlant il enroule ses bras derrière la nuque du rouge qui sourit légèrement, amusé.

Claude : Faut croire que je suis au moins bon là dedans.

L’argenté fronce les sourcils :

Bryce : Comment ça «  au moins bon là dedans » ? Tu es merveilleux dans pleins de choses.

Le rouge détourne le regard.

Claude : N’importe quoi.

Bryce : Tu vois pas le collier que t’as réussi à faire pour une pierre ? À partir d’un vêtement ?

Claude : Tout le monde sait couper et coller.

Bryce : Tu as vu comment tu dessine ?

Claude : Ça s’apprend.

Bryce : Ça s’apprend peut être mais y’en a qui ont clairement des facilités et un trait propre comme toi.

Claude : Je n’ai pas de style particulier.

Bryce : Tu le trouvera ça reste incroyable.

Claude : Mai-

Il se fait couper par un rapide baiser de l’argenté avant que ce dernier dise :

Bryce : Non mais tu va arrêter de me contredire ?

Le rouge le regarde songeur :

Claude : Désolé.

Bryce l’observe, l’ambiance au sein de son regard ambre à changé. Plus las, plus grave, à demi-présent. L’argenté caresse sa joue d’une main.

Bryce : Lion ?

Claude : Hum ?

Bryce : Tu as froid ?

Claude : Un peu.

Bryce : Oui tu as la chaire de poule.

Le rouge hausse les épaules et continue de caresser son dos avec le même regard, le fixant sans réellement le fixer. Bryce le laisse faire, continuant de caresser sa joue avec douceur, observant ses beaux yeux ambres. Le rouge finit par le regarder vraiment.

Claude ; Ice je crois que

Il se coupe, l’argenté sait que quand il l’appelle comme ça c’est dans un moment de confidence. Le rouge semble débattre avec lui-même face à ce que sa bouche va bien pouvoir sortir peu après. Bryce le regarde encourageant :

Bryce : Vas y mon cœur je t’écoute.

Le rouge ouvre et referme la bouche plusieurs fois ;

Claude : Je vais pas … je me…je

Il tente de dire quelque chose en vain et l’argenté sent vite son agacement se transformer en désespoir sur son visage. Le rouge finit par plaquer l’argenté contre son torse et cacher son visage dans le cou de son copain. L’argenté caresse alors ses cheveux en enroulant son autre bras autour de lui.

Bryce : Je te l’ai dis Lion avec moi, tu a tout les droits, tout ce que tu ressens c’est okay.

Claude murmure finalement des mots qu’il n’avait pas prononcé depuis son amnésie :

Claude : Je vais…pas bien…je crois …je crois que j’ai mal…tout le temps, tout le temps… J’ai mal Ice.

L’argenté sent ses yeux s’embuer, l’amnésie ne pourrait jamais rien régler du tout, le rouge se rend bien compte que quelque chose est cassé en lui et qu’il a du mal à réparer. L’argenté murmure :

Bryce : Je sais mon cœur, je le sais tellement.

Le rouge dit la voix tremblante toujours caché contre lui :

Claude : Désolé.

Bryce : Tu n’a pas à t’excuser, tu a toutes les raisons, de choses si affreuses, qui t’on conduis à ça. Tu n’a rien choisi, tu ne peux pas t’excuser.

Claude : J-je connais même pas les raisons. Ç-ça m-me fait t-tomber o-ou ça va me faire tomber je ne sais pas.

L’argenté pose sa joue contre sa tête :

Bryce : Tu ne tombera pas, je suis là. Tu as failli plusieurs fois mais tu as toujours sû te rattraper. Tu en aura connaissance si il le fait vraiment, si tu ne peux y échapper. Et peut être alors que tu ira mieux.

Claude : Je ne sais pas, je ne sais pas.

L’argenté le sent agité et caresse son dos :

Bryce : Je sais, tout est flou, un jour ça le sera moins promis.

Le rouge hoche la tête et garde l’argenté contre lui, la tête dans son cou. Et l’argenté reste silencieux. Cette journée a été peut être très agréable pour le rouge, au point qu’il ai trouvé la force de pouvoir ce confier, mais il a beaucoup marchés, été entouré de beaucoup de gens et son  évanouissement n’a pas aidé. Le rouge a forcément vu quelque chose, de flou sinon ça le mettrait dans un état bien pire. Mais ça a dû achevé l’épuisement de son copain. D’ailleurs celui-ci ne tarde pas à bailler.

Bryce : On devrait aller se coucher, c’était une journée bien remplie.

Le rouge hoche la tête, Bryce se lève et le tire au lit, ils se couchent et l’argenté le prend dans son bras. Claude au bord déjà du sommeil murmure :

Claude : Je t’aime renardeau.

L’argenté sourit et le resserre contre lui tendrement.

Bryce : Bonne nuit Lion.

Le rouge tombe dans le sommeil quelques minutes après totalement épuisé.

On devrait éviter de le faire marcher autant.

L’état du rouge ne lui échappe pas, ses coups de paleur, ses pertes d’équilibres , son besoin de s’assoir dès que possible, la respiration pas toujours très régulière lorsqu’il marche. Ils avaient veiller à prendre des pauses sur des bancs pour boir de l’eau mais aussi pour le rouge. Mais ça reste une journée entière de sortie. Déjà qu’il recommence à arrêter de manger, il va falloir limiter ses efforts. Mais le sourire et la fascination dans les yeux du rouge au musée en valait peut être la peine car le rouge à eu le cœur plus léger et à sût se décharger un petit peu. Et ça c’est peut être bien un grand progrès qui fait plaisir à l’argenté. Il murmure.

Bryce : C’était vraiment une bonne journée.



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