21.

259 26 4
                                    

Désolé ! Je voulais juste vous dire que je participe à un concours d'écriture organisé par DuduSasa alors si vous pouviez y jeter un petit coup d'œil, je vous en serais infiniment reconnaissante !

- Love, and enjoy it !

*

"Le trajet se faire en silence, et nous nous dirigeons vers la maison. Louka rentre la clé dans la porte, tourne, mais maintient la porte fermée."

- Écoute Lili, tu sais ce que je pense, et je n'ai pas envie que tu passes du temps avec lui.

- Et pourtant c'est mon ami. Tu ne vas pas choisir pour moi quand même !

- Non, je ne choisirais pas pour toi. Mais saches que je n'approuve pas. Alors mets toi en couple avec lui si ça te chante, mais je ne pense pas qu'il soit fait pour toi. Il va te faire souffrir.

- Mais c'est à moi de choisir si je veux souffrir, et par qui.

- Au moins je t'aurais prévenu.

"Il ne dit rien, et ouvre la porte, je m'engouffre dans l'appartement, et le spectacle qui s'offre à moi me fait entrer dans une rage folle."

- Logan, hurlais je vers sa chambre. Descends immédiatement m'expliquer ce foutoir.

"J'entends des pas dans l'escalier, et la touffe de cheveux de mon petit frère apparaît dans l'encadrement."

- Oui ?

- Tu te fous de ma gueule, crie Louka. Je peux savoir pourquoi tu as fait ça ?

- Bah j'ai invité des potes. Et puis ils ont ramené des potes à eux.

- J'en peux plus de ce gosse, je te laisse gérer Louka, après tout, c'est toi le grand, dis-je à mon frère.

"Je monte en traînant les pieds, déverrouille ma fenêtre, et m'écrase sur mon lit.
J'y reste allongée, à réfléchir au sens de la vie."

- Il faudrait peut-être se mettre à travailler ? Ouais non, j'ai trop la flemme.

"Ainsi se finit la discussion avec moi-même. Je prends mon téléphone, et décide de discuter avec Jade. On a pas parlé depuis que je suis rentrée, et à vrai dire, je m'en veux un peu. Elle répond directement, et nous commençons à partir dans tous les sens. Elle m'explique ses problèmes, et moi les miens.

En bas, j'en rends tout un remue ménage. Je suppose que Logan range son bordel.
Puis finalement, la raison prend le dessus, et je me mets à mon travail. Pas même une minute plus tard, mon frère toque à ma porte. Logan pousse la porte et rentre, dans sa main, mon sweat-shirt favori."

- Tu as fait quoi avec mon sweat, dis-je intriguée.

- C'est de cela que je voulais parler... Des potes s'en sont servi pour nettoyer les bouteilles de Fanta et de Coca qui se sont renversées. Et puis, Martin a ramené de la bière et il l'a vomi dedans...

"Furieuse, je ne dis rien, et je me lève de ma chaise. Je l'attrape par l'épaule, le pousse dans la salle de bain, ouvre la machine à laver, et lui fait signe de mettre le vêtement dedans. Je lance le cycle, et pars énervée vers ma chambre. Je claque la porte, et me replonge dans mes devoirs."

- Je vais le tuer, hurlais je une fois seule.

"Puis, je m'attaque à de l'espagnol, jusqu'à ce que j'aille manger. Une fois le repas fini, je retourne dans mon espace privé, et appelle ma mère. Elle me manque tellement. Elle répond à la première sonnerie, et nous discutons toutes les deux. À peine trois minutes plus tard, elle me signale qu'elle doit encore travailler, mais qu'elle sera à la maison demain soir."

- Et papa ?

- Dimanche prochain ma chérie, allez je dois vraiment te laisser maintenant, le bisous à tes frères.

"Je n'ai pas le temps de répondre qu'elle a déjà raccroché. Sympa maman..."

- Coucou toi, entendis-je contre mon oreille.

- Je ne t'avais pas entendu, m'exclamais-je.

"Je me retourne, et me jette dans ses bras."

- Attends un petit peu, on va se mettre sur le balcon. Comme ça, je suis sûre que mon frère ne nous entendra pas !

"Je ferme ma porte à clé, éteins la lumière, et me glisse dehors par la fenêtre légèrement entrouverte. Il est assis là, sur le rebord, et il regarde dans le vide. Même son dos est magnifique, non vraiment, il faut que j'arrête ce genre de remarque. Je me glisse à côté de lui, et pose ma tête contre son bras."

- Tu es trop grand, me plaignais-je. Et pourtant je fais un mètre soixante-dix !

- Tu es tellement petite.

- Ta gueule avec tes un mètre quatre vingt !

- C'est mignon...

"Je rougis immédiatement, heureusement qu'il commence à faire nuit. Mais qui dit nuit, dit froid. Je me mets à trembler."

- Tiens, mets ça, dit-il en enlevant son sweat.

"Quand le pull passe par dessus sa tête, le t-shirt remonte un peu, et j'aperçois un bout de ses abdominaux. Un petit filet de bave m'échappe. Il est seulement vêtu d'un t-shirt blanc."

- Tu ne vas pas avoir froid, dis-je un peu inquiète. Je peux aller me chercher un pull à l'intérieur.

- Non, enfin, j'aimerais bien que tu le mettes, dit-il avec une petite hésitation.

"Lui ferais-je autant d'effet qu'il ne m'en fait ?"

- Merci, dis-je alors. Il est tout chaud, c'est agréable.

"Et puis il sent ton odeur ai-je envie d'ajouter. Mais je me retiens, bien évidemment."

- Et pour ta gouverne, je fais un mètre quatre-vingt trois.

- Je le saurais pour la prochaine fois ! Sinon, tu viens en cours demain ?

- Je pense pourquoi ?

- Bah de temps en temps tu t'absentes.

"Il se rembrunit à la fin de ma phrase, et je me donne trois gifles mentale pour avoir abordé le sujet."

- Non écoute, je suis désolée, je ne voulais pas te faire cette effet là. Tu m'en parleras quand tu te sentiras prêt !

"Il accepte d'un signe de tête, et m'attrape par les hanches. Il se recule, et s'appuie de tout son grand dos contre le mur extérieur de ma chambre. Il me cale entre ses deux jambes, et me serre dans ses bras. Il me caresse le bras droit du bout des doigts, c'est tellement doux, que je commence à m'endormir."

- Tu vas t'endormir sur moi, murmure-t-il dans mon oreille.

"Il m'embrasse tendrement la peau du cou, et me soulève dans ses bras. Il me prend telle une princesse, et enjambe la fenêtre pour me déposer sur mon lit. Difficile, de me dire, que le matin j'étais complètement droguée. Je suis tellement bien, je ne veux pas qu'il parte."

- Restes, dis-je dans un élan de courage.

"Il ne dit rien, mais se couche contre moi."

- Je ne pourrais pas rester éternellement, mais je veux bien être là jusqu'à ce que tu t'endormes. Maintenant, ferme les yeux, et laisse le sommeil te gagner.

"Il continue ses caresses, et je sombre dans un sommeil profond."

*PDV Hugo*

"Une fois qu'elle a fermé les yeux pour de bon, je sors de son lit, lui embrasse le front, et passe par la fenêtre. Je descends les escaliers de secours, et atterri dans une ruelle. Je parviens à rejoindre la grande rue, et me dépêche d'attraper un métro. Je suis à la bourre, et je vais me faire défoncer par lui. Eh merde !"

Destin cruel t.1 : AlineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant