PARTIE IV- ACTE V

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Après des bugs improbables, voilà la suite^^

Pour info cet acte est long. Il n'y en aura pas de 6e comme pour les autres parties.
Il s'étend sur trois journées, dont deux qui se superposent ^^

Bonne lecture ☺
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Scène 1

5 septembre 2024
Milieu d'après midi
Jour de la passation
QG du RN

« Appel entrant »
« Appel entrant »

- Allo ?
- Monsieur Bardella ?
- Oui ?
- Je reviens vers vous concernant l'accord qui nous lie...
- M-monsieur le président ?? Qu'est-ce que...

Jordan s'était précipité à l'écart, dans un petit bureau attenant à la salle où il se trouvait avec des membres du rassemblement. Il fit un rapide geste de la main à Jean-Philippe et Marine avant de repousser la porte pour ne pas être entendu du reste du groupe.

- Comment vous avez eu mon numéro ?
- ...J'ai les codes nucléaires, monsieur Bardella. Vous vous doutez bien que l'exploit de vous contacter est un détail sous la semelle de mon existence ?
- E-Evidement, s'agaça le plus jeune contre lui même.
- Comme je vous le demandais, est-ce que notre accord tient toujours ?
- Notre accord ? Quel accord ?
- Et bien celui pour vous aider à piéger votre stalker ? C'est bien de ça dont il a été question lors de votre visite chez moi cet été, n'est-ce pas ?
- Nous n'avons rien signé, monsieur le président. Nous n'avons fait qu'évoquer des idées. Qui n'ont à aucun moment abouti.
- Certes. Mais nous avons convenu d'y revenir au besoin... Et mon besoin, justement, est entier actuellement.
- Je ne vois pas comment vous pourriez m'aider, monsieur le président. Monsieur Attal vous bat à froid et notre stalker n'est à ce jour pas réapparu.
- Certes.
- De toute façon, ce problème s'est réglé depuis. Je vous propose donc d'entériner notre accord et de passer à autre chose.

Un silence violent venait de se répartir dans l'espace. Et rien n'avait semblé plus loufoque que le bruit des murs en attente d'une diversion. Qui arriva assez vite finalement. Jean-Philippe venait de le rejoindre. Et Jordan décala aussitôt le téléphone de son oreille pour qu'il puisse entendre la conversation. Aucun des deux ne faisaient le moindre bruit.

- Monsieur le président ? Vous êtes toujours là ?
- ... Je le suis. Et je suis également... étonné, monsieur Bardella. Avez-vous réussi à trouver un autre moyen finalement ?
- Et bien dans un sens.
- C'est à dire ?
- Monsieur Attal et moi avons mis fin à notre relation.
- V-vraiment ? s'exclama le chef de l'état pris apparemment de court.

Un léger essoufflement traversa le moment. Mais il aurait été difficile de dire de quel coté du téléphone cela provenait.

- Vous avez l'air surpris. Vous savez pourtant comme moi que rien n'est plus aléatoire que les attachements de l'opposition, n'est-ce pas ?
- L'opposition... Carrément ?
- Disons que c'est plus simple ainsi, ajouta Jordan dans un grand soupir.
- Je vois...

L'exagération avait fait tiquer Jean-Philippe qui avait alors retourné une droite dans le bras du plus jeune. Ce dernier l'ignora.

- Il vous fallait autre chose ?
- Si commode...
- P-Pardon ?
- Je trouve ca plutôt facile. Qu'est-ce qui me prouve que c'est la vérité?
- Quel serait mon intérêt de vous mentir ?
- Vous avez vraiment besoin que je réponde à cette question ?

Jordan avait enfoncé ses dents dans sa lèvre inférieur.

- Pour être honnête avec vous, je suis étonné moi-même, avait alors lancé le plus jeune avec éclat. Je pensais que vous étiez proche de Stéphane Séjournée... Il est pourtant informé de la situation. Et... responsable en parti.

#ELECTIONS_SOUS_EDITSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant