Ses doigts remontent le long de mon torse, effleurent ma clavicule avant de saisir entre son pouce et son index mon menton. Nos regards s'alpaguent, nos souffles s'entremêlent, nos bouches si près l'une de l'autre. Je me repais de sa fragrance, de sa chaleur, de l'énergie sensuelle qu'elle dégage. Un mélange de soulagement et d'excitation s'emparent de moi. Je la veux si fort... Elle n'a pas idée.
— Tu m'aides à l'enfiler ? susurre Pops.
D'office, mes prunelles bifurquent vers le bracelet qu'elle tient dans sa paume. Toujours à bout de souffle à cause de notre baiser, je m'exécute et délicatement, l'attache à son poignet. Il lui sied à ravir, je ne regrette pas du tout mon achat, et constater qu'il lui plaît me réjouit davantage.
Elle contemple ce bracelet comme s'il s'agissait du plus bel objet sur la surface de cette terre.
— Tu n'étais pas obligé, tu sais ? Ta seule présence ici me suffisait.
Ses joues virent au cramoisi, je souris bêtement tant je la trouve mignonne lorsqu'elle joue les timides.
— J'en avais envie. En passant devant le magasin, j'ai vu les pendentifs et... je me suis dit qu'ils étaient faits pour toi.
— Lorsque je serai à New York, je le contemplerai sans cesse. Mais je n'ai pas besoin d'un bracelet pour penser à toi, tu sais ? Malgré la distance, tu n'aurais quitté mon esprit sous aucun prétexte.
Tout comme elle ne quittera pas le mien tant je l'ai dans la peau. Je suis accro, bordel. Poppy Turner est ma drogue, elle est cette petite dose qui m'aide à me sentir mieux, à être moi-même à cent pour cent. C'est comme si elle injectait de l'euphorie dans mes veines, mais dès qu'elle s'éloigne ou que nous nous disputons, c'est comme une chute vertigineuse.
— Maintenant, dis-moi, soupire-t-elle en passant ses bras autour de mon cou, sa lèvre inférieur pincée entre ses dents. Aurais-tu envie que je t'aide à enfiler quelque chose ?
Elle dépose un petit baiser sur ma mâchoire, ses doigts s'enfouissent dans mon cuir chevelu afin de le caresser et me faire perdre les pédales. Un frisson longe ma colonne vertébrale pour aller se loger au creux de mes reins, m'embrasant de la tête aux pieds. Son insinuation m'amuse tout autant que son audace m'enflamme.
— Ah oui ? Et quel est ce « quelque chose » ? Un t-shirt peut-être ?
— Non, j'aime beaucoup trop pouvoir lorgner la marchandise, et d'autant plus la toucher.
Son index fait des zigzags sur ma peau brûlante, devenue sensible à son contact. Chaque parcelle qu'elle effleure me rend de plus en plus dingue.
— Je crois que je vais avoir besoin que tu me fasses un dessin. Pourrais-tu être plus explicite, jeune fille ?
— Je peux peut-être te montrer, tu en penses quoi ? Je suis très douée pour déchirer et dérouler des petits bouts de plastique sur des formes phalliques, suggère-t-elle à voix basse, tandis qu'elle mordille délicatement mon lobe d'oreille, le suçant puis le léchant avec une lenteur délibérée.
Mes mains sur ses hanches tremblent, puis se referment autour du tissu de sa robe. Ma queue est en souffrance, elle se retrouve rapidement à l'étroit dans mon pantalon de pyjama. D'ailleurs, l'étoffe est tellement fine que j'imagine que Poppy peut la sentir durcir contre son bas-ventre.
— Bien sûr, si tu ne veux pas... me titille-t-elle en commençant à s'éloigner.
Je ne lui laisse guère le temps de se retirer avant de l'embrasser sauvagement, mon corps collé au sien au point où chacune de ses formes généreuses me rend fou peu à peu. Je suis avide, et Poppy est celle que j'attends avec impatience de dévorer. Ses doux gémissements de plaisir agissent sur moi comme une série de décharges électriques.
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Oak Ridge Campus #2 Knight © (SOUS CONTRAT D'ÉDITION)
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