Je me dirigeai vers la cuisine, l'esprit encore agité par mes pensées. L'odeur délicieuse de la nourriture que nous avions partagée plus tôt flottait encore dans l'air, tandis que la lumière chaleureuse illuminait l'espace moderne aux lignes épurées.
C'était une cuisine blanche dernier cri, avec des comptoirs en marbre et des appareils électroménagers en acier inoxydable. Tout semblait parfaitement en ordre, comme si chaque détail avait été soigneusement pensé.
Mais alors que je m'approchais de l'îlot central, la tranquillité de la nuit fut brusquement interrompue. Avant que je ne puisse comprendre ce qui se passait, je fus attrapée et plaquée contre la surface lisse de l'îlot. Mon cœur s'emballa dans ma poitrine, et je levai les yeux pour découvrir le visage de mon oncle, son expression à la fois surprise et sévère.
« Que fais-tu ici à cette heure ? » demanda-t-il, son regard perçant me transperçant comme une flèche.
Je restai figée un instant, réalisant la proximité de son corps, la force qui émanait de lui. Mes jambes étaient presque enroulées autour de lui, et un frisson de surprise me parcourut. « Je cherchais le téléphone à l'entrée pour rassurer mes amis, » balbutiai-je, tentant de garder ma voix ferme malgré le tumulte de mes émotions.
À ce moment, Da Shu portait un peignoir blanc, révélant ses initiales brodées sur le tissu. Il venait tout juste de sortir de la douche, et son parfum d'aftershave emplit l'air - un mélange de fraîcheur et de virilité qui m'enveloppa.
En se déplaçant, il fit sans le vouloir une pression que je sentis au niveau de mon entrejambe.
Un frisson d'embarras m'envahit, et je devins rouge comme une tomate. Un gémissement très faible sortit de ma bouche, mais heureusement, il ne l'avait pas capté. J'avais honte, tant de ma réaction que de la situation.
Il me prêta son téléphone, mais son regard restait intense. « Tu ne peux pas te promener ici à cette heure sans prévenir. C'est dangereux, » insista-t-il, faisant ressortir cette surprotection qui, à mes yeux, devenait de plus en plus abusive.
Je me redressai légèrement, frustrée par son insistance. « Je ne suis pas une enfant, Da Shu. Je peux prendre soin de moi ! Pourquoi tu me répètes ça tout le temps ? »
Il me scruta un instant, comme s'il pesait mes mots. « Parce que je tiens à toi. Ce monde est plus complexe que tu ne le penses. »
Cela me faisait frémir. Oui, je comprenais qu'il s'inquiétait, mais cette surveillance constante me semblait excessive. « Je voulais juste m'assurer que tout allait bien avec mes amis, » dis-je finalement, ma voix plus calme.
Il soupira, ses traits se radoucissant un peu, mais l'intensité de son regard demeurait. « Très bien, mais fais attention. Je ne veux pas que tu te mettes dans des situations dangereuses. »
Je hochai la tête, réalisant que sa préoccupation était aussi protectrice qu'aimante. Cependant, une partie de moi se rebellait contre cette attitude. Je voulais prouver que je pouvais gérer mes propres choix sans être constamment surveillée.
La nuit avait déjà révélé des facettes inattendues de notre relation, et je savais que cette conversation n'était que le début d'un chemin qui pourrait être semé d'embûches. J'espérais juste que nous pourrions trouver un équilibre entre protection et liberté.
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Mon oncle et moi ( da shu)
RomanceDans cette histoire fascinante, suivez le parcours d'une jeune fille de 18 ans qui, après une décennie d'absence, retrouve son oncle mystérieux et séduisant. À l'âge de 8 ans, elle avait perdu tout contact avec lui, mais aujourd'hui, à 35 ans, il e...