Je ne suis plus un bébé - Tome III.

171 - Une enfant de la commune.

Okay plus tard pour m'inquiéter, je préviens aussitôt le CDIS puis j'active la sirène et le gyrophare.

- [Stéphane] Elle a mangé quelque chose ce matin ?
- [Gaëlle] Chocolat chaud et croissant.
- [Stéphane] Je n'ai pas pensé à te dire qu'elle doit manger léger.
- [Sandra] J'ai vu la tasse, mais nous n'aurions pas dû la faire marcher.
- [Stéphane] Ce n'est qu'un malaise qui aurait pu être évité.
- [Guilia] Pas mourir ?
- [Sandra] Non, sans aucun risque, elle va aller mieux d'ici quelques minutes.
- [Stéphane] Nous aussi, nous nous inquiétons beaucoup quand ce sont des personnes que nous connaissons bien.
- [Gaëlle] Dernier virage.

Bien sûr, tout le monde aime bien Arrieta, elles ont passé le stade de la compassion même si les bébés le rappellent. Elles se sont intégrées et font partie de la vie de la commune. Le N Max n'était pas utile, c'est fait.

Le retour est tranquille.

- [Gaëlle] Vous me tenez au courant, je n'aurais pas le temps aujourd'hui, mais j'irais demain après l'association.
- [Sandra] Je vais suivre, aussi pour Heidi et Frieda. J'ai vu ta vidéo pour les bas, je n'y arrive pas avec les gants. Lyara l'a reprise sur son blog, je ne le connaissais pas. J'ai aussi appris des trucs.
- [Stéphane] Il va falloir se faire au centre ville bouché.
- [Gaëlle] Ce sont nos premiers produits, cela va se calmer par la suite.
- [Sandra] Pas avec les vidéos de Lyara, elle attire plus de monde pour tout le centre commercial.
- [Stéphane] Mais ce n'est pas que depuis hier.
- [Sandra] Elle est plus active ces dernières semaines et c'est surtout sa vidéo d'hier.

Je n'ai plus trop le temps, Édouard à dix heures puis Lyara à midi.

Viviane et Sonia sont déjà là, elles reçoivent des candidats. Ça va assez vite puisque nous ne demandons pas de qualification particulière et nous voyons tout de suite que les personnes veulent travailler ici.

Je me prends un thé et j'ai le temps de faire le tour, elles vont déjà plus vite et certaines font comme Nadia.

- [Nadia] Je peux vous montrer si vous avez le temps.
- [Gaëlle] Je n'ai que dix minutes.
- [Nadia] C'est suffisant, et il faut moins de dextérité que pour mettre un bas à couture.
- [Gaëlle] D'accord.

Il faut déjà bien démarrer avec le pied, c'est une couture très fine, avec un millimètre de marge d'erreur, cela demande beaucoup de précision.

Pendant que je fais mon premier bas, elle en fait huit, puis, six pendant mon second, puis cinq pendant mon troisième et quatrième, puis quatre pour les deux suivants.

- [Nadia] Dix minutes, vous allez déjà deux fois plus vite, vous apprenez vite.
- [Gaëlle] Merci Nadia.

J'ai vu qu'Édouard et Lola sont arrivés, je vais encore être la dernière.

- [Sonia] Nous avons l'accord pour les fils, ils demandent de confirmer la date.
- [Lola] Mercredi de quatorze à dix-sept heures maximum.
- [Sonia] Ils ont proposé de vous inviter à déjeuner.
- [Lola] Ce sera trop juste, nous devons continuer mardi après avoir chargé pour se rapprocher.
- [Édouard] Vous n'avez plus rien après, et le lendemain ?
- [Lola] Je ne veux pas rater notre invitation du soir, Jacques sera là.
- [Gaëlle] Et pour Bastien ?
- [Édouard] Ce sera au même endroit.
- [Lola] En poids ?
- [Édouard] Un peu moins de deux tonnes par machine, et huit tonnes pour Bastien
- [Lola] Seulement ? Vous êtes certain des dimensions de la machine ?
- [Édouard] Trois mètres sur un soixante et un cinquante de hauteur de mémoire, je vous les fais parvenir cette après midi.
- [Lola] Ce qui nous laisse des palettes de quatre-vingt dix centimètres et de pouvoir poser sur les machines.