Chapitre 45 : Dixon

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Chapitre 45 : Dixon

— Dis-moi, dis-moi ce que tu veux que je te fasse ?

Mes murmures se perdent dans son cou, et je parsème sa peau de délicat baiser. Sa tête s'incline en arrière pour laisser le champ libre. Mes lèvres s'attardent légèrement trop sur certains endroits faisant apparaître de petites rougeurs. Je me redresse et plonge mon regard dans le sien, puis elle prend les rênes en se mettant sur la pointe des pieds. Sa bouche vient caresser la mienne, le désir monte encore un peu plus, et il devient difficile de résister.

— Ambre, tu ferais mieux d'arrêter de me torturer sinon je ne suis pas sûr d'arriver à me contrôler.

— Pourquoi tu devrais te contrôler ?

Ses sourcils se haussent et une lueur de défi apparaît dans ses yeux. Sans plus attendre, je fonds sur ses lèvres et l'embrasse avec passion. Ma langue se glisse contre la sienne, la caresse jusqu'à ce que nous ne soyons plus capables de respirer.

Mes mains se faufilent sous l'ourlet de son haut, et je le remonte délicatement, laissant le tissu effleurer sa peau diaphane. Des frissons apparaissent sur son ventre et sa poitrine, je finis par faire disparaître son t-shirt. Son souffle est plus rapide et elle peine à la contrôler.


Je me débarrasse de mes vêtements pour me retrouver en boxer devant elle. Ambre enlève elle-même son bas avec une lenteur infinie ne faisant qu'accroître mon désir. J'ai dû mal à déglutir lorsque mon regard glisse sur son corps. Ses formes m'excitent tellement, l'envie de caresser sa peau me démange. C'est elle qui vient chercher ma main pour la poser sur sa poitrine. Un son rauque s'échappe de ma bouche et je pars à la découverte de ses seins. Les touchant avec douceur, je coince ses tétons entre mes doigts et exerce une légère pression lui faisant pousser un gémissement.

Ma patiente étant arrivée à sa limite, je la saisis par les cuisses et la porte jusque dans mon lit. Je la surplombe et poursuit mes caresses sur sa poitrine. Ma main s'empare de son sein, dont la taille est absolument divine, puis je le prends dans ma bouche. Du bout de la langue, je titille ses extrémités sensibles. Elle se tortille sous mon corps et s'arque. Ses petits bruits m'excitent encore et encore. Ses jambes se serrent l'une à l'autre surement pour calmer les palpitations qui se forment dans son bas-ventre. Je prolonge ma torture doucement en faufilant ma main sur son ventre puis un peu plus bas frôlant ainsi son intimité. Rien que ce léger passage suffit à la faire sursauter. Je lui lance un regard pour obtenir son accord pour poursuivre. Lorsqu'elle me le donne, je me débarrasse de nos sous-vêtements et glisse un doigt en elle. Son corps réagit au quart de tour et m'invite à continuer.

J'en glisse alors un deuxième qui ne fait qu'accroître ses gémissements. Le plaisir est marqué sur son visage. Ses yeux fermés, sa bouche ouverte, sa respiration saccadée, tout me pousse à accélérer les vas et viens. C'est à cet instant que je sens sa main se poser sur ma verge dure d'impatience, et entamer un mouvement de bas en haut. Aucun de nous ne parle, la pièce se contente d'absorber nos gémissements. Il m'est difficile de contenir mon envie de jouir comme un vulgaire adolescent qui découvre les joies du sexe. Mais je n'y peux rien si son corps est un appel au plaisir.

Je la sens sur le point de lâcher-prise alors j'accélère mes gestes et l'entends craquer la première et jouir sans interruption pendant quelques secondes.

Les minutes qui suivent ne sont qu'un échange de jouissance et de gémissements. Elle me fait atteindre le nirvana en peu de temps puis je lui rends la pareille. Nos respirations sont rapides et saccadées comme après un bon jogging. Je vois ses yeux papillonner et la fatigue s'installe. Nous ne tardons pas à nous endormir, combler par ce moment où nos corps et nos âmes n'ont fait qu'un.

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— Je te remercie de t'être confié à moi. Me raconter tout ça n'a pas dû être facile, mais ça me permet de mieux comprendre tes peurs et je suis ravi de savoir que ce bâtard est encore en prison.

— C'est toi qui avais raison. Te parler m'a fait un bien fou, comme si un poids avait disparu de mes épaules.

— Toi et moi ne formons plus qu'un maintenant, tu peux tout le dire et l'on gérera le problème ensemble.

Elle ne réagit pas tout de suite et met un peu de temps avant de hocher la tête. En mon for intérieur, ce temps de latence est peut-être le signe d'une nouvelle cachoterie, mais je dois surement devenir parano.

Je la prends dans mes bras et nous demeurons dans cette position pendant de longues minutes. Nos corps, toujours l'un contre l'autre. Je caresse son dos du bout des doigts, ce moment est si agréable. Je pourrais rester ici pour le reste de ma vie. Dans cette bulle de bonheur, qui, je l'espère, ne se brisera pas.

Puis digne d'un film, Ambre est partie chercher son carnet à croquis et s'empresse de me détailler. Chaque coup de crayon est pensé intelligemment, elle le fait avec une telle finesse et souplesse. Comme si son crayon ne faisait qu'effleurer le papier granuleux. Je suis sa muse et ça me plaît plutôt bien je dois avouer.

Mon envie de découvrir son esquisse me démange, mais je reste professionnel en prenant la pose. Pour ma part, l'art est si abstrait, je ne parviens même pas à reproduire un cœur comme il se doit alors des tableaux encore moi. Appréhender le message caché dans une œuvre n'est là encore pas mon point fort. Pourtant, dès qu'elle regarde une toile, ou que son crayon parcourt le papier, je suis admiratif. Elle est tellement douée pour comprendre le sens d'une œuvre et pour faire transmettre des émotions à travers ses propres dessins. Je le sais, car elle vient de tourner son carnet vers moi et l'adjectif talentueuse est parfait pour décrire ce que j'ai sous les yeux.

Cet instant est magique et me satisfait, nous profitons tout bonnement de la vie et cela me rappelle mes parents. Avant le décès de ma mère, ils ressemblaient au couple idéal par excellence. Bien sûr, quelques disputes parsemaient leur conversation, mais rien, qui ne valait le coup de s'inquiéter quant à leur amour.

Au fond de moi, j'ai envie de vivre cet amour mielleux, simple, que tant d'autres personnes vivent au quotidien. Rien ne m'anime plus que la rendre heureuse. Son bonheur est la clé du mien.

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Hey, 

Me voilà enfin de retour avec un nouveau chapitre. Je vais vous poster un chapitre tous les deux jours jusqu'à la fin de cette histoire. J'ai passé plusieurs semaines sans internet alors je n'ai pas pu vous poster la suite.

J'espère que vous allez aimer la suite. 

Bye bye.  

Il est mon avenirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant