De Sortie

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La nuit fut une suite d'explosions de passion, une bataille douce entre désir et domination. Da Shu me fit découvrir des sensations que je n'avais jamais imaginées, chaque caresse de ses doigts me faisant frissonner, chaque baiser m'emportant plus loin dans l'abandon. Nous avons exploré tous les recoins de la suite, des draps froissés du lit aux murs tapissés de velours, en passant par le miroir où il m'observait, ses yeux sombres brûlant d'un désir incontrôlable.

- Regarde-toi, murmura-t-il, me tenant fermement contre lui, ses mains pressant mes hanches. Regarde comme tu es belle, et comme tu es à moi.

Je levai les yeux, captivée par mon propre reflet. Il se tenait derrière moi, dominant, ses lèvres frôlant mon cou, mordillant ma peau avec une délicatesse brutale. Ses mains parcouraient mon corps, explorant chaque courbe comme s'il voulait me marquer de sa présence, m'imprimer sous sa peau.

- Je veux que tu te souviennes de cette nuit, susurra-t-il à mon oreille. Que tu saches que tu es mienne.

Je frémis, un mélange d'excitation et de crainte montant en moi. Il me guidait, me montrant comment explorer mon propre corps sous son regard attentif. Ses doigts trouvaient des points sensibles, provoquant des vagues de plaisir qui me laissaient haletante, mon corps se cambrant pour en réclamer plus.

- Laisse-toi aller, souffla-t-il, ses mains me tenant fermement alors que je perdais pied. Je veux que tu ressentes chaque instant, que tu te souviennes que c'est moi qui t'ai appris à te connaître ainsi.

Quand il me porta jusqu'à la grande baignoire, je sentis l'eau chaude m'envelopper, mais c'était sa chaleur que je recherchais, son corps contre le mien, fort et protecteur. Il s'assit derrière moi, m'attirant contre lui, et je sentis la tension de ses muscles sous ma peau.

- C'est encore ta première fois, murmura-t-il en caressant lentement mon ventre, ses lèvres traçant un chemin de baisers le long de mon cou.

- Oui, répondis-je dans un souffle, incapable de détourner les yeux du reflet de notre corps entremêlé dans l'eau.

Il sourit, un sourire empreint de possessivité et de fierté. Ses mains glissèrent sur mes cuisses, écartant doucement mes jambes pour m'ouvrir à lui. Mon cœur battait à tout rompre, et je sentis une vague de chaleur m'envahir, comme si chaque fibre de mon être s'éveillait sous ses caresses expertes.

- Je veux que tu n'oublies jamais ce moment, que tu te souviennes de moi, dit-il, sa voix grave résonnant dans mes oreilles.

Il me prit, lentement d'abord, savourant chaque mouvement comme une promesse silencieuse. C'était à la fois doux et brut, une danse où chaque geste était calculé, maîtrisé, et je me perdis dans le flot de sensations, incapable de penser à autre chose qu'à lui.

Le lendemain matin, je me réveillai blottie contre son torse, mes doigts traçant inconsciemment des cercles sur sa peau. Il me regarda, ses yeux sombres et intenses, un sourire satisfait étirant ses lèvres.

- Un câlin ? demanda-t-il en riant doucement, amusé par mon comportement.

- Oui, un gros câlin, murmurai-je, cherchant à me rapprocher encore plus de lui.

- Tu es adorable, dit-il en caressant mes cheveux. Mais pourquoi as-tu l'air si gênée ?

- J'ai un peu honte de moi... répondis-je, détournant les yeux.

Il saisit doucement mon menton, m'obligeant à le regarder dans les yeux.

- Ne sois jamais honteuse avec moi, chuchota-t-il. Je veux que tu sois toi-même, libre de tes désirs. Je t'ai appris à te découvrir, et je n'ai aucune intention de m'arrêter là.

Ses mots me firent frémir, et une vague de chaleur monta en moi. Il me serra contre lui, ses mains parcourant lentement mon dos, comme s'il voulait graver ce moment dans sa mémoire.

- Aujourd'hui, je suis tout à toi, dit-il en me regardant intensément. Que veux-tu faire ?

Je souris timidement, émue par sa question.

- Je veux juste être avec toi.

- Dans ce cas, laisse-moi te gâter, répondit-il en se levant, m'emmenant sur la terrasse pour le petit-déjeuner.

La vue sur Paris était époustouflante, et il me fit asseoir sur ses genoux, m'entourant de ses bras protecteurs. Nous partagions des croissants et des fruits, et je savourai chaque instant, même si son téléphone vibrait sans cesse.

- Je t'emmène faire du shopping aujourd'hui, dit-il en finissant son café, avant de glisser son téléphone dans sa poche. Et après ça, j'ai une surprise pour toi.

- Une surprise ? dis-je, le cœur battant de curiosité.

- Oui, mais sois patiente, murmura-t-il en m'embrassant sur le front.

Je me précipitai pour m'habiller, choisissant une robe rose courte et attachant mes cheveux avec des rubans. Quand je sortis de la salle de bain, il me regarda de haut en bas, appréciant visiblement ma tenue.

- Tu es ravissante, murmura-t-il, son regard s'assombrissant légèrement.

- Où allons-nous ? demandai-je, excitée.

- Dior, puis Louis Vuitton, répondit-il nonchalamment.

- Je... je ne rêve pas ? m'exclamai-je, ébahie.

- Non, tu ne rêves pas, confirma-t-il avec un sourire en coin.

Nous arrivâmes dans la rue des grands magasins, et il me guida vers des salles VIP réservées. J'essayai des vêtements de luxe, des chaussures scintillantes, et il choisit pour moi des sacs à main sans même jeter un œil aux étiquettes. J'étais sur un nuage.

Mais alors que je me regardais dans un miroir, j'entendis deux vendeuses murmurer entre elles, me jetant des coups d'œil discrets.

- Regarde-la, une vraie sugar baby, chuchota l'une d'elles.

Mon cœur se serra, et la tristesse s'empara de moi. Est-ce que c'était ce que j'étais pour lui ? Une jolie distraction, une petite poupée qu'il pouvait habiller et montrer du doigt ?

Il me rejoignit, m'embrassant doucement sur la tempe.

- Tu es prête ? demanda-t-il.

Je hochai la tête, forçant un sourire. Je devais profiter de l'instant, savourer cette journée. Peut-être qu'un jour, il me dirait ce que je voulais vraiment entendre, qu'il m'aimait.

Mon oncle et moi ( da shu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant