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"Je suis réveillée par l'odeur des gaufres qui passent à travers ma porte entrouverte. Un regard à mon réveil suffit à me décourager. Qui a l'intelligence de me réveiller à huit heures quarante ? Même pour manger !

Découragée et affamée, je me traîne jusqu'à ma chaise pour enfiler un pull au hasard, sur le pile qui n'en fini plus. Un rapide chignon et je me dirige vers la cuisine. J'y retrouve ma mère entrain de faire cuire les gaufres qui m'ont tirées des bras de Morphée. Je lui plaque un bisou sur la joue, mets deux savoureuses gaufres dans mon assiette, saupoudre de sucre glace, et prépare mon chocolat chaud. Une fois tout cela prêt, je m'installe sur le canapé, bien décidé à ne pas en bouger. Je zappe les chaînes et ne tombe que sur des émissions qui vendent des produits inutiles pour un prix exorbitant. Je laisse donc les dessins animés, et m'empiffre de nourriture. Une ou deux heures plus tard, je ne saurais pas le dire, la mère me force à bouger, et faire quelque chose de ma journée."

- Mais j'ai rien envie de faire, m'exclamais-je. Je veux passer ma journée à traîner, continuais je en me plaignant.

- Je suis sûre que tu as quelque chose de très intéressant à faire. Sinon je peux toujours t'accompagner faire du shopping, dit-elle avec un air de jeunesse qui traverse son visage.

"Au secours, il faut que je trouve une excuse ! Valable de préférence."

- Oh mais, commençais je. Il me semble que j'ai plein de devoirs pour la semaine prochaine, dis-je avant de foncer dans ma chambre, grimpant les marchés à toute allure.

"J'entends ma mère rigoler quand j'atteins ma porte. Je la ferme, m'adosse dessus, et pousse un soupir de soulagement. Il était moins une !

N'ayant pas le droit de sortir de ma chambre, ce qui mettrait mon histoire à l'eau. Je me décide à travailler. De toute façon, c'est aujourd'hui et demain alors, je ne vais pas me plaindre.

Je sors mon cahier de texte, et tente de ne pas me démoraliser devant la montagne de devoirs.

Je me concentre, et plonge dans le monde des mathématiques. S'enchaînent ceux de l'histoire, de l'svt, de la physique, et enfin, du français.

Mon téléphone vibre à ce moment. Je ne devrais pas, mais c'est plus que tentant après ces trois heures de travail. Je décroche lorsque je vois que c'est un FaceTime d'Amy."

*FaceTime entrant : Amyyynounette*

- Amyyynounette, m'exclamais je !

- Alinounette, dit-elle sur le même ton. Je peux savoir pourquoi tu mâches ton crayon ? Le pauvre, il doit souffrir.

- Oh tu fais bien de demander, j'étais sur mon français, commençais je avant qu'elle ne soupire.

- J'aurais mieux fait de me taire, dit-elle en se prenant la tête à deux mains.

- Tu as perdu une occasion de te taire, ça c'est le cas ! Tu peux m'aider, dis-je en appuyant sur le «peux».

- J'ai pas le choix, dit-elle en accentuant elle aussi le mot «choix».

- Effectivement ! Alors, je suis sur un commentaire sur un livre que j'ai du lire. Je pense que tu l'as lu avec la L. C'est «Nuit de mai» de Musset. La problématique que j'ai choisi c'est : «Le pélican est une allégorie du poète».

- Tu devrais parler de la souffrance.

- Tu as le texte sous les yeux ?!

- Non. Mais je le connais.

- Je te fais confiance. Alors je mets quoi dedans, dis-je en mâchant mon crayon, avant d'être coupée par ma mère qui m'appelle à table. Bon réfléchis-y et je te rappelle après !

- Dis moi de ne pas décrocher ! Bisous ma belle !

- Grooos bisous !

*Fin du FaceTime*

"Je descends donc les escaliers et retrouve ma famille au grand complet autour de la table. Je m'installe à ma place, et tends mon assiette pour recevoir mon repas.

Une heure plus tard, je peux enfin retourner travailler. Je continue mon français avec l'aide d'Amy et une fois cela fini, abandonne mes devoirs pour la journée.

Je descends les escaliers à pas de loup, et réalise que mes parents sont sortis, tant mieux !

J'allume la télé, attrape un paquet de chips, et regarde une rediffusion de The Vampire Diaries, qui passe à la télé. Je suis alors dérangée pour un gros sac à patate qui m'écrase."

- Aliiiiine, s'exclame Nico en me serrant dans ses bras.

- Tiens. Prends des chips, dis-je complètement blasée.

- Merciiiiiiii Alinou !

- Arrête avec ce surnom pourri.

- Tes potes ils t'appellent bien Alinounette, dit Louka avec un air malicieux.

- Louka ! C'est censé être un secret, dis-je avec un faux air vexée.

- Oups, dit-il en exagérant, et en se cachant la bouche.

"Je soupire et me soulève du canapé pour tendre mon paquet de chips à un gars qui ne sait pas quoi faire ici. Je ne l'ai jamais vu en tout cas."

- Tu veux un Curly, lui proposais je. Moi c'est Aline, il faut pas écouter ces imbéciles.

- Merci, dit-il en prenant une petit poignée par politesse. C'est Maxime.

- Tu sais, on fait pas trop attention à la politesse ici, lui dis-je sur ton de confidence. Sauf quand il y a mes parents, rajoutais je en chuchotant et cachant ma bouche d'une main. Alors hésite pas à te servir dans les placards, et prendre des grosses poignées.

- Aline, s'exclame Louka avec une moue triste. C'est mon pote, dit-il en exagérant sur le «mon».

- Ouais bah ton pote il sait pas quoi faire, dis-je en exagérant moi aussi le «ton». Un peu plus et on dirait qu'il a un balai dans le cul.

- Ça c'est méchant, dit Nico.

- Il y a que la vérité qui blesse mon p'tit Coco. Et puis ça va, il peut se défendre tout seul. Je vous rappelle que je suis en infériorité numérique. Le sarcasme est ma seule défense, rajoutais-je en pensant à Stiles.

- Je suis sûr que tu peux facilement tous nous maitriser. En seul à seul évidemment, se moque Nicolas.

- Tu serais étonné de voir que je peux me battre contre deux personnes à la fois. Mais pas trois, c'est vrai.

- Tu seras gentille de ne pas essayer sur moi, dit Louka en se rappelant de sa mésaventure.

- Bon, je sais pas toi Maxime, mais il va falloir te décoincer, dis-je en rigolant.

- C'est parce qu'il est timide, dit Nicolas en lui posant une main sur l'épaule. Mais il est pas comme ça normalement.

- Je vous crois. Bon je vous laisse, je vais partir à mon entraînement facultatif de boxe. Chao les gars !

"Je grimpe dans la chambre, enfile un legging, un t-shirt, et rajoute une veste de sweat. Je me fais une queue de cheval, et prends mon bouteille d'eau dans mon sac. Je quitte l'appartement, et me rends à mon cours de boxe. Quelle est ma surprise quand je vois Hugo qui m'attend devant."

*

Alors je suis vraiment désolé pour le retard, je vous avez prévenu, mais j'ai aussi eu un grand manque d'inspiration...

En effet, il se trouve que dans l'histoire on est dans la dernière semaine de novembre, et je connais toute l'histoire jusqu'à la fin à partir de la deuxième semaine de décembre. Entre temps, je ne veux pas faire trop d'ellipse, mais j'ai des trous.

Je ne veux pas vous faire autant attendre la prochaine fois alors je vais essayer de me dépêcher !

Vous en avez pensé quoi de ce chapitre ?

Destin cruel t.1 : AlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant