« L'ivresse du sport. La passion du jeu. La gloire de l'or.
Avec les jeux olympiques qui suivent leur cours, le pays est entré dans une sorte de liesse, qu'il n'avait pas connu depuis un certain moment. Chaque français, même sans s'y intéresser vraiment, est au courant de ce qui se passe dans le pays, et des victoires qu'accumulent nos athlètes. L'enthousiasme est de rigueur. Et notre premier ministre démissionnaire en prend largement sa part. Maintenant que les pleins pouvoirs de sa fonction de second de l'état ont été suspendus, il en est réduit à ce qu'on attend de lui. Gérer l'intendance le temps de la passation. »
« Le retrait de notre très cher président, depuis la cérémonie d'ouverture, a fait fortement parler outre atlantique, faisant de monsieur Attal, propulsé aux commandes de l'évènement, le premier dauphin dans le cœur des Français.
Et bien qu'il ne puisse rien décider vraiment, il nous montre avec pugnacité et sympathie, tout le cœur à l'ouvrage qu'il peut mettre dans sa façon de nous représenter et de nous servir.
Le premier ministre a en effet pris le temps de discuter avec nos athlètes, de flâner au milieu des touristes, d'assister à des matchs, d'aller à la rencontre des Français place Vendôme. Beaucoup ont pu constater qu'il exulte. »
« Le chef de l'état, acculé aux portes de son propre dépérissement, a clairement subi le mépris du public et la moquerie de la presse internationale pendant ces jeux. On aurait pu penser, après toute ces années d'abattage et de critiques acerbes le concernant, que cela ne l'atteindrait pas. Pourtant il y a laissé un peu de sa superbe. Et de son égo.
La première dame elle-même, blessée par certaines de ses attitudes, s'est retirée et ne sort que pour de très brèves apparitions officielles. »
« La gauche, quant à elle, a baissé en intensité et en volume. Comme si l'ouverture des jeux olympiques avait fait redescendre les tensions du gouvernent et que chacun y avait trouvé un moyen de se reposer avant la prochaine tourmente. "Le destin et le quotidien de nos compatriotes ne s'arrêtent pas aux jeux de Paris" a dit le député RN Jean Philippe Tanguy. Et pourtant rien d'autre ne compte à ce jour. Au point de laissait disparaitre sans un mot, et les uns après les autres, les députés mis au repos forcé, sans date de retour."
« La rentrée sera compliquée, tel est le mot d'ordre de l'oligarchie politique. Mais dans les faits, rien n'est accomplis.
Les économistes voient déjà planer la mise sous tutelle de la France par l'Europe, dès le mois d'octobre, à cause de son déficit budgétaire, et la crainte d'un recours à l'article 16 n'a jamais été aussi prégnant.»
« Alors oui. Nous avons les jeux, nous avons la gloire et l'or, le patriotisme, et les montées de voix dans les stades maquillés aux couleurs du drapeau. Mais n'oublions jamais, Amis et-lecteurs, que dans cette immensité clairsemée qu'est le sort de la France, se cache souvent, derrière les portes drapeaux, des portes voix conquis, dont le seule chant exacerbé reste celui des sirènes.»
VOUS LISEZ
#ELECTIONS_SOUS_EDITS
FanfictionQuand l'arrivée d'une vague d'édits sur les réseaux sociaux pendant de simples élections, vient remettre en question l'amitié de longue date de deux hommes politiques. Avertissements: Scènes matures Relation homosexuelle Langage potentiellement cru
