Ma tête me fait mal alors, j'ouvre les yeux.
Je cherche à lever mes bras pour les frotter, mais je remarque rapidement qu'ils sont accrochés à quelque chose.
Alors, il va falloir que j'ouvre les yeux sans aide.
De toute façon, je crois bien qu'il fait nuit, alors je ne vais pas avoir de problème de lumière.
Quand je lève mes paupières, je découvre qu'en effet, il fait nuit noire et que seul un trou au-dessus de ma tête laisse pas les reflets blancs de la lune qui m'éclaire légèrement.
J'ai l'impression d'être au milieu d'une cabane abandonnée.
Le mur en bouts de bois mouillés me donnent de nombreux indices.
Je baisse ensuite les yeux vers mes bras et mes jambes et alors, je comprends pourquoi il était impossible pour moi de les bouger.
Mes poignets sont accrochés avec des cordes aux accoudoirs et mes chevilles le sont sur les deux pieds avant de la chaise.
J'essaie de remuer comme je peux mes bras et mes jambes, mais les cordes sont bien trop serrées.
Et alors que je me débats dans tous les sens, la porte en face de moi s'ouvre.
Un homme entre :
« Te voilà réveillée ! » s'exclame-t-il jovial. « Fred, elle est réveillée ! »
Derrière lui, l'homme de la voiture apparait :
« Nous avons réussi ! » dit-il avec des étoiles dans les yeux.
Il pousse le premier homme et s'accroupit devant moi avant de passer sa main froide sur mon visage :
« Tu es magnifique... » marmonne-t-il en versant une larme
Je ne sais pas ce que ce gars me veut, mais il est vraiment louche.
Il passe ensuite ses doigts sur mes lèvres et alors j'en profite pour le mordre.
Il recule d'un coup :
« Elle m'a mordu ! » hurle-t-il « Va me chercher un mouchoir, toi ! »
L'homme qui, je suppose, se nomme Fred accourt et va chercher l'objet demandé par celui que je viens de mordre.
Fred revient avec un bout de papier et le donne à 'son ami'.
« Monsieur Anderson, avez-vous besoin d'aide ? » demande Fred sur une petite voix
Anderson...
Je relève les yeux :
« Anderson ? Anderson comme... »
Il se tourne alors vers moi et approche son doigt en sang de mon visage.
Il ne dit rien et laisse juste la magie opérer.
La cicatrice se referme comme par magie.
« Scott t'a peut-être sauvé la première fois, mais il n'arrivera pas à le faire une deuxième, car grâce à toi, mes deux fils sont partis loin d'ici. »
Je verse une larme.
L'homme qui vient de m'enlever et le père de Scott et Jeremiah...
« Vous mentez ! » je crie.
Il se décale de moi et rit :
« Je mens ?
- Oui. Vous êtes mort.
- Oui, ça, c'est vrai. Et bientôt toi aussi, tu le seras. »
Il se tourne vers Fred :
« Il faut que je te parle »
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The Prophecy (RÉÉCRITURE)
RomanceUn jour, Charles Baudelaire a dit : "l'amour est une rose Chaque pétale est une illusion Chaque épine est une réalité" Il avait raison. Judy avait 16 ans quand elle a enfin compris le sens de cette citation. "Il n'y a pas de fleur sans pluie" Mo...