Je ne suis plus un bébé - Tome III.

210 - Égales à nous même.

- [Kristen] C'est comme hier soir, vous aimez être ensemble.

Lawrence arrive pour la dernière partie. Le concert d'hier soir et ses débordements. Ils étaient une trentaine au maximum.

- [Lawrence] Robert compte sur nous pour apaiser la situation.
- [Sylvie] Comment ? Tu as vu les chiffres que Gaëlle a demandés et elle a d'autres atouts.
- [Lawrence] Qu'avez vous prévu ?
- [Gaëlle] Démontrer qu'ils ont menti et que la ville n'avait pas à assurer la sécurité d'un concert prévu la semaine prochaine.
- [Lawrence] Nous en avons discuté, ils n'auraient pas dû laisser faire.
- [Gaëlle] Ils ont voulu être arrangeants. Cela passera mieux avec un avis externe.
- [Agnès] Cinq minutes, j'ai juste le temps de te maquiller.
- [Sylvie] Nous passons mes notes en revue et nous sommes prêts. Coralie ?
- [Coralie] Nous avons déjà des questions pour Kristen.
- [Lawrence] Vous les placez après les sujets.
- [Coralie] J'aurais besoin d'aide pour trier.
- [Chloé] Je vais vous aider.

J'ai l'impression que c'est différent, bon nous commençons à être rodés à l'exercice. Pascaline est derrière les caméras et discute avec Geneviève.

Okay le signal !

- [Lawrence] Nous sommes ce soir avec Kristen et Gaëlle pour décrypter ce samedi, plutôt ce weekend riche en surprises.
- [Sylvie] Nous commençons la semaine avec Gaëlle. Lundi : L'usine de textiles reprend le travail, vous avez une réunion avec eux l'après-midi.
- [Gaëlle] Nous sommes tous ravis qu'ils ont trouvé à s'entendre. Le discours de Roxanne était très motivant.
- [Sylvie] Vous l'avez rencontrée le dimanche ?
- [Gaëlle] Nous nous sommes connues à l'école, elle est également l'amie d'enfance de la nièce de Didier, le pilote de rallye, mon père était présent. L'usine s'est invitée lors d'une discussion et j'ai confirmé nos positions sur le sujet. L'esprit était plus au championnat sur les bornes de jeux.
- [Lawrence] Nous avons entendu dire que l'usine allait produire plus de tissus absorbants pour vous.
- [Gaëlle] Rien n'est décidé, ce sera difficile, nous nous sommes aperçus que l'usine fabrique déjà notre tissu absorbant et nous ne pouvons pas augmenter nos quantités.
- [Sylvie] Que voulez-vous dire par rien n'est décidé ?
- [Gaëlle] Les négociations sont toujours en cours et doivent rester confidentielles. Nous communiquerons sur ces décisions après la signature.
- [Sylvie] Mardi Vous êtes passée à l'usine de textile puis à la crèche où travaille votre mère.
- [Gaëlle] Je n'ai rien de plus à ajouter, j'ai rendu visite à ma mère et j'ai fait plaisir aux enfants. J'ai remarqué que la petite fille avait peut-être un problème par mon expérience, étant incontinente, je reconnais certains signes.
- [Sylvie] Mercredi, Nous avons fait un sujet sur l'eucalyptus, nous avons appris que vous en avez discuté avec le préfet de la région où il sera planté.
- [Gaëlle] Par Boris, je connais Monsieur le préfet suite à une voiture en contresens, et il avait rencontré Maureen le matin même. Nous en avons discuté, comme nous avons discuté de la future antenne pour notre association.
- [Lawrence] C'est vous qui approchez les préfets où ils viennent vers vous ? C'est valable pour d'autres personnalités également.
- [Gaëlle] J'ai du mal à répondre car je n'y fais pas attention. Pour cet incident il nous a rejoint chez Jacques pour un interview.
- [Kristen] L'amitié vient facilement avec Gaëlle, c'est pareil avec les coureurs automobiles, les routiers que j'ai rencontrés hier soir. Il n'y a pas d'âge, ni de barrière sociale.
- [Lawrence] Nous en reparlerons en seconde partie. Sylvie ?
- [Sylvie] Jeudi : L'ouverture des antennes pour l'association.
- [Gaëlle] Nous en avons parlé juste avant. J'ai rencontré des responsables pour ouvrir prochainement une antenne dans la région. Ces mêmes personnes étaient présentes samedi.
- [Sylvie] Vendredi : Un désaccord avec la boutique de textiles et La boutique de Sally.
- [Gaëlle] Son interview la veille de l'inauguration. J'ai bien aimé, elle annonce clairement ses intentions, dont le lien avec l'association, elle est aussi très reconnaissante.
- [Lawrence] Lors d'une réponse, elle masque le fait qu'elle va vendre la collection de Chloé.
- [Gaëlle] Elle n'allait pas gâcher la surprise qu'elle prépare avec Chloé depuis plusieurs semaines.
- [Lawrence] Pourquoi autant de mystère ?
- [Gaëlle] Pensez à toutes ces femmes qui attendaient patiemment cette collection, leur rêve se réalise alors qu'elles ne s'y attendaient pas.
- [Lawrence] Ce n'est pas pour réduire l'affluence ?
- [Gaëlle] Nous aurions bien aimé, mais ce sont les vacances et il avait déjà l'affluence pour le musée.
- [Lawrence] Vous ne voulez pas parler de ce désaccord sur les normes ?
- [Gaëlle] Je ne sais pas par qui vous avez ces informations mais nos réunions sont confidentielles. Il n'y a pas de désaccord, chacun défend ses positions pour obtenir un accord, certains points sont un peu plus difficiles mais nous arrivons toujours à nous entendre.
- [Sylvie] Samedi, Les inaugurations, nous allons en parler longuement dans la seconde partie.
- [Gaëlle] Nous pouvons commencer par la triste fin de ce concert et de ses conséquences.
- [Lawrence] Vous avez des informations ?
- [Gaëlle] Comme vous le savez je suis l'ambassadrice d'une marque de voiture qui organise pour le weekend prochain un événement pour les premières livraisons de leur nouveau modèle.
- [Sylvie] Que vous conduisez déjà.
- [Gaëlle] J'ai entendu parler la première fois de ce groupe la semaine dernière pendant une interview. Je ne connaissais pas, comme beaucoup de personnes, mais il leur fallait une salle pouvant accueillir des milliers de fans. Sauf qu'ils ont menti, il n'y a pas de second album et ils n'ont produit que deux mille exemplaires du premier, la chaîne de streaming n'a pas dépassé les miles écoutes en deux ans.
- [Lawrence] Mais la mairie leur a bien cédé cet entrepôt.
- [Gaëlle] Pour la semaine prochaine, selon leurs déclarations. J'ai assisté à la découverte de leurs méthodes pour obtenir les autorisations, ils ont dit à la mairie que Monsieur le préfet avait accepté et à la préfecture que Monsieur le maire avait accepté. Même chose avec le constructeur et le concessionnaire.
- [Lawrence] Nous diffusons cette interview pour confirmer ces propos.