– Jour 1 –
« Le pacte.
S'il fallait en donner une définition simple et rapide on pourrait dire que le principe « d'accord » prédominerait.
Qu'il soit public, privé, secret ; qu'on le veuille fixe ou tacite ; qu'il soit social, politique, historique ou même familiale, le pacte est cette convergence de point de vue, suffisamment acceptable, pour admettre l'autre et le faire consentir à soi-même.
L'alliance que le président a mis en place pour faire barrage au rassemblement national lors du seconde tour des législatives a procédé de cette intention, faisant entrer dans l'arène du pouvoir des rivaux politiques séculaires aux volontés très divergentes. Mais l'accord a bien été là. Et il a été bien simple. Faisons front et cohabitons.
L'Utile compromis. »
– Jour 2 –
« Après une journée à flux tendus et des pronostics d'une divergence insondable, la France exulte. Le rassemblement national a semble-t-il perdu. La gauche a dépoussiéré ses rêves. La droite ses doutes. Et Macron ses projets.
Les pronostics, les promesses, les prétentions, tout flambe dans le cœur du système en marche, à l'image des foules qui scandent sa joie d'un retour à la paix.
La gauche a gagné.
Le gouvernement vibre à l'unisson.
L'alliance a donc porté ses fruits. »
– Jour 3 –
« Les euphories retombent toujours vite.
Elles sont la détonation de bien trop de frustrations contenues. Et comme elles fusent, elles décompensent.
La liesse des partisans a pris d'assaut les heures sans tenir compte du décompte des sièges. Pas de majorité à la sortie des urnes. Le pacte a produit son but et son effet. Tout le monde à l'équilibre. Si dans les faits cela peut sembler d'une logique limpide, la réalité est bien là. Comment gouverner un pays ingouvernable. Comment désigner des décideurs conçus à l'identique. »
– Jour 4 –
« A vouloir s'allier vite, certains ne lisent pas les petits caractères. D'autre les détourne.
Les partis crient aujourd'hui à l'affront. Le président se gausse.
La démission du premier ministre, attendu par l'extrême gauche, est refusée.
S'unifier à l'autre pour ne pas s'y soumettre. Principe de base.
Mes respects monsieur le président. »
– Jour 5 –
« Point mort et retour à la case départ.
La macronie a repris les rênes du pouvoir et les bouffons on suffisamment amusés la galerie. Le pacte est terminé»
– Jour 6 –
« Amis et-Lecteurs.
Le pacte est ainsi terminé. Et a l'image de cette tribune il aura été pamphlétaire jusqu'au bout de sa rime. Alors qu'en reste-t-il ?
S'il fallait aujourd'hui vous en donner une définition plus réaliste, peut-être ne faut-il voir là que la soumission des plus nécessiteux. Ceux qui espèrent sans dire. Ceux qui dans la contrainte entendent la possible promesse. Et qui, comme chacun d'entre nous peut-être, n'ont que pour consigne inconsciente, un indicible espoir»
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#ELECTIONS_SOUS_EDITS
FanfictionQuand l'arrivée d'une vague d'édits sur les réseaux sociaux vient remettre en question l'amitié de deux hommes politiques que tout devrait opposer. Avertissements: Scènes matures Relation homosexuelle Langage potentiellement cru