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Donc ça fait un long moment que je n'ai pas posté, enfaite, j'attendais l'objectif... Il n'est pas tout à fait atteint, puisqu'il manque quelques commentaires, mais je n'ai pas envie de faire attendre les autres lecteurs, alors je vous le poste maintenant !
Et désormais, je ne vais pas mettre d'objectifs, j'essayerais de poster tous les 5 jours environ. Je prends du temps pour écrire car j'écris une autre histoire en parallèle !

Et j'avais même pas remarqué, mais on est à 2,13k ! C'est peut-être peu pour vous, mais moi ça me fait énormément plaisir. Et puis, on a dépassé la barre des 200 votes ! Mille fois merci, alors continuez toutes d'être actives !

Allez, bonne lecture, et chouss'
- Enjoy

*

Inquiète, je ne sais pas quoi faire. Devrais-je mentir, ou dire la vérité ?"

- Écoute Hugo. Je pense que tu devrais t'installer, commence mon frère.

- Je ne crois pas non. Je ne bouge pas tant que l'on ne m'a pas expliqué.

- Assis toi qu'on puisse parler, merde quoi !

"Il fulmine, mais s'assoit quand même après avoir posé Amy sur le sofa. Enora l'entoure d'une couverture, et lui propose un chocolat chaud. Pendant ce temps, mon frère raconte l'histoire, et chacun notre tour, nous rajoutons quelques précisions par-ci par-là. Quand tous nos malheurs lui ont été exposés, il soupire, se prend la tête entre ses mains et semble réfléchir. Nous attendons qu'il dise quelque chose, mais il se tait. J'allais ouvrir ma bouche quand il le fit d'abord."

- Vous êtes dans un véritable pétrain, murmure t'il. Mais vous avez de la chance d'être tombé sur moi. Étant le roi des embrouilles, je veux bien ne rien dire, mais à condition que vous trouviez un moyen d'arrêter ce connard, dit-il en parlant de Joshua.

- Alors tu vas pouvoir nous aider, lui répondis-je.

"Il accepte et nous réfléchissons à la situation. Amy appelle son père pour lui dire qu'elle reste quelques temps chez nous. Soit-disant, elle est malade et ne veut pas contaminer son père. Logique ? Enfin bon, il y a cru, et c'est l'essentiel.

Les jours passent, et nous sommes maintenant samedi : le jour de la fête. Amy est restée chez nous, les coupures se referment doucement, ses bleus s'apaisent, et la fièvre est partie. Elle tient absolument à venir, malgré nos interdictions. Il est actuellement quinze heure, et je viens de recevoir un appel de Enora qui commence à stresser. Elle n'a rien à se mettre, ce qui est totalement faux. Nous devons donc venir chez elle, histoire, que l'on se prépare ensemble. En attendant je travaille dur sur mes devoirs. Je suis coupée dans mon élan par le téléphone fixe de l'appartement qui se met à sonner. Amy décroche et hurle. Elle se met à courir avant d'entrer dans ma chambre à toute vitesse."

- Tu es sérieuse Aline Smith, crie t'elle dans mes oreilles.

- Quelle est ma faute, demandais-je.

- Il est six heure et quart, et on est pas partis !

- Sérieux ? Mais j'ai pas fini mon exercice de maths !

- On s'en fiche, tu finiras plus tard, bouge ton cul et prends tes affaires.

- C'est bon, j'arrive. Va chercher mon frère.

"Je l'entends descendre les escaliers et forcer mon frère à bouger. J'attrape ma tenue, et pars prévenir Logan de notre départ. Puis je les rejoins en bas. Le problème, on a qu'une moto, et nous sommes trois."

- On va prendre la voiture de maman, dit mon frère.

- D'accord, s'exclame Amy. En avant mauvaise troupe.

- Quoi ?! Mais on va se faire tuer si tu abîmes la voiture.

- C'est bon, je passe mon permis dans quelques mois, je sais conduire.

"Amy me lance un regard de tueuse, et je baisse les bras. J'acquiesce et nous sortons la voiture du garage. Après trente minutes de route, nous atteignons enfin le quartier résidentiel ultra-chic dans lequel vit Enora. Louka se gare, et Amy se rue hors de la voiture avant de me traîner avec elle. Elle frappe contre la porte, et on nous ouvre rapidement, puis on nous indique sa chambre. Quand nous en poussons la porte, nous sommes éblouie par notre meilleur amie. La robe blanche nacrée qu'elle porte met en valeur sa taille super fine, sans trop en dévoiler. Ses cheveux vénitiens redressés en couronne de tresse sont brillant, et son léger maquillage la laisse naturelle (voir média)."

- Wahou, tu es une bombe dans cette robe Chanel, s'exclame Amy.

"Je ne peux pas articuler un seul mot tellement elle illumine la pièce. Elle semble avoir remarquée et rigole."

- C'est ma mère qui m'a forcé à la mettre. Allez Amy, c'est ton tour , lui dit-elle.

"Elle se dirige vers le centre de la pièce, et se laisse faire par les mains expertes d'Enora. Quarante-cinq minutes plus tard, elle est toute aussi magnifique. Enora a réussi à camoufler ses bleus, et lui a fait enfiler une robe rouge sang a manche longue. Un bustier en dentelle et des escarpins noir. Ses longs cheveux bruns sont réunis en une haute queue de cheval avec des cheveux biens lisses (voir média). Elle est tout simplement rayonnante !"

- Lili ! C'est ton tour maintenant, s'exclame mes meilleures amies.

"Je rigole et leur montre ma robe."

- Tu l'as déjà mis non ?

- Oui Enora, mais elle n'est pas abîmée, zéro soucis, dis-je avec un sourire en coin.

"Elle hoche de la tête et me laisse enfiler la robe. Puis elle m'assoit de force, et brosse mes cheveux. Elle se plaint de leur taille, mais réussi finalement à m'attacher deux mèches derrière la tête. Elle finalise par un maquillage léger, et me présente un miroir (voir média)."

- Tu es resplendissante, s'exclame Amy.

- Merci c'est gentil, mais je crois qu'il est l'heure d'y aller.

"On regarde l'horloge et constatons que nous avons trente minutes de retard."

- Les dernières se font toujours désirer, dit Enora avec un sourire en coin.

"Amy éclate de rire, et nous descendons dans le hall de la villa qu'occupe notre meilleure amie. Benjamin et Valentin nous attendent, et sifflent quand ils nous voient arriver. On sourit, et on se dirige vers la fête qui se déroule dans le quartier.

La musique est à fond, et on peut observer que l'alcool a déjà coulé à flot. Des couples se bouffent la bouche à moitié à poil dans l'herbe. D'autres fument des choses pas très légales. Une fois la porte d'entrée passée, nous pouvons voir le centre de la fête. Beaucoup de corps s'entrechoquent au son d'une musique électronique."

- Je vais vous chercher à boire, s'exclame Valentin en essayant de se faire entendre par dessus la musique.

- D'accord, criais je.

"Avec les filles, nous partons sur la piste de danse, Benjamin est déjà parti. Une musique retenti, et nous commençons à bouger en rythme, collées contre les corps des autres. Puis deux mains se glissent sur ma taille. Je sens un corps se coller contre mon dos. Décidée à m'amuser, je le laisse faire. Puis j'entends sa voix et me repasse le film qui me hante encore la nuit ."

- Tu as maigri ma jolie, murmure t'il dans mon cou. Et je sais de quoi je parle, puisque je t'ai vu nue.

Destin cruel t.1 : AlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant