Passion et Possession

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Nous flânions main dans la main dans les rues de Paris, comme deux amoureux insouciants perdus dans leur propre bulle. Le soleil déclinait doucement, baignant la ville d'une lumière dorée. Nous avions visité le Louvre, admiré les œuvres d'art en silence, ses doigts enroulés autour des miens comme s'il ne voulait jamais me lâcher. Puis, nous nous étions promenés dans les jardins des Tuileries, le vent jouant dans mes cheveux.

Je tirai doucement sur la manche de sa veste, lui montrant un stand de confiseries.

- Je veux ça, dis-je avec un sourire espiègle, pointant une pomme d'amour brillante.

- Tiens, répondit-il en souriant, me tendant la friandise.

Je mordis dedans, le sucre craquant sous mes dents, et je le tirai vers un autre stand de souvenirs, mon regard s'arrêtant sur un petit porte-clés en forme de Tour Eiffel et un béret rouge.

- Je veux aussi un porte-clés et ce béret, dis-je en riant.

Sans hésiter, il acheta tout ce que je désirais, ses yeux s'illuminant à chaque sourire que je lui adressais.

- Tu sais que tu fais tout ce que je veux, comme un petit chien docile, dis-je en plaisantant.

Il rit doucement, mais je sentis son étreinte se resserrer autour de ma taille, son regard devenant plus intense.

- Si cela te rend heureuse, je ferai tout, murmura-t-il en déposant un baiser sur ma tempe, sa voix grave et sincère.

Nous nous installâmes en terrasse pour prendre un verre. Il me tenait contre lui, me couvrant de petites attentions, ses doigts traçant des cercles doux sur ma peau nue, comme s'il voulait graver chaque sensation. Je me sentais choyée, adorée. C'était parfait. Trop parfait, pensais-je silencieusement, une ombre de doute traversant mon esprit.

Alors que nous étions perdus dans notre monde, Tao, son chauffeur, s'approcha discrètement.

- Monsieur, votre jet est prêt. Nous devons partir, dit-il poliment.

Je sentis Da Shu se tendre, son visage se fermant brièvement avant qu'il ne fasse signe à Tao de s'éloigner. Il se tourna vers moi, ses yeux sombres cherchant les miens.

- Viens avec moi, dit-il d'une voix rauque. Rentres avec moi ce soir.

Je pris une profonde inspiration, secouant doucement la tête.

- Je ne peux pas, murmurai-je. Je dois rester encore quatre jours ici, pour mes engagements avec la famille d'accueil.

- Oublie ça, insista-t-il, ses mains encadrant mon visage. Rentre avec moi.

Son ton était pressant, presque désespéré, et je sentis mon cœur battre plus fort. Jamais je ne l'avais vu ainsi, vulnérable, presque suppliant.

- Da Shu, je ne peux pas, répondis-je, ma voix tremblante. Que dira Grand-père si je quitte mon séjour plus tôt ? Ce n'est pas possible.

Il ferma les yeux, exhalant un long souffle, comme s'il essayait de maîtriser ses émotions. Puis, sans un mot, il se leva brusquement, me tirant par la main. Tao nous conduisit jusqu'à mon appartement. A peine arrivé. il me dit :

- Viens, dit-il fermement.

- Où allons-nous ? demandai-je, confuse et troublée par le changement soudain de son comportement.

Nous entrâmes dans l'immeuble, et il me poussa doucement contre le mur de la cage d'escalier. Son regard était brûlant, son souffle rapide, et je sentis toute la tension accumulée de la journée exploser en une vague de désir brut.

- Si tu ne peux pas rentrer avec moi, alors je te prends ici, murmura-t-il, sa voix basse et rauque.

Je frémis sous son regard, mes mots se perdirent dans ma gorge avant que je ne puisse protester. Il m'embrassa avec une force que je n'avais jamais ressentie, ses lèvres dévorant les miennes avec une urgence presque désespérée. Ses mains glissèrent sur mon corps, relevant ma robe d'un geste expert, ses doigts caressant ma peau nue, laissant une traînée de frissons derrière eux.

- Pas ici, haletai-je, mi-suppliante, mi-excitée.

- Si, ici, chuchota-t-il, sa main se posant sur ma bouche pour étouffer mes protestations. Tu es à moi, murmura-t-il, son regard planté dans le mien, rempli de désir et de possessivité.

Il baissa ma culotte d'un geste rapide, ses doigts glissant doucement sur mes cuisses. Je poussai un gémissement étouffé, mon corps se pressant contre le sien, incapable de résister. Il me souleva légèrement, s'enfonçant en moi d'un coup sec qui me coupa le souffle. Je m'accrochai à ses épaules, mon cri étouffé par sa main.

- Regarde-moi, murmura-t-il, ses mouvements lents mais puissants, chacun de ses coups envoyant des vagues de plaisir brûlant à travers mon corps.

Je levai les yeux vers lui, et la passion brute dans son regard me fit fondre. Ses coups devinrent plus rapides, plus profonds, me laissant haletante, perdue dans un mélange d'extase et de douleur.

- C'est trop... soufflai-je, les larmes aux yeux.

- Endure-le, répondit-il, sa voix rauque pleine d'un désir primal. Je ne veux pas te laisser partir.

Ses doigts s'enfoncèrent dans ma peau, marquant mon corps de son empreinte. Ses mouvements étaient brutaux, désespérés, comme s'il essayait de capturer ce moment, de nous graver l'un dans l'autre. Quand il atteignit l'extase, il poussa un grognement bas, enfouissant son visage dans mon cou, son souffle brûlant contre ma peau.

Il resta ainsi, son corps pressé contre le mien, avant de se retirer doucement. Il remit ma jupe en place, mais glissa ma culotte dans sa poche, un sourire satisfait étirant ses lèvres.

- Je garde ça, dit-il doucement, me caressant la joue.

Je restai là, tremblante, encore submergée par ce qui venait de se passer. Il m'embrassa une dernière fois, tendrement cette fois, comme une promesse silencieuse.

- Dis-moi quand tu rentres, je t'enverrai Tao, murmura-t-il. Et surtout, réponds à mes appels et messages.

Je hochai la tête, incapable de parler, le regardant s'éloigner, mon cœur rempli d'un mélange de passion, de doute et d'un amour naissant que je n'osais pas encore nommer.

Était-ce vraiment de l'amour, ou juste une façon de marquer son territoire ?

Mon oncle et moi ( da shu)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant