Partie 42

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Je l'ai regardé, les sourcils froncés.

Laliana : Arrêtes de faire ça stp
Bouba (gêné) : Ouais désolé je .. Enfin bref, j'vais y aller

Il m'a tendu Aymen pour que je lui dise au revoir. Depuis qu'il a fait son fameux geste, il n'a fait que de regarder le seul, sans rien dire. Il a ensuite récupérer le petit pour l'emmener chez Anissa puisque j'allais devoir passer la nuit à l'hôpital. Bouba venait d'ouvrir la porte mais je l'ai rappelé.

Bouba : Ouais ?
Laliana : J'pense qu'on devrait s'éviter comme t'as dit. J'aime Ziad et j'ai pas envie tu crois des trucs et j'suis désolée c'est pas contre toi mais ..
Bouba (me coupant) : Je sais t'inquiètes.
Laliana : Désolée
Bouba : J't'enverrai quelqu'un te chercher demain matin
Laliana : Merci

Il est parti sans se retourner. Sur le coup, je m'en suis vraiment beaucoup voulu ça me faisait de la peine de le « stopper » comme ça mais en même temps je n'allais pas faire comme si de rien n'était. Je n'allais pas lui faire croire que ça me dérangeait pas parce que ça me dérangeait beaucoup ; déjà parce que ça me mettait mal à l'aise mais en plus et surtout parce que pour moi ça revient à tromper Ziad. Enfin, bref je m'en suis pas mal voulu mais je savais que j'avais eu raison. En plus, j'étais triste parce que pour la première fois depuis des mois j'allais dormir sans Aymen. Je me faisais trop de soucis pour lui alors que je n'avais pas de raison de m'en faire ; enfin c'était vraiment bizarre. J'ai décidé d'appeler Anissa pour me rassurer un peu.

Anissa : Putaiin tu nous as fait peur k-sos !
Laliana (rire) : Ca va t'inquiètes. Comment tu vas toi ?
Anissa : Bah tranquille hein
Laliana : Ca te dérange pas de garder Aymen ce soir ?
Anissa : Non j'l'aime bien ce gosse !
Laliana : Il aime bien qu'on lui mette son doudou sur son visage
Anissa : T'inquiètes j'le ferai
Laliana : Et puis il est un peu enrhumé alors faut lui mettre du vix sur la poitrine
Anissa : J'le ferai aussi
Laliana : D'accord
Anissa : ...
Laliana : Et ..
Anissa (me coupant) : Ta gueeeule ! Chut ! Il va pas mourir avec tata Nissa ok ?
Laliana : Ouais ..
Anissa : Sérieux. Reposes-toi et t'inquiètes pas pour lui
Laliana : J'vais bien
Anissa : Non. T'es fatiguée tu travailles tout le temps, tu te lèves tôt et tout et tu manges pas donc c'est normal que tu sois fatiguée !
Laliana : D'accord ..

Elle m'a encore un peu fait la morale et rassurée par rapport à Aymen puis elle a raccroché.
Très vite, le médecin est entré dans la chambre pour changer ma perfusion qui était finie.

Le médecin : Bonsoir, comment vous vous sentez ?
Laliana : Bien merci ..
Le médecin : Vous êtes en carence, ce qui signifie que vous avez des manques dans le sang. Vous mangiez ?
Laliana : Euh .. Oui. Enfin parfois non mais sinon oui
Le médecin : Il va falloir vous requinquer
Laliana : J'pourrais sortir demain ?
Le médecin : En théorie oui

Enfin bref, je vous passe la fin de cette magnifique soirée passée seule dans ma chambre d'hôpital. Je me suis endormie super tôt.

Le lendemain matin, j'ai été réveillée par une infirmière passée voir si tout allait bien ; il était 9h. Elle m'a dit que j'allais pourvoir sortir et tout le tralala. Elle m'a apporté un petit truc à manger et a débranché ma perfusion puis je me suis habillée. Le médecin est venu me donner quelques recommandations et m'a fait signer quelques papiers puis j'ai pu sortir de l'hôpital. Je me suis retrouvée comme une conne à me demander « Je dois rentrer ? Bouba a dit qu'il enverrait quelqu'un ». J'ai donc commencé à marcher vers l'arrêt de bus pour rentrer en bus.
J'étais assise à l'arrêt lorsqu'une voiture s'est arrêté devant moi, la vitre s'est baissée.

Le gars : C'est Laliana ?
Laliana : Oui
Le gars : Vazi montes
Laliana : Euh ..
Le gars: J'suis un pote à Ziad déstresse
Laliana : C'est Bouba qui t'as dit de venir ?
Le gars : Ouais

Chronique de Laliana: il n'est pas mon fils mais je prendrai soin de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant