Je le regardais, encore sous le choc. Il s'est mis à rire.Ziad : Ca t'étonne tant que ça ?
Laliana : Bah oui ! J'pensais pas vu que ça fait pas longtemps
Ziad : Bah officiellement ça fait pas longtemps mais sans être officiel on était plus ou moins ensemble enfin voilà tu vois
Laliana : C'est mignon !
Ziad : Dis pas que c'est mignon aussi hein
Laliana (rire) : C'est moche alorsOn continuait à se taquiner, quand il a décider de me faire des chatouilles ; j'ai horreur des chatouilles c'est un truc de fou ! Je gigottais dans tous les sens en criant, donnant des coups de pieds et tout mais il s'arrêtait pas.
Laliana : ZIIIIIAAAD J'VAIS FAIRE PIPI DANS MA CULOTTE !
Il a explosé de rire en continuant, j'en pouvais plus ! Je me suis retrouvée complètement couchée, la tête et le haut du corps sur lui, j'étais donc dos à lui vous voyez ? Et puis, à un moment, il a arrêté de me chatouiller et a déposé un bisou sur mon nez en riant, c'était trooop mignon j'avais envie de le manger ! J'avais l'impression qu'il n'était pas du tout comme les autres gars de cité, considérés comme des « thug », lui il est mignon avec moi, assez affectueux et démonstratif ; j'avais trop de chance de l'avoir en fait, voilà ce que je me disais. Pour l'instant c'était loin d'être l'histeric love, c'était l'amour parfait !
Je me suis mise à genoux, tournée vers lui et j'me suis jetée sur lui pour lui faire un gros câlin ! Il a basculé vers l'arrière et a fini par m'enlacer à son tour.
On s'est serré fort fort et je lui ai fait un bisou sur la tempe et ensuite sur la bouche, mais c'était un mini bisou hein ! Sauf qu'il en a décidé autrement, il m'a embrassée de fou malade ! Limite j'avais plus d'air dans les poumons mais c'était trop biiien.Laliana : J'vais y aller
Ziad : Revoir ton frère chéri !
Laliana (rire) : Le terroriste !
Ziad (rire) : T'imagines s'il l'apprend pour nous ?
Laliana : Ah non, c'est pas imaginable ça
Ziad : Sale tapette !
Laliana (rire) : J't'emmerde
Ziad : Oh c'est trop gentil !
Laliana (rire) : Laisses moi partir aussi !
Ziad (rire) : J'te retiens pas moi hein !
Laliana : Anh tu me mets à la porte ?
Ziad (rire) : Mais non ma ptite grosse !
Laliana : J'vais te bouffer toi !
Ziad : Arrêtes j'ai peur ! Tellement t'es grosse t'es un ogre tu vas me bouffer entièrement !
Laliana : Vas te ..
Ziad (me coupant) : Dis même pas la suite si tu veux pas te retrouver avec un coquart
Laliana (rire) : J'allais rien dire heinBref, je vous rassure j'ai finis par m'en aller hein, difficilement mais je suis quand même partie ; bah oui, je ne peux pas rester chez Ziad éternellement ! Je leur ai dit au revoir et je suis rentrée à la maison. Mon père repartait lundi donc j'allais profiter un peu d'être avec lui le dimanche.
Je vous passe un mois. Avec Ziad, on était toujours ensemble et Neymar n'avait aucun doute nous concernant, c'était parfait ! J'étais trop bien, trop heureuse limite il me comblait avec son petit bout qui avait déjà presque 6mois. Je sentais que mes sentiments pour lui étaient de plus en plus grands et de plus en plus présents, ce qui me faisait peur mais je ne pouvais désormais rien y faire. Je vous avoue cependant qu'on ne s'est jamais dit de « je t'aime » ni fait de « déclaration d'amour » ou autre, on se comportait comme si on était potes. Mais pour ma part, je savais que je l'aimais ce mec, et que j'avais désormais besoin de sa grosse tête dans ma vie.
Le mariage religieux de Nacer était passé et à part ça, il n'y avait rien de nouveau.
C'était un vendredi soir, je rentrais de la bijouterie lorsque j'ai croisé une fille, dont je ne vous ai encore jamais parlé. En même temps, je ne la porte pas dans mon cœur, donc normal que je n'ai encore rien dit à son sujet. Je vous explique, c'est une vraie peste qui se prend pour une princesse, se pense supérieure à tous et qui adore voir les autres dans la merde. Elle était dans ma classe en terminale. Elle s'appelle Shénez et honnêtement, je ne sais même pas de quelle origine elle est. C'est le genre de fille hyper maquillée, habillée vulgairement et tout, vous voyez ? Je suis sûre que vous en connaissait tous une comme elle !