Claude : Bon matin renardeau.
L’argenté bougeait depuis quelques minutes signe qu’il allait se réveiller. Le rouge, son bout de ficelle en main s’était retourné vers lui et mit à caresser doucement ses cheveux. L’argenté ouvrit les yeux et découvrit un tendre sourire sur les lèvres du rouge, comme à l’époque tout les matins. Cela réchauffe son cœur et un sourire naît sur ses lèvres.
Bryce : Bon matin Lion.
Il s’étire puis :
Bryce : Hiiiiii
Il cache sa tête dans le cou du rouge qui rigole sans comprendre. L’argenté sent son cœur fondre doucement. L’ambiance laisse difficilement penser à la tentative du rouge d’hier.
Claude : Bien dormi ?
Bryce : Ça fait du bien de se réveiller dans tes bras.
Claude : Alors on le fera plus souvent.
L’argenté sourit puis sort la tête du cou du rouge pour l’observer. Il le voit bout de ficelle en main a l’observer mais pas le regard vide comme à son habitude, mais pensif. Le rouge se sent observer d’un regard plein de questions. Il sourit légèrement :
Claude : Un jour, après le déjeuner j’ai volé du papier, un stylo et une ficelle qui trainait là. Je savais que je risquais de me prendre encore une vrai raclé. J’ai caché ça dans le jardin avant l’ « entraînement » matinal. Après celui-ci, à terre comme à mon habitude il l’a laissé choir là quelque minute rentrant ce prendre une bière, j’ai caché ces objets de vol dans mon caleçon et le suis remis au sol. Il m’a trainé dans le sous-sol et m’y a enfermé. J’ai attendu de longues minutes puis j’ai sorti tout ça et ai écrit une lettre.
Il prend une petite pause et l’argenté prend une de ses mains dans la sienne, soucieux. Mais le rouge ne semble pas dans la douleur à ce souvenir.
Claude : Je t’appelais, je te disais comme tu me manques, comme je regrettais de ne pas avoir déclaré mes sentiments. Je te disais comment je t’aime, comment t’es beau yeux me manquaient, comme ta voix me manquais, comment je voulais sentir tes bras autour de moi, je voulais que tu me rassure, j’y disais comment j’aimais nos chamailleries , comment je voulais sentir tes lèvres sur mes lèvres. Comment j’avais mal mais que je tenais pour l’instant en espérant pouvoir sortir de cet enfer et te retrouver.
L’argenté est ému, le rouge l’aimait déjà avant de partir, jamais il ne l’aurait pensé.
Claude : Puis il l’a trouvé ce soir-là en revenant du combat. Il l’a vu dépassé de sous le matelas, j’avais dû la cacher à la hâte quand il était venu me chercher. Il m’a foutu une énorme raclée, j’ai cru mourir. Il a brûlé la lettre sous les yeux en riant gras ne laissant qu’un minuscule bout de la ficelle qui avait servi à sceller la lettre. Ce soir-là je n’ai pas été dans la salle des tableaux. Tout les jours je n’avais plus que ce morceau de ficelle pour penser à toi et le persuader que tu étais réel.
L’argenté se redresse et prend son visage entre ses mains, colle leur front l’un contre l’autre et dit avec douceur :
Bryce : Merci Lion, merci d’avoir tenu, merci d’être là. On va affronter tout ça à deux. On est ensemble maintenant hein ?
Le rouge sourit et pose ses mains sur les siennes :
Claude : Oui, ensemble. Merci d’être là vraiment. Je t’aime renardeau.
L’argenté sourit :
Bryce : Je t’aime Soleil.
Le rouge sourit, il se sent bien. Réellement bien là tout de suite, ça fait si longtemps qu’il n’a pas pu l’affirmer.
**
Jordan : Essai de manger un peu mon cœur s’il te plaît.
Xavier : Désolé je n’ai pas très faim. Mais tiens tu peux prendre mon yaourt si tu veux
Jordan : Bon ce n’est pas grave tu mangeras ce midi. Merci pour le yaourt.
Après tout ce n’est que le petit déjeuné mais tout deux se sont réveillés le cœur lourd ce matin. Xavier avait fait comme d’habitude, comme ci ça allait mais quiconque le croisant dans un couloir verrait à quel point son cœur est lourd. Le vert espère que ses paroles auront remis le rouge sur le chemin de la bataille dans la guérison. Mais il reste blessé tout de même que le rouge préférait penser à en finir plutôt qu’essayer une seule fois de se confier à eux. Il se sent injuste de ressentir cela mais le vert écoute toujours son cœur, comme à l’instant. Malgré que ça n’aille pas, le petit déjeuné reste sacré, quoi qu’on en dise et quoi qu’on puisse en penser.
Xavier : Jordy ?
Jordan : Oui ?
Xavier : Et si on disait à Axel et Shawn de reporter notre sortie cet après-midi. Je veux passer mon dimanche rien qu’avec toi.
Le vert sourit et l’embrasse sur la joue puis dit.
Jordan : Bien sûr, je les appels après pour leur dire. On a qu’à trouvé un bon film à regarder tout les deux.
Xavier lui sourit doucement.
Xavier : Je t’aime.
Le vert lui sourit également doucement :
Jordan : Moi aussi je t’aime.
Une fois finis ils débarrassèrent et montèrent pour joindre leur chambre et tombèrent sur l’argenté qui revenait d’un douche. Celui-ci vient les serrer dans les bras.
Bryce : Comment vous vous sentez ?
Jordan : Disons qu’on essaie de passer une journée normale.
Bryce : Et toi Xavier.
Xavier : Honnêtement je n’ai pas trop envie de reparler de ce qu’il s’est passé.
Bryce : Je comprends.
Le vert ne peut s’empêcher de demander :
Jordan : Et…
Bryce : Il a réalisé beaucoup de choses, je ne sais pas ce que a dit Xavier mais… je pense que vous comprendrez s'il vient vous parler. Il s’en veux vraiment.
Xavier ne sait pas quoi en penser, tout comme le vert.
Bryce : Je vous laisse tranquille pour vous reposer si vous avez besoin vous savez que je suis là.
Jordan : Oui merci Ice.
Ce dernier sourit doucement et les étreint avant de s’en aller. Le rouge sert la main de son copain dans la sienne, Jordan voit qu'il ne veut pas y penser plus longtemps:
Xavier: On y va ?
Jordan: Oui allons-y.
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Qu'est ce que trois face à toute une vie ?
FanficContenue sensible, peut heurter la sensibilité des lecteurs. Mention: TS, TCA...