NIGHTMARE [FR VER]

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PDV DE KLAUS

J'entre dans le tombeau où cette fille, Cassie, reçoit habituellement. Il faut que lui parles, elle ose fabriquer des bagues de nuit pour les loups sans mon approbation. Elle en train de faire du thé.

- Klaus. Je commençai à trouver le temps long.

Quelques instants plus tard, je suis assis sur un tabouret pendant qu'elle me sert un thé.

- Je tiens à te présenter mes condoléances pour la perte tragique de ta petite fille, me dit Cassie.

Cette allusion à ma fille me fait mal.

- Pourtant c'est ta congrégation qui a attenté à sa vie, je réponds sèchement. La tisane c'est une façon de proposer une trêve entre nos clans ?

Elle eut un petit sourire.

- La camomille possède beaucoup de vertus thérapeutiques. C'est aussi une plante à pollen, tu le savais ?

Je soupira.

- Oui, ces plantes envahissaient le jardin de la maison de mon enfance. Mais ni cette tisane, ni tes bavardages sur les plantes n'expliquent pourquoi tu te permets de confectionner de nouvelles bagues de nuit.

- Ça me semble évident.

Je la regarde essayant de déchiffrer ses manières et son but.

- En ralliant les meutes à ma congrégation je garantis l'équilibre entre les factions.

- Voilà qui est bien ambitieux pour une adolescente, j'observe pendant qu'elle boit dans sa tasse.

Elle me jette un regard indifférent.

- Il y a eut un temps où les loups et les sorcières étaient en paix. Avant l'arrivée des vampires. Une plaie, une malédiction faite de chaire, un fléau descendu sur Terre. Vous n'avez aucune humanité. Et vous punissez ceux qui en ont. Les sorcières ont des congrégations, les loups vivent en meute et notre mode de vie est un rappel constant de ce que vous avez à renoncer. Et donc nous serons sans arrêt obligé de nous défendre contre vous. Les bagues rétablissent l'équilibre des forces. Si nous sommes unis, votre bande ne peut pas nous résister.

Je fit semblant d'être impressionné.

- Audacieux comme idée. Mais petit conseil amical, si tu veux bien me le permettre. La Nouvelle Orléans est une ville sans pitié et tu as des ennemis à chaque recoin de rue, tapis dans l'ombre mais également sous tes yeux. Méfie toi d'eux, ils pourraient bien t'étonner.

- Je n'aurais pas abordé sans avoir pris mes précautions.

Je prit une gorgée de mon thé, détestant la saveur traversant ma gorge.

- La camomille. C'était la tisane préférée de ma mère, j'en avais horreur.

- Tu aurais voulu autre chose ?

- Elle était folle à lier ma mère.

Elle lève les sourcils, un regard inquisiteur dirigé vers moi.

- Oh je te l'assure, elle nous prenait pour une abomination de la nature ; Un fléau qui s'étendait sur plusieurs générations, c'était ses propres mots. Mais c'était elle le véritable monstre. Elle nous as changé et volé notre innocence en nous transformant en vampires. Elle nous as obligé à nous nourrir de sang toute l'éternité. Et c'est ensuite qu'elle a décider de nous rayer de la carte.

Elle garde un visage impassible.

- C'était quelqu'un d'affreux, elle se contente de dire en posant sa tasse. J'imagine que tu as une question, mon petit ?