Cette fois, je mets la salopette, nous ferons une seule pause dans trois heures pour changer la couche.
J'ai vu sur le GPS que ça fait un sacré détour. Aller chez Jacques nous ajoute pas loin de cent vingt kilomètres mais nous sommes obligées de couper le retour en deux.Je commence par appeler Sonia et lui raconter notre discussion.
- [Sonia] Lola m'a expliqué brièvement, c'est bien mais il faut encourager une usine de tissage à reprendre son activité
- [Gaëlle] A moins de le faire nous même.
- [Sonia] Nous avons déjà suffisamment à gérer.
- [Gaëlle] Et si nous soufflons l'idée à Alain, il va bien trouver une usine pour le faire.
- [Sonia] A condition de négocier un bon tarif.
- [Gaëlle] Il ne reste pas une entreprise à sauver ? Alain doit connaître, elle pourrait tisser pour lui et pour nous.
- [Sonia] Cela ne coûte rien d'en discuter.
- [Gaëlle] Avec ce que l'on commande par mois, et en faisant les choses correctement, ils peuvent s'en sortir. Si j'ai bien compris le Tencel est plus cher pour l'eucalyptus mais aussi parce qu'il ne vient pas de chine.
- [Sonia] Tu as entendu que Muriel se charge de l'écologie pour la région ? Elle aura peut être des pistes.
- [Gaëlle] Elle en a parlé lundi soir, je pense la voir samedi.Je n'y pensais plus, nous n'avons pas trop eu le temps d'en parler.
- [Radio] Léo Genie, je suis en congé demain, je peux m'inviter à votre petite fête ?
- [Radio] Ray, tu penses faire un voyage ?
- [Radio] Le Renard, je reviens à vide demain, je fais le voyage avec toi.
- [Radio] Lola, ça revient au même, vous ne pouvez plus rouler samedi.
- [Gaëlle] Flamme fascinante, à moins d'être à deux chauffeurs, mais le samedi soir vous serez chez nous et il y a le problème de la remorque.
- [Radio] Guy, Vous prêtez la vôtre les filles ? Et vous nous ramenez l'autre à Dunkerque ?
- [Radio] Ray, Martina doit pouvoir nous arranger ça.
- [Radio] Nikita, avec Léon nous serons les seconds chauffeurs mais nous rentrons le dimanche en train.
- [Radio] Ray, A moins que votre voiture fasse le voyage.
- [Radio] Guy, partons sur cette éventualité, comptez aussi sur notre hôte.C'est dingue, Léonard ne pouvait pas et il s'est libéré, bizarre aussi que le Renard n'ait pas de chargement pour le retour.
- [Radio] Paul 62, Attention les filles voiture en contre-sens.
- [Radio] Lola, pas encore nous !
- [Gaëlle] Flamme fascinante, il roule à gauche ? Laissez au moins deux voies de libres, personne ne double.
- [Radio] Ray, essayez de bloquer les internationaux, les voitures auront plus de chance de l'éviter.
- [Gaëlle] Flamme fascinante, qui est en contact avec les services ? Ils peuvent réserver la voie de gauche aux secours ?
- [Radio] Paul 62, c'est un peu tôt pour les secours.
- [Radio] Nikita, mettez vous à jour, c'est pour interdire la voie aux automobilistes.
- [Radio] Paul 62, Bien vu. Vous êtes où Lola.
- [Radio] Lola, Borne 225.
- [Radio] Paul 62, il est derrière vous.
- [Radio] Gendarmerie, Vous pouvez ralentir la circulation avant le kilomètre 280 ?
- [Radio] Le Renard, à combien ? Vous savez que nous n'avons pas le droit de rouler à moins de cinquante ?
- [Radio] Gendarmerie, ça ira avec cinquante. Vous n'avez pas de motif pour une opération escargot ?
- [Radio] Le Renard, pas aujourd'hui, je suis attendu par deux personnes fascinantes.Évidemment, escargot c'est vingt cinq ? Non trente je crois.
J'entends ensuite les camions se mettre en place, puis plus tard que la voie est libre.- [Radio] Dragon, merci à tous, et excellent réflexe pour la voie des secours, l'accident a été évité.
- [Gaëlle] Flamme fascinante, Merci Monsieur le préfet.
- [Radio] Dragon, votre numéro de badge chez les pompiers ?
- [Gaëlle] Je ne suis pas pompier, mais je conduis le VSAV 824.Je ne sais pas si j'aurais dû dire que c'était le préfet, ce n'est pas une fréquence officielle. Tant pis.
Je les écoute à la cibi, bon ! Ça fait encore parler de moi.
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Je ne suis plus un bébé - Tome III.
Historia CortaL'histoire de Gaelle continue, toujours assez mouvementée, elle est maintenant face à de grandes responsabilités. Elle a maintenant un nouveau défi : Se ménager du temps pour sa vie privée.