NIGHTMARE [FR VER]

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PDV DE MADDY

J'ouvre difficilement les yeux à cause de la lumière autour de moi. Mon regard rencontre un plafond sale et vieux. Je me redresse et regarde autour de moi. J'ai l'impression d'être dans un endroit abandonné. Comment j'ai atterri ici ? Une femme rousse et à la peau pale entre dans la pièce. Je la dévisage pendant que la femme s'approche de moi.

- Qui êtes-vous ? Qu'est-ce que vous me voulez ?

- Je m'appelle Genevieve, ne t'inquiètes pas Maddy Wheeler, je ne te veux aucun mal.

Comment elle me connais ? Et surtout est-ce qu'elle est humaine ?

- Je suis une sorcière Maddy.

- Pourquoi on est ici si vous ne me voulez pas de mal ?

- On n'avait pas prévu que tu sois là. Je vais encore te le répéter mais tu n'as rien à craindre de moi.

Alors que j'allais lui poser une question, la voix de Klaus se fit entendre dans le bâtiment.

- REBEKAAAAHH !!!

Je sursaute à ce cri. Qu'est-ce que Rebekah a pu faire pour que Klaus soit si en colère ? Genevieve s'assoit au bord du lit, ignorant le cri haineux de Klaus.

- Est-ce-

- Qu'est-ce qu'il se passe entre Klaus et Rebekah ? Genevieve je sais que vous le savez, expliquez le moi.

Elle hésite quelques secondes avant de me répondre.

- C'est une vieille histoire, une trahison de Rebekah en mille neuf cent dix-neuf qu'il vient juste d'apprendre.

- Qu'est-ce qu'elle a fait, je lui demande.

- Rebekah travaillait dans cet hôpital avec moi en mille neuf cent dix-neuf. Et un jour, parce qu'elle savait que j'étais une sorcière, elle m'a invité boire un verre pour me demander un service.

- Quel genre de service, je l'interroge en fronçant les sourcils.

- Elle m'a demandé de faire parvenir à Mikaelson la première page d'un journal. Un journal avec une photo de Klaus qui se trouvait à la Nouvelle Orléans. Elle voulait le chasser de cette ville pour pouvoir sortir librement avec Marcel sans que ne s'en mêle.

- Elle l'a balancé à Mikael.

- Oui. Céleste de voulait pas que je t'emmène ici mais tu es une sirène, la première non-envoyée par le diable et en plus tu portes le bébé de l'hybride originel.

- Dis comme ça on dirait que mon enfant c'est Lucifer.

Genevieve sourit.

- REBEKAAAHH, cri encore Klaus, sa voix est plus lointaine cette fois-ci.

Genevieve ignore la voix de Klaus, se concentrant sur moi.

- Tu sais j'étais une très bonne infirmière à l'époque. Je peux être la tienne pendant ta grossesse.

- Tout ça gratuitement ? Sans quelque chose en échange ?

- Dit toi que c'est une manière de m'excuser que tu te retrouves dans cette situation. Et être proche de toi et t'aider c'est éviter d'être tuée par les Mikaelson.

- Très bien. D'accord alors si tu veux vraiment être mon infirmière alors oui, si tu veux tu peux l'être.

Je lui sourit avant de regarder autour de moi, cet endroit est flippant. Elle se lève du vieux lit sur lequel j'étais assise.

- As-tu déjà eu un rendez-vous pour ta grossesse depuis que tu l'as apprise ?

- Non, Klaus, Elijah et Rebekah voulaient éviter que ça s'ébruite. Tu sais, à cause de leurs ennemis. J'avoue ne pas y avoir pensé plus que ça. C'est sûrement parce que ça rendrait tout ça réel.

Elle me sourit avec compassion. Je l'aimes bien finalement cette sorcière, même si je me méfie encore d'elle.

- Je peux t'examiner, elle me demande.

- Oui d'accord. Mais un truc suspect et je me barre, ok ?

- Ne t'inquiètes pas, je ne te veux aucun mal. Allonges-toi s'il te plaît.

Je m'exécute, m'allongeant sur le vieux lit. Elle posa sa main sur le bas de mon ventre et ferma les yeux. Je sentis quelques frissons dans mon ventre. Elle ouvrit de nouveau les yeux, remettant une de ses mèches rousses derrière son oreille.

- Alors, je la questionne, tout va bien ?

- Oui ton enfant est en pleine forme. Tout va bien je t'assure, il ou elle est en pleine santé. Les battements de cœur sont bien régulier.

- Génial, je dit en sentant l'inquiétude pour mon bébé se volatiliser.

J'entends un nouveau cri de la part de Klaus.

- TU NE PEUX PAS TE CACHER DE MOI REBEKAH !!

Je soupire, il faut que je parle à Klaus. Je ne veux pas que Rebekah se fasse punir, comme mordre ou planter par une dague.

- Il faut que j'aille parler à Klaus, je dit à Genevieve.

- Non, il est dans une colère monstre, il pourrait te faire du mal !

- J'ai confiance en lui, il ne me fera pas de mal. Pas s'il veut que je reste avec eux.

Elle me laisse passer et je sors de la salle, heurtant Klaus de plein fouet. Son regard s'écarquille de surprise et de peur. Il me regarde de haut en bas, comme pour déceler la moindre égratignure.

- Qu'est-ce que tu fais ici trésor ? Je pensais qu'on t'avait ramené à la maison.

- Ne t'en prends pas à Rebekah s'il te plaît. Calme toi.

Il serre la mâchoire puis fixe mes yeux qui lui implore de se calmer et de ne pas chasser Rebekah.

- Bien. Mais qu'est-ce que tu fais ici trésor ?

- Genevieve m'a examinée. Le bébé va bien ne t'inquiètes pas. Elle va s'assurer que moi et le bébé sommes en bonne santé le reste de ma grossesse.

Il jette un œil dans la pièce où se trouve Genevieve et je remarque qu'il a le poignard de Papa Tunde dans sa main.

- Ne me dit pas que tu voulais lui planter ce poignard dans la poitrine ?

Il grogne et range le poignard dans sa poche.

- Rentrons à la maison trésor.

Il me prit par le bras et nous emmena à la maison des Mikaelson. On se retrouve alors dans ma chambre. Il me lache et passe sa main sur son visage.

- Klaus ? Qu'est-ce que tu ressens ?

- Je suis en colère et triste. Ma propre sœur a voulu me chasser avec l'aide du monstre qui nous a traqué pendant des siècles entiers.

Sans le vouloir, les larmes me montent aux yeux. Je suis vraiment triste pour lui. Lui aussi est au bord des larmes.

- Je suis vraiment désolé Klaus.

Je le prends dans mes bras, me mettant sur la pointe des pieds. Il referme ses bras dans mon dos et me serre comme si sa vie en dépendait.

- Heureusement que tu es là trésor. Toi au moins tu ne me trahis pas.

On s'éloigne et Klaus baisse son regard vers mon ventre.

- Alors tout va bien la dedans, il demande.

- Oui le bébé est en pleine forme.

Il sourit et m'embrasse le front.

- Que dirais tu de peindre à mes côtés trésor ?

Sachant que normalement personne ne doit le déranger lorsqu'il peint, ça me touche vraiment.

- Bien sur Klaus.

Il sourit et on va dans sa chambre pour peindre sur la même toile. Ce fut vraiment des heures amusantes et tendre. Je n'avais jamais Klaus aussi détendu et gentil qu'à cet instant.

NDA : Voilà un nouveau chapitre ! J'espère que vous aimez ! Je ne pense pas poster demain soir je serai en soirée pyjama et le lendemain soir aussi normalement mais bon j'essaierai de revenir le plus vite possible ! Vous aimez le petit instant entre Klaus et Maddy ?