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Surveillants : Désolé madame Lakitski de vous interrompre nous avons une intervention à faire.

La professeur de littérature hoche la tête ;

Mme Lakitski : Bien sûr je vis en prie.

L’un des deux surveillant s’avance :

Surveillant : Bien, je suis sollicité par le directeur aujourd’hui pour une fouille de sac

De chuchotis se font, Bryce et Claude se regardent inquiets. L’argenté ne vérifie pas à tout les cours si le roux avait glissé des herbes dans son sac. Il déglutit.

Surveillant : Calmez vous s’il vous plaît, effectivement cette fouille est destiné à trouver toute substance illicite car on a du vent par un de vos camarades de classe 5 qu’il avait assisté à une transmission de ces substances au sein de l’établissement. Je vous prie donc de mettre vos sac sur vos sacs.

L’argenté sent ses mains trembler, le rouge murmure :

Claude : Ça va aller Ice, on était à côté toute la journée et les gars nous ont entouré.

L’argenté sait que ça n’a jamais suffit pour que Lao ne mette rien. Ils mettent leurs sac sur la table. Le second surveillant passe et fouille de table en table. L’argenté tente de maîtriser ses tremblements.  Finalement le surveillant arrive à leur table, le rouge se fait fouiller le sac en premier puis c’est au tour de l’argenté. Il pâlit.
La classe 5 c’est celle de Lao. C’est surement lui. Et si il avait glissé l’herbe dans son sac et faut cette fausse déclaration pour le faire virer ? Après tout il faut tout pour se venger qu’ils aient fait virer Tsikawa.

Surveillant : Est-ce que tout va bien ?

Le surveillant avait reposé son sac et le regardait suspicieux de sa pâleur.

Claude : Il n’a pas mangé ce midi.

Le surveillant hoche la tête et passe à une autre table. Il semble n’avoir rien trouvé dans leur sac mais l’angoisse était montée si vite et si soudainement qu’il ne peux éprouvé de soulagement. Sa tête tourne, le rouge le voit s’affaisser contre son dossier pas bien du tout puis Bryce s’effondre contre lui d’un coup.

Mme Lakitski : Mon Dieu, Claude, surveillant Noa emmenez ce garçon à l’infirmerie je vous prie.

**

Les yeux de l’argenté s’ouvrent doucement et il les plisse sous la lumière. Il sent un main caresser ses cheveux.  Dans sa désorientation’ il reconnaît les caresses de son copain et tourne la tête. Il le trouve assis sur le bord du lit, celui-ci lui dit avec douceur :

Claude : Bon réveil.

Bryce : Hum

L’argenté se frotte les yeux en se collant contre le rouge qui sourit légèrement de son attitude mignonne.

Bryce : On est où ?

Claude : À l’infirmerie, tu t’es évanouis après la fouille de ton sac.

L’argenté s’assoit et laisse tomber contre lui.

Bryce : Lao n’a rien mit

Claude : Non j’y ai cru aussi.

Bryce : C’est pas logique.

Claude : Renardeau.

Le rouge constate qu’il est à nouveau agité. Il prend sa main dans la sienne.

Claude : L’important c’est qu’il ne soit rien arr-

On toque à la porte. Le rouge ouvre pendant que c’est le retour de l’infirmier. Célia débarque :

Célia : C’est la pause et Caleb s’est fait convoquer ! Ils ont trouvé quelque chose pendant la fouille ! Il est dans le bureau du principal !

L’argenté se lève brusquement.

Bryce : Allons l’y attendre !

**

Xavier : Shawn maintenant tu crache le morceau putain !

Axel : Xavier calme toi !

Xavier : Punaise mais il se passe quelque chose entre Lao et Caleb !

L’argenté fronce les sourcils en regardant son meilleur ami qui baisse le regard .

Bryce : Shawn.

Le gris sursaute, reconnaissant la ton de l’argenté, qui est froid et lui sommant de parler.

Shawn : S-si Caleb est en béquilles et égratigné de partout c’est parce que…. Lao l’a tabassé avec son groupe dans la ruelle ou il mettait l’herbe que Lao met dans ton sac.

Bryce : Et vous avez jugé bon de rien dire alors que c’est de m’a faute ?

Célia : Doucement les garçons on pourrait vous entendre.

Axel : Calme toi aussi Bryce ce n’est pas de ta faute mais celle de c-

Bryce : Tait toi ! Toi aussi t’étais au courant, toi aussi tu m’a rien dit. Je paris que c’esy toi qu’il a dû appeler pour le repêcher de peur d’angoisser Jude. Vous vous dites mes amis et vous me cachez que Caleb se fait tabasser par ma faute ?! V-vraiment

Le bureau s’ouvre sur Caleb qui ressort et referme la porte.

Célia : Caleb ! Qu’est ce qu’ils ont dit ?

Caleb : Ils ont trouvé de l’herbe dans mon sac, pas de doute c’est l’autre enfoiré. Le dirlo a décidé de mener une enquête, j’ai dis que ce n’étais pas à moi que je n’avais jamais eu ça dans mon sac. Il est clément sûrement à cause de mes notes. Mais l’incident avec Lao dans la cours lui a été rapporté alors je vais être fouillé tout les jours. En attendant il vont questionner «  l’éleve ayant rapporté les faits »

Jude soupir de soulagement :

Jude : Tu t’en tire bien mieux que je le pensais.

Bryce : Caleb je suis désolé.

Il le regarde les yeux embués, d’abord il se fait tabasser par sa faute et maintenant ça. Le brin allait parler mais s’en est trop pour l’argenté, la culpabilité l’étouffe et il part marchant vite. On l’apelle mais il a besoin d’air. Le rouge part à sa suite mais ne marche pas trop vite connaissant les limites de son corps.

Ce roux de mes deux putain.

Il doit trouver que le brin est un obstacle a son plan de faire du mal a l'argenté pour ce qu'ils ont fait à Tsikawa. Le roux est sournois malgré ses airs de débiles. Le rouge n'y pense pas plus et cherche l'argenté qui a été beaucoup trop vite et qu'il a perdu de vue.

Il doit être dans un endroit calme, sur un des bancs pas loin du parking des profs.

À cette heure ci il n'y a personne car c'est trop loin des salles de classes pour que les élèves veuillent si poser, de peur d'être en retard et se prendre une sanction. Mais pas sûr que, vu la situation, l'argenté en ai quelque chose à faire. Il y va à son rythme et trouve effectivement son copain assis, observant un arbre en essayant de retenir ses larmes.

Qu'est ce que trois face à toute une vie ?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant