Dans une semaine, c'est Thanksgiving !
Cette année, je sens qu'il va être différent, mais pour autant, je pense qu'il ne peut que bien se passer.
J'avais proposé à Molly de venir, mais elle est partie hier jusqu'à la fin du mois.
Je crois que c'est à propos d'un problème de famille ou je ne sais quoi, en tout cas, ce n'est rien de grave.
Enfin, aujourd'hui, ce n'est le sujet.
Aujourd'hui, je dois aller chez Edwin pour faire quelques trucs peu importants, mais qui m'occuperont.
**
Je toque à la porte et c'est Scott qui m'ouvre :
« Bonjour jolie blonde ! Mon frère m'a dit que tu passerais, mais je ne pensais pas à cette heure. Il doit encore être en train de dormir en ce moment ! »
Je souffle et passe devant lui en le poussant :
« Vous ne pouvez pas dormir idiot ! »
Je vais dans la cuisine où je vais me servir un verre d'alcool, mais il m'arrête :
« Attention Judy Millier ! Tu es mineur ! L'alcool est dangereux pour la santé. » dit-il en attrapant la bouteille de mes mains pour la remplacer par de l'eau.
Voilà que Scott devient protecteur.
Il est vrai que depuis notre discussion dans la classe, il est différent, mais tout de même, prendre soin de ma santé, c'est la première fois que je le vois faire.
« Scott, tu prends soin de ma personne ? C'est nouveau. »
Il rit puis approche son visage de mon oreille :
« Si tu avais un accident sur la route où n'importe où, je ne voudrais pas avoir à enterrer ton joli corps. »
Et bien Scott reste Scott peu importe la situation.
« Que se passe-t-il ici ? »
Je me tourne :
« Te voilà !
- Me voilà ! »
Je pose le verre et lui court dans les bras.
Il me serre contre lui puis se décale pour m'embrasser.
« Judy, rassure-moi, mon frère ne t'énerve pas ?
— Non, Edwin, il m'aidait juste à me rendre compte à quel point il est barbant. » dis-je en riant.
« Puisque c'est comme ça, je vais aller vaquer à mes occupations qui seront surement 1000 fois plus intéressantes que vos histoires d'amoureux !
- Va-y Scott, personne ne t'en empêche ! » ajoute Edwin.
Scott baisse alors les yeux et s'en va sans rien dire.
Peut-être qu'Edwin y va un peu fort finalement.
Mais enfin, je n'ai pas à m'emmêler.
**
Après avoir passé la journée à aider Edwin à ranger des choses, je vois que le soleil s'est couché, alors je décide de rentrer.
Je l'embrasse, sort de la maison, et chevauche mon vélo pour rentrer.
La maison est assez loin, alors je préfère passer par des grandes routes illuminées par des lampadaires.
Edwin m'a bien proposé de me ramener, mais j'ai refusé, je ne suis plus une enfant.
Sur la route, il n'y a aucune voiture.
C'est presque bizarre.
Mais au bout de 10 minutes de vélo, j'aperçois au loin la silhouette d'un homme.
Je fais sonner ma petite clochette, mais il ne bouge pas du milieu de la route.
Alors, je vais sur la droite, mais il se décale vers la droite.
Je dois être à moins de 20 mètres de lui et je ne vais pas pouvoir m'arrêter.
La descente dans laquelle je suis ne me permet de freiner.
Alors ma dernière solution et de lui hurler de partir, ce qu'il ne fait pas bien-sûr.
De plus, je n'ai pas de casque.
Me voilà dans le pétrin.
J'essaye d'arrêter le vélo, en vain.
Et ce qui devait arriver arriva.
A quelques centimètres de lui, je fais de mon mieux pour freiner, et j'y arrive enfin.
Seulement, je freine tellement fort que le vélo s'arrête d'un coup sec et je passe par-dessus.
Mon pied se coince dans ma roue et mon dos claque contre le sol alors que j'ai protégé ma tête.
Je me retrouve alors sonnée sur le sol froid.
J'essaie de me débarrasser de mon vélo, mais mon pied coincé dans la roue m'empêche de bouger.
La silhouette de l'homme apparaît au-dessus de ma tête et alors tout mon corps se fixe de peur et il est impossible pour moi de crier.
L'homme porte une capuche noire qui m'empêche de voir son visage dans la pénombre.
Sa tête se rapproche de plus en plus de moi et à un moment, sans que je comprenne réellement pourquoi, il disparait comme il est apparu.
Et alors, je comprends que je vais devoir faire face à quelque chose de plus dangereux qu'Alyson ou Lily. Aujourd'hui, des vampires veulent ma peau.
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The Prophecy (RÉÉCRITURE)
RomanceUn jour, Charles Baudelaire a dit : "l'amour est une rose Chaque pétale est une illusion Chaque épine est une réalité" Il avait raison. Judy avait 16 ans quand elle a enfin compris le sens de cette citation. "Il n'y a pas de fleur sans pluie" Mo...