Chapitre 34 - Gianni

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Le soleil d'octobre est doux, pas trop chaud, pas trop froid, juste comme je l'aime. Maman m'a dit qu'on allait se promener aujourd'hui, et je suis content parce qu'on va prendre Volt avec nous. Je tiens toujours doudou dans mes bras, mais Volt, c'est différent. Quand il est là, tout est plus calme dans ma tête.

     - Tu es prêt, Gianni ? On va aller marcher un peu, dit maman en souriant.

Je hoche la tête. Je ne parle pas souvent, mais avec maman et Volt, c'est plus facile. Je peux dire des mots quand ils sont là, je sais qu'ils m'écoutent. Volt remue la queue, excité à l'idée de sortir. Je souris un peu, et maman le remarque.

Aujourd'hui, on va à la plage. C'est un endroit que j'aime bien. Il y a la mer, les vagues, le sable, et pas trop de gens. Maman me dit que c'est bien d'y aller en octobre, parce qu'il y a moins de bruit, moins de monde. Je préfère quand c'est comme ça.

Avant de partir, maman m'aide à mettre ma veste. Il fait un peu frais aujourd'hui. Elle me donne la laisse de Volt. Je la tiens dans ma main, serrée, et je sens que ça me rassure. Je sais qu'avec Volt, je ne suis jamais tout seul.

     - On y va, mon grand, dit maman doucement. Tu veux tenir Volt ?

     - Oui, dis-je en murmurant.

C'est un petit mot, mais c'est beaucoup pour moi. Je le dis souvent quand maman me pose des questions simples, surtout quand Volt est là. On sort de la maison, et je sens tout de suite l'air frais de la mer. Ça sent bon, l'odeur du sel et du vent.

On descend la petite route qui mène à la plage. Le soleil est bas dans le ciel, et il y a des reflets dorés sur l'eau. Volt marche à côté de moi, il avance doucement, comme s'il savait que je n'aime pas quand tout va trop vite. Il regarde souvent vers moi, je pense que c'est pour être sûr que tout va bien. Maman marche de l'autre côté, elle me sourit, mais elle ne parle pas trop. Elle sait que j'aime le calme.

Quand on arrive à la plage, je m'arrête. Je regarde les vagues. Elles avancent et reculent, encore et encore, toujours pareil. Je serre la laisse de Volt un peu plus fort. Il s'assoit à côté de moi, et je caresse sa tête. Ses poils sont doux, et ça me fait du bien.

     - Tu veux marcher près de l'eau, Nini ? demande maman.

Je hoche la tête encore, et on commence à marcher. Volt trotte à côté de moi. Il ne tire pas sur la laisse, il reste tout près. Je sais qu'il veille sur moi. Maman marche à mon rythme, elle me regarde de temps en temps, et elle sourit.

On s'arrête près des rochers. Je m'assois dans le sable, et Volt vient se coucher à mes pieds. Je regarde l'eau, elle brille avec le soleil qui descend. Maman s'assoit à côté de moi, elle ne dit rien, elle me laisse profiter du moment.

     - Les vagues, elles sont belles, dit-elle doucement.

Je la regarde, puis je regarde les vagues. Je murmure :

     - Oui... belles.

Elle sourit. C'est comme ça avec maman. Elle comprend que je n'ai pas besoin de dire beaucoup. Juste un mot, ou un geste, ça suffit pour qu'elle sache ce que je ressens. Volt lève la tête vers moi, comme s'il savait que je venais de parler. Je le caresse encore, et je lui murmure :

     - T'es gentil, toi.

Il remue la queue, tout content. Moi aussi, je suis content. Avec maman et Volt, je peux dire des choses sans avoir peur. Ils m'écoutent toujours, même si je ne parle pas fort.

Après un moment, maman se lève et tend la main.

     - On va marcher encore un peu ?

Je prends sa main, tout en gardant Volt en laisse de l'autre. On marche doucement sur le sable, loin des autres gens. Il n'y a que le bruit des vagues et le souffle du vent. C'est calme, et j'aime ça.

On arrive près de petites falaises. Maman me montre des coquillages qui traînent sur le sol. Je m'accroupis pour les ramasser. Ils sont froids et lisses. Je les aligne sur un rocher, un par un. C'est important pour moi que tout soit bien rangé. Maman me regarde faire, elle ne me presse pas. Elle attend toujours que je sois prêt.

     - Tu veux qu'on aille voir la grotte là-bas mon cœur ? Il y a une petite grotte près des rochers. On peut s'y asseoir et écouter la mer, propose-t-elle.

Je regarde la grotte. Elle est petite, mais elle a l'air tranquille. Je hoche la tête, et on marche jusque-là. Volt à côté de moi, toujours calme. Quand on entre dans la grotte, il fait plus frais. Les bruits de la mer résonnent, c'est doux. Je m'assois dans le sable, et Volt se pose tout près de moi. Il pose sa tête sur mes genoux, et je le caresse doucement.

     - Ça va, mon grand ? Tu te sens bien ? demande maman en me regardant tendrement.

Je la regarde, puis je regarde Volt. Je murmure :

     - Oui... bien.

Elle sourit encore, contente de m'entendre parler un peu plus. Je sens que je suis en sécurité ici, avec eux.

Le temps passe, mais je ne sais pas combien. Ça n'a pas d'importance. On reste là, juste à écouter les vagues, maman, Volt et moi. C'est un de ces moments où tout est simple, où je me sens bien. Le soleil commence à descendre un peu plus, et les couleurs dans le ciel deviennent orange et rose. C'est beau.

     - On rentre ? dit maman doucement.

Je hoche la tête, et on se lève. Je tiens toujours Volt en laisse, et je serre un peu doudou contre moi. On marche lentement vers la maison, Volt reste toujours près de moi, et maman me tient la main.

Sur le chemin, je pense aux vagues, aux coquillages, et à Volt. Je ne dis pas grand-chose, mais je sais que maman comprend. Quand on arrive à la maison, je suis fatigué, mais c'est une bonne fatigue, celle qui fait du bien.

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Plus que 6...

Voici le trente-quatrième chapitre ! Vous aurez le prochain demain.

N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez dans les commentaires ! À demain !

:)

L'écho du silenceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant