#ELECTIONS_SOUS_EDITS

PARTIE III - ACTE VI

Bonjour ☺

Voici donc le dernier Acte de la partie III

J'espère que ca sera lisible, et pas trop condensé, Wattpad me rend  définitivement dingue sur les mises en page. J'y passe des journées. Puis je craque.

Certaines questions vont trouver leur réponses. Ou pas? ^^

Bonne lecture ^^☺

________________________________________

Scène 1

Voiture de Jordan Bardella

Premier week end d'aout

Hautparleur

10h20

-    Je viendrais vous voir ce soir, Marine. J'ai deux-trois choses à faire avant. Vers 19h c'est bon ?

-   Euh... Je t'avoue que je m'attendais  plutôt à ce que tu te précipites. Pourquoi tu n'es pas venu hier soir, comme prévu ?

- Je vous l'ai dit. J'ai eu un contretemps.

-   Ton contretemps, comme tu dis, m'a laissé en tête à tête avec une boite de doliprane  et ton agent de protection rapproché ! 

-   Et c'était bien?

-   Vas-y, fais le mariole! En attendant il est remonté comme pas deux. Tu dois lui dire où tu va, Jordan. C'est son travail. Et c'est pour ta sécurité. Tu es où là ?
-   Ça va Marine. Je suis officiellement en congés. Faut qu'il se détende.

-   Tu es le président d'un parti politique!  Et un parlementaire européen. Tu ne peux pas te promener comme ça te chante. Surtout de nuit. Et surtout en ce moment !

Un léger silence prit place dans l'habitacle. Jordan était concentré sur la route, ses pensées virevoltant au gré des feux tricolores, des obstacles en mouvement et de quelques idées fixes.

-    Est-ce que c'est vous qui avez commandité ces photos, chez moi ?

-   Je te demande pardon ?!

-   Répondez-moi Marine.

-   Mais qu'est-ce qu'il te prend en ce moment ?

-   S'il vous plait.

-   Pourquoi faire, bon Dieu ! Tu trouves que je m'ennuie? Que je devrais peut-être me trouver de nouveaux projets de vie ?

-   Je suis désolé. J'avais besoin de le demander. Même si j'ai du mal à l'imaginer, ne serait-ce qu'une seconde.

-   Et je signe et persiste. Absolument pas. Pourquoi j'aurai fait ça Jordan ? Qu'elle serait l'intérêt de te mettre à mal ?

-   C'est plutôt celui de mettre à mal Gabriel qui est ciblé ici.

-   Gabriel ? Pourquoi ?

-   Il pense... qu'on aurait pu le piéger. Que c'est fait contre lui.

La voix de la présidente RN s'était suspendue, comme happée.

-    Comment il en est arrivé à une conclusion pareille ?
-    Oh, avec plein de choses. Mais notre cher président lui aurait apparemment suggéré l'idée que vous ou moi cherchions à le manipuler.
-    Pourquoi faire ?
-    Aucune idée. Le piéger, peut-être ? Le faire chanter ? Faire pression? J'imagine que ce cher Macron nous pense prêt à tout. En même temps, quand on est prêt à tout soi-même...
-    Si je comprends bien, Gabriel pense que je l'ai appelé pour le faire tomber dans un traquenard?
-   Mettez-vous à sa place, Marine. Moins de deux heures après, la photo était sur le bureau du président. 
-   Ok. Je reconnais que la coïncidence est troublante... mais on ne t'y voit pas il me semble? Et moi quand je fais les choses je les fais bien. En quoi cette photo sert à quoi que ce soit finalement ?
-   J'avoue que j'en ai aucune idée. Mais elle a bien foutu le bordel. Et il a logiquement pensé que mon rapprochement était calculé. 
-   Et c'est le cas?