PARTIE IV - ACTE II

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Rappel: «Ceci est une œuvre de fiction» Merci donc de séparer cette histoire et ses personnages de la réalité.

Les noms sont utilisés ici à des fins scénaristiques, pour coller à une période contemporaine et un contexte. C'est un cadre ici qui est utilisé, des costumes, des effets. Ce que disent et vivent les personnages appartiennent à cette fiction. Pas à la réalité. Les idées et les termes utilisées ici ne viennent en aucun cas cibler qui que se soit et surement pas les attaquer. Merci de prendre ces scènes pour ce qu'elles sont, du divertissement.

Bonne lecture ☺

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Scène 1

Pensées 20h00

Celle-Saint-Cloud

Maison de Marine Le pen


Le ciel était bizarre ce soir. Il faisait sombre mais des lignes de violet étiraient des revers orangés à la jonction de la nuit couchante. Jordan n'aurait pas su se l'expliquer mais quelque chose couvait. C'était comme être ramené à deux instants d'incertitudes, presque prémonitoires. Et similaires.
Deux moments sous l'injonction du ciel où il avait vu Gabriel s'éloigner momentanément.
Deux explosions symboliques, entre confettis de rêves et pétards mouillés.

Le week-end de la cérémonie de clôture des J.O était passé et le jeune homme n'avais pas su quoi en faire. Quoi en tirer. A part ce constat unanime et lourd. Véridique. Il n'était pas tout à fait prêt à aimer les feux d'artifices.

Ses yeux n'avaient eu de cesse de papillonner en direction de la lumière qu'ils espéraient, mais qui n'arrivait pas. Il lui avait alors fallu se contenter du vide, à quelques mètres d'un espoir possible. D'une silhouette qui se retourne. Le cherche. Lui sourit...
La vérité était là. Fantasmagorique. Et il n'avait pas pu s'y abandonner comme il l'avait voulu. Comme il aurait fallu. Comme il l'avait espéré.
Céder à l'embrasement. A l'attraction. A l'envie.
Céder à ce sentiment si troublant d'être heureux sous une averse chaude.
Céder à ce sentiment d'être amoureux sous l'incendie du ciel. De la vie. Pour la deuxième fois.

Il savait que Gabriel avait essayé pourtant. Il savait qu'il l'avait fait. Qu'il avait tenté. Cette photo avait été comme une volonté de lui donner la main et d'observer le ciel brûler pour eux. Et Jordan avait accueilli la tentative avec un bien être infini. Mais le retour à la réalité l'avait troublé si fort qu'il aurait préféré finalement que Gabriel l'ignore comme il le faisait si bien.

Et toujours cette foutue question qui revenait. Et qui ravivait les zones d'ombres. Les clapotis de spectres en lui. Est-ce qu'ils allaient y arriver ? Fallait-il céder ? Abandonner ? Ou simplement vivre? Lui qui apprenait à peine à mettre du recul dans l'inexpérience de sa vie.

Fallait-il se soumettre à la sagesse, à défaut d'une envie inconsidérée ?
Fallait-il se faire croire que tout ça n'était pas pour eux ?
Céder. Etre amoureux. Croire ?
Sans que personne n'ait jamais à leur faire payer l'addition...
Le rêve était beau. Mais peut être disproportionné.

- Jordan...
- Hmm ?
- Jean-Philippe arrive.


Scène 2

« Le Bar 1807 » - Hôtel Napoléon »

Quartier des Champs-Elysées

***Flash-back***

- Juillet 2024 -

Café-Bar – 23h00

Point de vue Jean-Philippe Tanguy

- Bien le bonsoir monsieur Tanguy. C'est un plaisir de vous revoir.

#ELECTIONS_SOUS_EDITSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant