Salut les lecteurs !
Je tiens juste à vous prévenir que je pars en voyage ce dimache pour le reste des vacances donc je n'aurais ni le temps de poster, ni le temps d'écrire. J'espère que vous comprenez...
- Enjoy
*
"Quand Enora m'avait ramené chez moi, j'en avais profité pour tout lui raconter. C'était un poids que l'on enlevait de mes épaules et cela m'avait fait beaucoup de bien.
Elle m'avait écouté tranquillement, me coupant de temps en temps pour plus de précision, et m'avait promis de se taire sur le sujet devant les autres. J'étais rentrée chez moi, un peu plus heureuse que je ne l'étais déjà. La semaine avait défilé à une vitesse épouvantable, et Hugo n'était pas venu du tout, ratant aussi nos rendez-vous du soir. Inquiète comme pas possible, je m'étais imaginé les pires scénarios, et l'avait harcelé de messages et d'appels. Au bout d'une vingtaine de textos et d'une dizaine de messages vocaux, j'avais arrêté, il ne manquait plus qu'il me prenne pour une folle. Quoi que c'était peut-être déjà fait. En attendant d'avoir de ses nouvelles, je rongeais mon frein en silence, et était peu attentive durant la journée.
En tout cas, j'étais bien décidée à me le sortir de la tête ce weekend, histoire de respirer un bon coup. Avec le reste du groupe, nous sortions ce soir, mais pas en boîte de nuit. J'ai une tête de fille de 18 ans, moi ? Alors on fait avec les moyens du bord. Nous avions prévu d'aller patiner lors d'une soirée mousse comme font les jeunes enfants.
J'enfile un gros pull en laine pour affronter le froid de ce lieu, et rajoute une paire de basket à ma tenue. J'attrape mon téléphone et file attraper mon bus. Une fois dedans, je décide d'appeler une dernière fois sur le portable d'Hugo, avant de le regretter, je compose son numéro et m'attends à tomber sur le messagerie. Et pourtant, quelqu'un décroche à la deuxième sonnerie."
*Appel téléphonique : Hugo*
- Allô, Hugo ?
- Je ne sais pas qui vous êtes, dit une voix masculine et très abîmée par la cigarette. Enfin, il est indiqué «Aline» sur le contact, mais je ne vous connais pas. En même temps, j'attends des bruits de pas, et la voix d'Hugo qui réclame son téléphone.
- Hugo, tu vas bien, demandais-je inquiète, le souffle court.
- Il n'est pas là, maintenant raccroche p'tite, dit le même homme que toute à l'heure. Pourtant j'entends Hugo se disputer derrière et l'homme lui gueuler dessus. Puis c'est le silence.
- Hugo ?
- Adieu.
*Fin appel téléphonique*
Étonnée par ce coup de téléphone, je reste songeuse durant le reste du trajet, à réfléchir à ce à quoi je viens d'assister, et sur l'identité de cette deuxième personne.
Le bus s'arrête à mon arrêt et j'en profite pour descendre et rejoindre la petite troupe qui m'attend devant l'entrée."
- Toujours en retard Lili !
- On ne change pas les bonnes habitudes, hein Amy ?
"Nous rigolons tous et poussons la porte de la patinoire. Après avoir payés nos billets et enfilés nos patins, nous déboulons sur la glace."
- Tu vas voir Enouille, je suis le roi de la glisse, s'exclame Valentin.
"Pour prouver ses dires, il s'élance et lors de la transition entre le sol et la glace, s'écrase les fesses les premières par terre. J'éclate d'un franc éclat de rire, et je suis bientôt rejointe par toute la petite troupe, y compris Valentin, pas gêné du tout. Nous essayons chacun notre tour, à notre vitesse de nous adapter à la différence, et aux glissages que cela provoque.
Après plusieurs chutes, et de nombreuses crises de rigolades, la plupart d'entre nous tiennent sur leurs patins. Tous, sauf Valentin et moi qui nous tenons l'un à l'autre. Cela n'arrange en rien notre situation, et après une énième glissage, je décide de demander de l'aide à Amy qui se débrouille très bien."
- Amy, dis-je sur un ton qui se veut suppliant.
- Choupette ?
- Tu peux m'aider, demandais-je d'une petite voix.
- La grande Lili qui demande de l'aide, s'exclame t-elle après un silence. Mais avec plaisir, dit-elle en criant à s'en casser les cordes vocales.
"Je mets mes mains sur mes oreilles en signe de défense, et un sourire s'étire sur mes lèvres. Il n'y a pas à dire, cette soirée sera mémorable.
J'attrape les mains qu'Amy me tend, et essaye de me mettre debout sur mes jambes, je chute et l'entraîne avec moi dans la chute."
- On dirait Bambi qui apprend à patiner, tu fais vraiment pitié Lili, s'exclame Valentin en me doublant.
"Je tends ma jambe sur la droite et il trébuche et fini par rencontrer le sol, la tête la première."
- Pardon, tu disais, demandais-je. Abruti, rajoutais-je en rigolant.
"Il se relève, une lueur de défi dans le regard et se jette sur moi. À peine relevée, je suis déjà de retour près de mon ami le sol."
- C'est pas parce que le sol est mon meilleur ami que je dois rester près de lui tout le temps !
- J'avoue que tu me blesses Lili, dit Enora avec une pointe de tristesse complètement exagérée dans la voix.
- Oh non, Nounouille ! Ne me quitte pas, criais-je dans sa direction alors qu'elle partait en patinant.
"Pendant ce temps, Amy et Benjamin avait commencé à chanter «Ne me quitte pas» de Jacques Brel. Enora était revenue à toute vitesse pour pouvoir chanter le refrain. Valentin et moi s'y étions rapidement rajouté. Et dans les quelques secondes qui suivirent, la patinoire avait augmenté le volume de la musique. On s'était arrêté, vexé et incompris. Amy m'avait accroché à elle, et on avait fait plusieurs pas sur la glace.
Vers vingt-trois heures trente, nous avions quitté la patinoire. En faite, on s'était fait virer parce qu'ils fermaient mais c'est la même chose ! Nous déambulions dans les rues, raccompagnant chacun chez soi. Il ne restaient plus que Enora et moi, sa voiture était garée deux rues plus loin que cele de mon immeuble."
- Non Enora, tu n'y vas pas toute seule, dis-je en montant d'un cran.
- Quand tu dis mon prénom, on dirait que tu es en colère.
"Devant mon silence elle avait rajouté :"
- Ça va, je vais pas crever ! Et puis j'ai deux bombes lacrymogènes dans mon sac !
"Je poussais un soupir réfléchissant à une réplique quand elle m'attrape le bras et me montre une masse sombre qui attend devant mon appartement, dans le noir complet."
- J'y vais, je te laisse avec lui, dit-elle en me plaquant un bisous sur la joue et en s'échappant.
- Salut Princesse, dit-il quand j'arrivais à son niveau.
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Destin cruel t.1 : Aline
Teen FictionHISTOIRE ANCIENNEMENT INTITULÉE « Aline » retrouvez les personnages sur mon pinteret @/readeuse_ /!\ UNE DE MES PREMIÈRES HISTOIRES QUI NE ME PLAIT PLUS MAIS GARDE UNE PLACE DANS MON CŒUR | je ne prévois pas de réécriture pour l'instant /!\ Aline, 1...