Partie 15

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Comme vous pouvez l'imaginer, j'ai eu un gros coup de chaud, j'me suis fait des grands films ; qu'il allait déjà me quitter, me dire qu'il a fait une connerie ou autre, j'avais trop peur d'entendre la suite et en même temps, je ne pouvais pas attendre avec ce si gros stress en moi. Je l'ai regardé sans rien dire mais je pense qu'il a vu de l'inquiétude dans mes yeux puisqu'il a rit un peu en posant ses avants bras sur mes épaules.

Ziad (sourire) : Déstresse !
Laliana : Arrête c'est pas drôle tu veux me dire quoi ?
Ziad : Que ..
Laliana : Que ?
Ziad : Non rien
Laliana : Putain Ziad là !
Ziad (rire) : Bah rien c'était pas important
Laliana : Vazi tu m'saoule !

Je n'ai même pas attendu qu'il me réponde et je suis directement partie, sans même lui dire au revoir. Je déteste quand on me fait ce genre de chose, après je ne pense qu'à ça et j'ai l'impression qu'on me cache quelque chose, qu'on joue avec moi. Ca m'a énervée mais à un point inimaginable, j'étais là, à me faire pleins de films et au final, il me laisse comme une conne ! Déjà que j'ai peu confiance en moi, bah avec ça, j'ai encore moins confiance et en moi, et en l'autre personne. Bref, là j'étais énervée et je lui en voulais, il se foutait ouvertement de ma gueule là ! J'avais même pas envie de le voir ni même de lui parler parce que je l'avais vraiment mal pris. Peut-être que me réaction était excessive, mais je ne pouvais pas faire semblant que je m'en foutais.
Je suis directement rentrée chez moi et d'ailleurs, il n'a même pas tenté de me rattraper alors tant pis pour lui hein.

Je vous passe la semaine, pendant laquelle avec Ziad, c'était plutôt froid. Bah oui, il veut rien me dire par rapport à la dernière fois, donc ça m'énerve, et donc c'est froid. Par rapport à Neymar bah, toujours pareil hein, on ne se calculait même pas, alors qu'après la discussion qu'il avait eu avec Ziad, je pensais qu'il se serait calmé un peu ; et bien je m'étais trompée.
On était vendredi soir, j'étais à la bijouterie c'était bientôt l'heure pour moi de rentrer. Ziad est venu me chercher avec Aymen. Je suis allée leur dire bonjour avec un bisou sur la joue chacun.

Ziad : T'arrête ta froideur depuis une semaine là ?
Laliana : J'suis pas froide
Ziad : Wallah t'es même pire que froide même
Laliana : Mais non

Il était assis, et j'étais debout. Il m'a attrapée par le bras et m'a tirée fort vers lui, je suis limite tombée sur lui, assise sur ses genoux. J'étais ni dos à lui, ni face à lui mais plutôt en biais. Il m'a fait un bisou sur la joue puis sur l'épaule, je le regardais du coin de l'oeil avec un petit sourire que je ne pouvais pas cacher, c'était plus fort que moi, j'aimais bien, alors mon sourire était impossible à cacher.

Ziad : Pourquoi tu souris ?
Laliana : Je souris pas
Ziad : Mitho vas
Laliana : Nan mais tu m'énerve tu dis y'a un truc important tu m'fais peur après tu dis rien ! Ca fait une semaine j'arrive pas à sortir ça de ma tête Ziad !
Ziad : Eh wallaah c'est une bonne chose, juste j'suis pas prêt encore
Laliana : Arrête j'te crois pas
Ziad : J'te jure là !

Je n'ai pas répondu et j'ai pris son visage entre mes mains et lui ai fait un bisou sur le front. Je n'arrivais même pas à lui en vouloir et puis après tout, ce qu'il avait à me dire n'était peut-être rien d'important, et en lui faisant la gueule pour ça, je m'empêchais d'être heureuse pour des broutilles. Il me le dira quand il voudra, et de toute façon il a dit que c'était une bonne chose ; et si vous voulez mon avis, je suis sûre que c'était un truc du genre petite déclaration d'amour et il s'est défilé au dernier moment tellement il est pas courageux ! C'est fou comme le fait de ne pas pouvoir pardonner quelque chose à une personne qui nous est chère est dur à vivre, alors je suis contente d'avoir décidé d'arrêter d'être froide avec lui. Pour ma part en tout cas, ça me pourri la vie, je suis malheureuse de ne pas pardonner, et donc d'en vouloir à la personne et pourtant, je suis quelqu'un qui pardonne difficilement en temps normal. C'est paradoxal non ?

Chronique de Laliana: il n'est pas mon fils mais je prendrai soin de luiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant