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Lorsque l’argenté se réveilla le lendemain matin, le rouge dormait encore sûrement épuisé de cette nuit de cauchemar incessant. L’argenté décida de prendre sa douche et de lui faire une petite surprise. Il l’embrassa donc sur le front, se leva prit ses affaires et sortit de la chambre sans faire trop de bruit. Une heure et demi plus tard il dû réveiller le rouge, malgré que le procès ne soit que l’après midi, ils avaient de la route et Lina leur avait dit qu’ils pouvaient dormir jusqu’à 10h30 maximum. Il déposa ce qu’il avait à déposer sur le bureau puis vient s’assoir à côté du rouge et lui caresser doucement les cheveux en l’appelant à voix basse ?

Bryce : Lion, c’est l’heure de te réveiller

Le rouge ronchonne et se cache de la lumière en se rapprochant de lui qui lui permettant d’avoir un peu d’ombre. L’argenté rigole légèrement, et ce sont réveil petit à petit le rouge, il adore entendre sa voix au matin. Il entoure sa taille d’un bras :

Claude :  Humm

Bryce : Bon matin Lion

Le rouge baille et dit ensommeillé :

Claude : Bon matin renardeau.

Il finit par s’assoir et se frotte les yeux. L’argenté s’approche doucement pour lui faire un bisou sur le front. Le rouge aime vraiment qu’il fasse doucement les choses pour ne pas le surprendre ou déclencher quoi que ce soit, il est vraiment attentionné. Il arrête de se frotter les yeux et fait un câlin à son copain faisant sourire ce dernier.

Qu’est ce qu’il est mignon

Claude : Ça va ?

L’argenté hausse les sourcils et s’écarte pour le regarder :

Bryce : C’est toi qui me demande ça ? C’est pour toi que le procès va être plus difficile tu sais ?

Il prend sa main dans la sienne et Claude lui sourit :

Claude : Et alors ? Je sais déjà que tu stresse aussi. Ta main est moite et puis, je sais d’avance que tu ça entendre des choses difficiles et qui vont te faire mal.

Bryce fronce les sourcils de le voir en parler si facilement, et bien sûr que son copain à raison. L’argenté est presque mort d’angoisse, tout va devoir être re raconté, Claude va aussi devoir raconté beaucoup beaucoup de choses, il a peur de comment il va être à la fin du procès, dans quel état il va le retrouver. Mais il sait que le rouge n’est pas totale

Bryce : Tu as peur ?

Claude : Oui.

Il s’appuit contre lui et l’argenté l’aceuil contre son torse en lui caressant les cheveux.

Claude : Lina m’a prévenu, certaines séquences ou je suis obligé de dire des choses sous les caméra, certains extraits d’enregistrements de ma voix vont passer.  Je ne veux pas re entendre ça, je ne veux pas que tu entende ça. Mais c’est nécessaire. Malgré tout j’ai peur du mal que ça te fera.

Bryce : Bien sûr que j’aurais mal Lion, mais je saurais que ma douleur ne sera rien comparé à la tienne quand tu écoutera, quand tu te rememorera, rien comparé à ta souffrance quand tu étais obligé de faire tout ça.

Le rouge sourit doucement en serrant tendrement sa main dans la sienne et murmure.

Claude : Je t’aime.

Bryce : Je t’aime aussi Lion, plus que personne ne pourra jamais l’imaginer.

Claude : Hiiiiiiii

Le rouge a caché sa tête dans le cou de l’argenté en le serrant fort contre lui. Bryce éclate de rire :

Bryce : Qu’est ce qu’il se passe ?

Claude : Un trop plein d’amour.

L’argenté sourit légèrement :

Bryce : C’est mignon.

Le rouge rougit et l’embrasse soudainement le prenant par surprise puis s’ecarte :

Claude : Hé hé.

L’argenté gonfle les joues.

Bryce : C’est trop court.

Le rouge ricanne :

Bryce : Embrasse moi encore.

Le rouge sourit, prend son menton de sa main et l’embrasse tendrement.

**

Bryce : Respire doucement Clô’

Le rouge tente de maîtriser ses tremblements dans le couloir. Serrant de tourEs ses forces les mains de l’argenté il tente de respirer normalement. Ils ont croisé la Balafre, celui-ci menotté et encadré de deux policiers ne l’avais pas vu, marchant droit devant lui en écoutant les dires d’un homme habillé en costume devant lui. Sûrement son avocat. Il y’avais aussi beaucoup de spectateurs attendant le procès. Le rouge avait accepté que ce soit un procès ouvert, malgré qu’il soit alors exposé fortement, il avait voulu que cela serve de prévention à tous en dévoilant les horreurs auxquels les tyran comme la Balafre prenaient part. Mais la présence des journalistes n’avaient pas de quoi faciliter les choses pour l’argenté. Il avait maintenant beaucoup trop de mal à voir des appareils photos. Et il faut dire que l’Homme étant recherché depuis de longues années, son arrestation avait fait du bruit. L’argenté lui parlait avec douceur pour lui permettre de rester dans la réalité, Xavier et Jordan se mirent devant lui pour lui cacher les gens, et Lina se mit de l’autre côté du rouge, encadré de toute part mais à bonne distance pour ne pas l’opresser, cela calma le rouge peu à peu. Son avocat était également présent, peiné de l’état du garçon le peine énormément. Le rouge se calme assez peu à peu pour que ses tremblements ne cessent. Jordan a les larmes aux yeux. Le rouge avait fait comme ci ça allait en venant. Ils parlaient de tout et de rien dans la voiture. Mais c’est beaucoup, beaucoup trop pour le rouge. Si il est comme ça maintenant qu’est ce que ça va être dans la salle de procès, face à la Balafre ? Et ils ne pourront pas être à ses côtés, il n’y aura que son avocat avec lui. Eux seront de l’autre côté, juste derrière mais ne pourrons faire aucun geste. Xavier prend la main du vert doucement. Le reste de l’attente fut longue de stresse et f’angoisse, le rouge observant le sol pour ne pas s’infliger trop de stresse supplémentaires et tâchait de faire le vide dans sa tête pour le moment en profitant de la chaleur de la main de l’argenté qu’il s’aurait derrière lui pour le procès.

Puis les spectateurs durent entrer. Tous serrèrent le rouge dans leur bras en le rassurant avant de me laisser au jeune avocat  et entrèrent s’installer. L’avocat agé d’à peine le début de trentaine d’années avait eu plusieurs entrevues avec le rouge, il avait sut créer un lien de confiance avec le garçon, suffisamment pour que ce dernier se dise qu’il n’était pas seul. Ils durent attendre encore une dizaines de minutes puis entrèrent à leur tours après les dernières recommandations de l’avocat qui lui avait dit :

Avocat : Ne t’inquiètes pas d’accord ? Le procès est inéluctablement gagnant. Malheureusement je sais que tout les faits vont être exposé et que tu va devoir tout raconter. Mais si à une moment ça ne va vraiment plus du tout, la séance peut être suspendue le temps que tu te reprenne dehors. Ton compagnon à obtenu le droit d’être à tes côtés dans le couloirs sous ma surveillance pour te calmer, il sera là. Et je te promet que La Balafre ne s’en sortira pas, il ne fera plus de mal à personne après ce procès tu en a ma paroles.

Les mots du jeune avocat on sur donné un petits peur d’assurance au rouge pour entrer dans la salle.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant