Partie 1

9.7K 507 17
                                    

La chronique commence donc avec cette « annonce » faite par Anissa.

Je continuais à le regarder, histoire de savoir dans quel bâtiment est-ce qu'il habitait. A vrai dire, j'étais intriguée par cette homme, il avait l'air plutôt très jeune, et en même temps tellement mature. En plus, le fait qu'il ait été aussi gêné au magasin lorsque j'ai parlé de sa femme lui a donné un côté mystérieux. Je restais donc là, à le regarder.

Anissa (rire) : Oh t'es amoureuse ou quoi là ?
Laliana : Mais n'importe quoi .. Moi amoureuse ? Tu me connais pourtant
Anissa : Bah même si t'es jamais tombée amoureuse ça peut arriver hein !
Laliana : Ouais bah dans longtemps !

Vous l'avez compris, l'amour et moi, on fait 50 ! Je ne supporte pas tout ce qui a un rapport avec l'amour, le romantisme. Je suis bizarre comme fille hein ? Je ne suis pas gaga des bébés, je ne rêve pas de trouver le grand amour ni de me marier un jour .. Oui je vous l'accorde je suis très bizarre. En même temps, je ne me vois pas folle amoureuse, à ne jurer que par un homme, qu'il devienne ma « raison de vivre », et surtout je ne me vois absolument pas souffrir pour un homme. A vrai dire, je ne veux pas ressembler à toutes ces filles qui tombent follement amoureuses et qui, quelques temps plus tard passent leur journée à déprimer, pleurer, penser que c'est la fin du monde après une rupture. Clichés ? Peut-être, mais je ne veut pas tenter l'expérience. L'amour, c'est pas pour moi !

Revenons à nos moutons. Avec Anissa, nous sommes restées encore un peu dehors à rire ensemble. Je précise qu'il faisait suuper beau ! On était fin septembre, alors il fallait profiter des derniers rayons de soleil. Je suis rentrée à la maison vers 16h, pour préparer la chambre de ma sœur, bah oui maintenant y'a le bébé alors il faut installer son lit et tout le reste .. C'est petit mais ça prend de la place un bébé !
Je suis rentrée, donc, je me suis débarrassée de mes chaussures puis j'ai rejoint ma mère dans l'ancienne chambre de ma sœur. Elle était entrain de faire le lit et m'a demandé d'ouvrir le lit de bébé. Je vous avoue que j'ai vachement galéré à l'ouvrir, c'était un sketch ! Nous avons eu juste le temps de finir de préparer tout ça, qu'on a sonné à la porte. Ma mère s'est précipitée pour aller ouvrir, elle était troop pressée de voir Enzo ! Elle m'a même poussée pensant que ça l'aiderait à aller plus vite. J'avoue que ça m'a fait rire, elle était surexcitée.

Laliana (criant, riant) : DOUCEMENT TU VAS TOMBER !
Maman : Feche a boca ! [tais-toi!]

Ca y est, ma sœur était arrivé, avec ce petit Enzo, j'avoue que je redoute sa présence à la maison. Il va crier jour et nuit, j'vais pas pouvoir dormir et j'serai fatiguée en cours. Je dramatise vous dites ? Non non du tout ! Ou bien peut-être un peu.

... : LALIANAAAA TU DIS PAS BONJOUR ?!
Laliana : J'arriiiive j'prépare le lit de ton gosse là !

Je me suis dépêchée de finir pour aller leur dire bonjour. Il est temps de vous présenter ma sœur Tania, et son mari, Vardan.
Tania a 24 ans, je lui ressemble beaucoup, parait-il. Elle est assez grande, et mince. Elle a les mêmes yeux que moi et la même couleur de cheveux, mais contrairement aux miens, ils sont plutôt lisses. Elle travaille en tant que secrétaire dans un cabinet de dentiste. Son mari est arménien, il a 25ans, est assez grand également, avec des cheveux noirs et courts et des yeux très bleus, des yeux justes magnifiques ! Il travaille pour son père, qui a sa société dans les voitures, je ne sais pas vous dire ce qu'il fait exactement. Ils sont mariés depuis 2ans et ont eu leur petit il y a 3mois.

Je leur ai fait la bise. Ma mère qui était assise sur le canapé avec le bébé dans les bras (évidemment) me l'a tendu, pour que « je lui dise bonjour ». J'ai gentiment refusé de le porter mais lui ai tout de même fait un bisou sur le front. J'avais peur de le porter parce qu'il est tellement petit, que je ne sais pas, j'ai peur de le casser, de lui faire mal avec mes mains, et puis de toute façon, je ne sais pas porter les bébés !
On est restés dans le salon, à parler. Ma sœur et Vardan nous racontait leur petite vie sur Paris, nous racontait des petites anecdotes sur leur fils. Maman était limite « transportée » par leur histoire. Sa passion c'est les enfants, les bébés. Je me sentais un peu à l'écart, je l'avoue.

Chronique de Laliana: il n'est pas mon fils mais je prendrai soin de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant