Qu'est ce que trois face à toute une vie ?

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Claude : LÂCHE MOI !

Le rouge tente d’enlever  son bras de la poigne du rouge.

Xavier : Pourquoi ?! Pour que tu sautes ?!

Sur le toit, le rouge était monté sur le petit muret. Xavier avait eu la chance d’être levé et dans les couloirs au beau milieu de la nuit, et pile quand il a vu le rouge monter vers le toit alors que les clés étaient à cette heure ci dans le bureau de Lina et le tour fermé. Mais le rouge avait dû les voler. Xavier l’avait suivit, le rouge était resté longtemps assis sur le toit, tremblant de froid avant de se lever et de monter sur le muret. Xavier prit de peur s’était faufilé derrière lui et attrapé son bras le tirant en arrière le faisant descendre du mur.

Claude : MAIS QU’EST-CE QUE CA PEUX TE FOUTRE !

Xavier : TU COMPREND PAS QU’ON T’AIME !

Claude : M’AIMER C’EST LOURD TU COMPREND ?! C’EST LOURD !

Xavier : ET LE BONHEUR QU’ON A DE T’AVOIR DANS NOTRE VIE TU EN FAIS QUOI HEIN ?! APPELLE À L’AIDE, PLEURE, MET TOI COLÉRE CONTRE NOUS MAIS NE PARS PAS ! J-JE

Sa voix se casse et il dit la voix tremblante ;

Xavier : J-je t’en supplie J-je veux pas te perdre.

Claude arrête de se débattre troublé, la colère redescend brusquement. Il déteste entendre son frère aussi vulnérables pour lui, il sent son cœur se serrer à chaque fois. Le rouge tremble.

Claude : J-je veux juste oublié Xavier, p-pourquoi je ne peux pas

Il tombe à genoux sanglotant,

Claude : Je n’en peux plus tu comprend ? J-je pourrais jamais r-reprendre ma vie. J-je pourrais jamais jamais jamais être heureux. J-je… je suis épuisé d’etre là bas et ici à la fois.

Il prend sa tête dans ses mains :

Claude : Je v-veux d-dormir e-et tout oublier. Je suis épuisé, tellement, tellement épuisé.

Xavier s’agenouille le cœur brisé, le rouge n’y croit plus, le rouge à abandonné. Il serait capable de recommencer sans problème qu’il n’était pas là. Il le prend dans ses bras.

Claude : J’en p-peux plus, vous inquiéter, ne plus pouvoir me voire de la bouffe, t-tout entendre et entendre et entendre en boucle dans ma tête, j’en p-peux plus d-de ne plus savoir si je rêve des bon moments où si ils sont réel, j’en peux plus de ne plus y croire mais croire je n’y arrive p-pas, je n’en peu plus de vous tuer d’inquiétudes, J-je n’en peux plus que tout le monde m-me regarde comme un malade, J-je n’en peux plus Xav’, je suis épuisé, épuisé.

Il sanglote toute les larmes de son corps, le front appuyé contre le torse de son frère qui retiens ses larmes. Xavier murmure :

Xavier : Tu te réduis au silence c’est normal que tu sois aussi épuisé. Pleure devant nous, parle nous mal si tu a des sautes d’humeurs, ignore nous quand tu n’a pas envie de parler à qui que ce soit mais s’il te plaît ne garde pas ce genre de pensées pour toi, parle nous. Te voir sourire, même légèrement, te voir dévorer Bryce des yeux, pouvoir t’étreindre, te voir dessiner, ou même juste entendre ta voix, tout ça suffit à nous rendre tellement heureux que tu sois avec nous.

Le rouge se redresse assez pour pouvoir cacher son visage dans son cou et le serrer contre lui s’accrochant à son t-shirt. Xavier sent que ça l’a touché.

Claude : J-je suis désolé, désolé

Xavier : Ne t’excuse pas Claude, même si c’est dur jamais on ne te lâchera pas. Et puis j’ai bien vu que tu étais content de revoir Axel, Shawn, Caleb, Célia, tu a encore plein d’amis qui ont hâte de te retrouver et qui tiennent à toi. Ton message à fait tellement plaisir à Célia, Caleb s’inquiète pour toi aussi, et tu sais que ce n’est pas rien, il a toujours tenu à toi. C’est normal que ce soit dur, on ne rattrape pas trois ans en quelques mois.

Claude hoche la tête et s’accroche plus fort à lui. Il ne sait pas, il est épuisé mais là si il doit choisir entre sauter et l’étreinte et les mots de Xavier il préférerait rester ainsi ainsi contre lui. Il a tout dit, tout dit, et il se sent plus léger. Xavier retient ses larmes, ce n’est pas ce dont le rouge à besoin mais ses mots raisonnent dans sa tête.

Xavier : Tu es gelé et encore malade, aller viens rentrons. Je suis sur que tu préfères de loin dormir dans les bras de Bryce que rester sur ce toit à mourir de froid.

Le rouge hoche la tête et Xavier l’aide à se lever et prend sa main.

Xavier ; Aller viens.

Le rouge le suit en silence, ils vérouillent la porte et Xavier garde les clés. Il raccompagne le rouge à sa chambre et l’etreint.

Xavier : Ça va aller ?

Claude : On peux dormir dans le canapé ? S’il te plaît.

Xavier : Ça te ferais plaisir  ?

Claude : Je ne sais pas, mais…mais je le veux.

Xavier: Alors oui c'est que ça te ferais du bien. Viens.

Xqvier sourit et l’amene dans le salon, ils s’qinstallent dans le canapés avec un grand plaid et Xavier prend son frère dans ses bras.

Xavier : Ça va te faire du bien une bonne nuit de sommeil. Joyeuse nuit Clo’.

Le rouge appuie sa tête contre lui et ferme les yeux.

Claude : Joyeuse nuit Xav’…je t’aime fort.

Xavier  répond les yeux embués :

Xavier : Moi aussi je t’aime fort fréro

Le rouge se sent léger, les pensées ont arrêté de tourbillonner dans sa tête après avoir tout déballés. Peut être que c’est ça se sentir bien ? Non il ne sait pas, pourtant il ressent souvent cette sensation agréable avec l’argenté. Est-ce qu’il doit s’y accrocher à cette sensation qui pourtant lui sent plus tenir du rêve que de la réalité. Il s’endort assez vite, tellement apaisé contre son frère.

**

Le lendemain matin l’argenté se réveil et s’alarme en ne voyant pas le rouge à ses côtés en sortant dans le couloir il voit Jordan sortir également de la sienne.

Bryce : Jordy ! Tu as croisé Claude ?!

Jordan : Non et toi tu a croisé Xavier ?!

Bryce secoue la tête et tout les deux se précipitèrent au rez de chaussée à leur recherche. Si ils savent Xavier réfléchi qui ne prendrait pas de risque inconsidérée, un peur les prend tout les deux aux tripes. Néanmoins en les trouvant endormis l’un contre l’autre dans le canapé, ils soupirèrent de soulagement.

Jordan : Ils sont mignons.

L’argenté sourit ;

Bryce : Oui adorables.

Si tout les deux se questionnent sur comment ils ont finit là, ils savaient chacun des deux entre les bonnes mains de l’autre.