Epilogue.

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Quatre ans plus tard

Dans notre nouveau salon, Gabriel, Clyde, ainsi que le petit ami de mon meilleur ami Lynn, m'aident à repeindre le mur en bleu pétrole tandis qu'Aaron est de service à l'hôpital. Après avoir fini nos études, nous avons décidé de prendre une maison à nous trois, à une rue de chez mon père. Avec les années, il s'est adapté à ma vie en découvrant que celle-ci était bien réelle et non de passage.

J'observe mon lion concentré, appliquant la peinture avec des mouvements précis. J'aime le contempler comme en ce moment, admirant sa détermination et son sérieux. Nous avons choisi cette couleur ensemble, une teinte riche et profonde qui symbolise notre nouvelle vie, notre nouvelle maison, notre havre de paix.

Clyde, toujours aussi enthousiaste et joyeux, chantonne une mélodie entraînante en appliquant la peinture sur le bas du mur. Lynn, qui est devenu un bon ami, plaisante avec ces blagues semblables à celles de mon meilleur ami tout en s'assurant que la peinture soit uniforme.

— Tu fais du bon travail, félicité-je à Gabriel avec un sourire.

Il tourne la tête vers moi, un sourire se dessinant sur ses lèvres.

— Merci, Bambi. Tu sais, cette couleur va vraiment bien avec toi, comme si elle faisait partie de toi, répond-il, ses yeux brillants de tendresse sincère.

Je ris doucement, touchée par ses mots. Nous continuons à peindre en silence, appréciant la simplicité de ce moment partagé. Chaque coup de pinceau est une affirmation de notre engagement, de notre amour, de notre désir de construire quelque chose de beau et de durable ensemble.

La maison est encore en désordre, des cartons empilés dans les coins, des meubles en attente d'être placés. Mais je peux déjà sentir l'énergie de notre nouvelle vie prendre forme. Cette maison est un symbole de notre union, de notre force, de notre volonté à vivre notre amour pleinement et sans réserve.

— Tu penses qu'Aaron sera surpris de voir à quel point nous avons avancé ? demandé-je en jetant un coup d'œil à l'horloge.

— Absolument, il va adorer, sourit-il. Et il sera fier de nous, comme toujours.

Nous continuons à travailler, le temps passant rapidement. Mes pensées dérivent vers Aaron, à l'hôpital, aidant les autres avec la même passion et le même dévouement qu'il apporte à notre relation. Sa résilience et sa force m'émerveillent chaque jour, tout comme celle de Gabriel qui a ouvert sa boîte, il y a deux ans, devant l'un des meilleurs charpentiers du coin.

Après quelques heures, nous terminons enfin de peindre le mur. Je me recule pour admirer notre travail, essuyant une tache de peinture sur mon bras.

— C'est magnifique, murmuré-je, remplie de satisfaction.

Gabriel s'approche, enroulant un bras autour de ma taille.

— Oui, ça l'est. Et ce n'est que le début, dit-il en m'embrassant doucement sur la tempe.

Je me blottis contre lui, appréciant la chaleur de son étreinte. Nous restons ainsi un moment, savourant le fruit de notre travail.

Le bruit de la porte d'entrée nous tire de nos contemplations. En regardant vers l'entrée, j'aperçois mon père franchir le seuil, ses yeux admiratifs parcourant la pièce. Ce qui attire particulièrement mon attention, c'est la boîte remplie de cookies qu'il a spécialement préparés pour nous.

— Papa ! m'écrié-je, surprise, mais ravie de le voir.

— Bonjour tout le monde ! s'exclame-t-il en souriant. J'ai pensé que vous auriez peut-être besoin d'un peu de carburant après tout ce travail.

A Heart For TwoOù les histoires vivent. Découvrez maintenant